18. Chronique histoire des Vosges et d'Alsace : 1914 (Octobre - Décembre)

Chronique histoire des Vosges et d’Alsace.

1914 (Octobre - Décembre)

 

 

Pour avoir de plus amples informations sur les sources utilisées pour rédiger cette chronique, vous pouvez retrouver les références des ouvrages dans la bibliographie publiée dans cette même catégorie.

 

1er octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

2 octobre 1914.

 

43e RIT. Une manœuvre des trois Bataillons du secteur Nord-est et des services du régiment a lieu dans les environs de Sercoeur et de Padoux. (JMO)

 

3 octobre 1914.

 

43e RIT. Comme les jours précédents, on entend le canon dans la direction de Saint-Diè. (JMO)

 

4 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

5 octobre 1914.

 

43e RIT. Une manœuvre des 3 Bataillons du secteur Nord-est et des services du régiment a lieu à l’Est de Girmont. (JMO)

 

6 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

7 octobre 1914.

 

43e RIT. Une manœuvre des 5e et 7e Bataillons et des services du régiment a lieu entre Longchamp, Dignonville, et Sercoeur. (JMO)

 

8 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement.(JMO)

 

9 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. Le canon tonne comme les jours précédents. (JMO)

 

10 octobre 1914.

 

43e RIT. Une manœuvre des 3 Bataillons du secteur Nord-est a lieu au Nord du Durbion.

Une manœuvre des 3 Bataillons du secteur Est a lieu au Sud d’Aydoilles.

A 18 heures le canon tonne violemment dans la direction de Saint-Diè. (JMO)

 

11 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

12 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

13 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

14 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. Le canon continue à se faire entendre comme les jours précédents. (JMO)

 

15 octobre 1914.

 

43e RIT. La canonnade se fait entendre plus violente à la tombée de la nuit dans la direction de Saint-Dié. (JMO)

 

16 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

17 octobre 1914.

 

43e RIT. Le Bataillon détaché vers Lunéville sous le commandement du commandant Pasez rentre à 16 heures et chaque compagnie rejoint son ancien cantonnement.

50 hommes sont détachés à Remiremont sous le commandement du sous-lieutenant Theurez.

 

18 octobre 1914.

 

43e RIT. On entend le canon dans la direction de Saint Dié. (JMO)

 

19 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

20 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

21 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

22 octobre 1914.

 

43e RIT. Le canon qu’on a entendu tous les jours tonne plus fort dans l’après midi et vers 20 heures dans la direction de Saint-Dié. (JMO)

 

23 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

24 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

25 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. Le canon tonne violemment dans la direction du Nord. (JMO)

 

26 octobre 1914.

 

43e RIT. L’Etat-major et la compagnie Hors rang du 43e Territorial se transportent à Jeuxey.

Le 2e Bataillon quitte Jeuxey pour occuper Aydoilles.

Les 3 Compagnies du 5e Bataillon cantonnées à Longchamp vont à Dignonville, la 18e Compagnie restant au fort de Longchamp.

Le 7e Bataillon se rend à Girmont en laissant un peloton de la 31e Cie au fort de Dogneville.

Les 3e et 15e Compagnies forment avec une compagnie du 38e Territorial un Bataillon provisoire sous le commandement du commandant Dorget : ce bataillon part pour la Schlucht et va cantonner à Tendon. (JMO)

 

27 octobre 1914.

 

43e RIT. Le Bataillon provisoire cantonne à Gérardmer. (JMO)

 

28 octobre 1914.

 

43e RIT. Les 3e et 15e Compagnies du 43e Territorial avec l’Etat-major du Bataillon provisoire arrivent à la Schlucht et cantonnent à l’Altenberg en Alsace.

Ces compagnies sont employées à des travaux de campagne. (JMO)

 

29 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

30 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

31 octobre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement.

Comme tous les jours précédents on entend le canon.

A la date du 31 octobre, le détachement du secteur Est occupe les cantonnements suivants :

  • 1er Bataillon, Etat-major à Razimont.

  • 1ere compagnie à Voirpaille.

  • 2e Compagnie au Fort de la Mouche.

  • 3e Compagnie détachée à la Schlucht.

  • 4e Compagnie au Fort de Razimont.

  • 3e Bataillon, Etat-major à Deyvillers

  • 9e et 10e Compagnies à la caserne du fort des Adelphes.

  • 11e Compagnie à la Ferme de Malgré moi.

  • 12e Compagnie à Deyvillers

  • 4e Bataillon, Etat-major à la Folie Finot.

  • 13e Compagnie à La Baffe.

  • 14e Compagnie à Mossoux.

  • 15e Compagnie détachée à la Schlucht.

  • 16e Compagnie à la Folie Finot.

 

Novembre 1914.

 

GQG. Joffre ordonne de se préparer à « conquérir une zone de terrain donnant une grande sécurité aux communications entre Thann et Belfort et permettant d'atteindre par le canon la circulation sur la voie ferrée Colmar – Mulhouse qui est utilisée par les Allemands pour l'exécution de rocades en Haute Alsace. » (Guelton in 14-18 n°34)

 

1er novembre 1914.

 

43e RIT. Au Sud du Durbion des positions sont fortifiées à l’aide de tranchées passant par Girmont, le Sud de Sercoeur, le Sud d’Aydoilles, la Baffe, Mossoud et Archettes. Elles constituent la ligne de défense repoussée en avant. (JMO)

 

2 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

3 novembre 1914.

 

43e RIT. Pendant le combat du Linge et de Ramkopf au Sud de Munster, combat qui dure de 9 heures à 16 heures trente, les 3e et 15e compagnies du 43e Territorial descendent de l’Altenberg en réserve et attendent des ordres dans la forêt à hauteur de la cabane édifiée par le génie. A 17 heures, elles reçoivent l’ordre de rentrer à l’Altenberg et de reprendre leur position le lendemain 4 novembre à 7 heures. Dans ce combat, les Allemands tirent 700 coups de canon et perdent 300 tués. (JMO)

 

4 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

5 novembre 1914.

 

43e RIT. La 23e compagnie à l’effectif de 3 officiers, 212 sous-officiers, caporaux et soldats, quitte l’hôtel Lalloz au Ballon d’Alsace pour aller occuper Massevaux, par ordre du commandant du groupement de la vallée de Massevaux en date du 4 novembre. (JMO)

 

6 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

7 novembre 1914.

 

43e RIT. Comme les jours précédents, on entend le canon dans la direction de Saint Dié. (JMO)

 

8 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

9 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

10 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

11 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

12 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

13 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

14 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

15 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

16 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

17 novembre 1914.

 

43e RIT. Le détachement de Remiremont rentre au corps et les hommes rejoignent leurs compagnies. (JMO)

 

18 novembre 1914.

 

43e RIT. Le canon tonne dans la direction de Sainte-Marie-aux-Mines. (JMO)

 

19 novembre 1914.

 

43e RIT. Dans l’après midi, la canonnade devient plus violente dans la direction de Saint-Dié.

La 21e compagnie et l’Etat-major du 6e Bataillon quittent le Ballon d’Alsace pour se rendre à Oberbruck. Cette compagnie détache une section à Dollern et une section à Rombach. (JMO)

 

20 novembre 1914

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

21 novembre 1914.

 

43e RIT. Les deux compagnies détachées à la Schlucht descendent à Gérardmer et sont remplacées par le 3e Territorial alpin.

 

22 novembre 1914.

 

43e RIT. On entend encore le canon dans l’après midi.

La 23e compagnie se rend aux avant-postes au signal de Rodern. (JMO)

 

23 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

24 novembre 1914.

 

43e RIT. La canonnade semble plus éloignée. (JMO)

 

25 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

26 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

27 novembre 1914.

 

43e RIT. Le Bataillon provisoire (3e et 15e Cies) du 43e Territorial sous les ordres du commandant Dorget part de Gérardmer et va cantonner à Docelles.

 

28 novembre 1914.

 

43e RIT. Les 3e et 15e Cies rejoignent leurs anciens cantonnements dans le secteur Est. La 23e Cie reprend les avant-postes au signal de Rodern. (JMO)

 

29 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

30 novembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

Décembre 1914

 

Remiremont.

  • Organisation d’un comité de bienfaisance qui a pour mission de recueillir le plus de dons possible pour les répartir ensuite entre toutes les œuvres philanthropiques de la ville. (14-18 dans le pays de Remiremont 1999)

  • La commission des farines cesse de fonctionner, les arrivages étant désormais réguliers. (14-18 dans le pays de Remiremont 1999)

 

1er décembre 1914.

 

43e RIT. 40 hommes sont envoyés à Saint-Maurice-sur-Moselle pour compléter le 6e Bataillon qui a déjà reçu 119 sous-officiers et soldats le 25 septembre 1914.

La 21e Cie se rend à Massevaux pour 4h30. Elle relève tous les postes à l’entrée et à la sortie de Massevaux. Le commandant Jud se rend à Massevaux pour 8 heures ou il prend le commandement du cantonnement.

La 22e Cie relève les postes de Dollern, de la gare et de la mairie d’Oberbruck. Elle assure la garde des issues du cantonnement.

La 23e Cie rentre dans la soirée à son cantonnement de Massevaux. (JMO)

 

2 décembre 1914.

 

43e RIT. Une manœuvre de forteresse a lieu au nord de Longchamp : les 3 Bataillons du secteur Nord-Est de la place d’Epinal y prennent part.

La 21e Cie composée de tout son effectif se rend en cantonnement d’alerte à Bourbach-le-Bas. (JMO)

 

3 décembre 1914.

 

43e RIT. De Jeuxey on entend le canon dans la direction de Thann. (JMO)

 

4 décembre 1914.

 

43e RIT. La 21e Cie se rend aux avant-postes vers le signal de Rodern. Un peloton est en grande garde à un kilomètre au Sud-Est du village de Bourbach. L’autre peloton fournit les avant-postes. (JMO)

 

5 décembre 1914.

 

43e RIT. De Jeuxey on entend le canon vers le Nord-Est. (JMO)

 

6 décembre 1914.

 

43e RIT. La 21e Cie quitte les avant-postes pour retourner à son cantonnement d’Oberbruck où elle arrive le même jour. (JMO)

 

7 décembre 1914.

 

43e RIT. Le canon tonne violemment dans la direction de Ban-de-Sapt. (JMO)

 

8 décembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

9 décembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

10 décembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

11 décembre 1914.

 

43e RIT. Pour faire suite aux nombreux exercices d’attaque et de défense de positions fortifiées, le chef de corps fait exécuter un exercice d’attaque et de défense de l’ouvrage A, du centre de résistance de Longchamp.

Quatre brèches sont ouvertes dans les réseaux de fil de fer : deux au moyen de 500 pétards de mélinite, deux avec des cisailles. L’infanterie manœuvre en liaison avec le génie et l’artillerie. Tous les services du régiment prennent part à l’exercice, téléphone, services de liaison, services sanitaires, ravitaillement en munitions. L’exercice se termine par une revue des 3 Bataillons du secteur Nord-Est de la place d’Epinal avec le drapeau du 43e Territorial.

En Haute Alsace,

  • le 6e Bataillon est rattaché au détachement de Thann et ne dépend plus de la place de Belfort.

  • La 21e Cie à l’effectif de 3 officiers, 11 sous-officiers et 169 soldats quitte à 12 heures son cantonnement d’Oberbruck pour se rendre à ??

  • La 23e Cie à l’effectif de 3 officiers, 11 sous-officiers et 194 soldats prend les avant-postes au signal de Roderen.(JMO)

 

12 décembre 1914.

 

43e RIT. Le canon se fait entendre vers ?? (JMO)

 

13 décembre 1914.

 

43e RIT. Le canon se fait entendre vers le Suddel. (JMO)

 

14 décembre 1914.

 

43e RIT. Le 43e territorial continue à faire partie de la 1ere armée, mais il est affecté au détachement de l’armée des Vosges.

Haute Alsace.

A 8 heures, la 21e Cie quitte son cantonnement de ?? pour se rendre aux avant postes à Aspach-le-Haut.

La 23e Cie est relevée à 11h et vient cantonner à ?? Tous les hommes disponibles de la compagnie travaillent aux tranchées au signal de Roderen. (JMO)

 

15 décembre 1914.

 

43e RIT. Dans la place d’Epinal, la 25e Cie occupe les forts du secteur Est et la 26e Cie les forts du secteur Nord Est. Les détachements qui occupaient ces forts rejoignent leurs bataillons.

Haute Alsace.

  • L’Etat major du 6e Bataillon quitte Oberbruck et vient occuper Laüw avec la 22e Cie qui a quitté Sewen à 8 heures du matin.

  • La 23e Cie quitte le cantonnement de Laüw pour se rendre à Bourbach-le-Bas et au signal de Roderen. Une dernière section de la 24e Cie commandée par un adjudant quitte le Ballon d’Alsace pour Sewen ou elle assure la garde des usines et détache 4 hommes et un caporal au poste téléphonique d’Oberbruck. (JMO)

 

16 décembre 1914.

 

43e RIT. De Jeuxey, on entend le canon dans la direction de Senones et la canonnade se prolonge très violente dans la nuit du 16 au 17.

Haute Alsace.

  • La 21e Cie quitte Aspach-le-Haut pour reprendre le cantonnement de Laüw où elle arrive à 22 heures.

  • La 22e Cie quitte Laüw pour relever la 21e Cie.

  • La 23e Cie quitte Bourbach-le-Bas et le signal de Roderen pour Aspach-le-Haut avec deux compagnies du 359e (Capitaine Pison) (JMO)

 

17 décembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

18 décembre 1914.

 

43e RIT. Haute Alsace.

  • La 21e Cie et l’Etat major du 6e Bataillon quittent Laüw pour Bourbach et un peloton à Roderen.

  • La 24e Cie et une section de mitrailleuses du 6e Bataillon quittent le Ballon d’Alsace et la vallée de Sewen. Elles cantonnent à Niederbruck.

  • Le 6e Bataillon fait partie de l’armée des Vosges. (JMO)

 

19 décembre 1914.

 

43e RIT Le 2e Bataillon part à l’effectif de 15 officiers, 51 sous-officiers, 820 hommes, 35 chevaux et 16 voitures. Il quitte Aydoilles à 8h30 pour Girecourt, Destord, Rambervillers pour cantonner à Bru où il arrive à 15 heures.

Le 2e Bataillon fait partie de la 71e Division de réserve qui le ravitaille, mais il continue à être administré par le chef de corps. (JMO)

 

20 décembre 1914.

 

43e RIT. Dans la nuit du 19 au 20 décembre, une violente canonnade se fait entendre à Jeuxey, dans la direction du Nord Ouest et se prolonge toute la journée.

Lorraine. Le 2e Bataillon quitte Bru à 6 heures par Saint Benoît, chemin du bois allant à la côte 423 pour aboutir dans la vallée du ruisseau des Grands Fains et y rejoindre le chemin Ménil Thiaville. Il arrive et cantonne à 14 heures, 5e et 6e Cies, mitrailleuses et Etat-major à Lachapelle, 7e et 8e Cies à Thiaville.

Haute Alsace.

La section de mitrailleuses du 6e Bataillon quitte le cantonnement de Bourback où elle arrivée la veille et se rend à Aspach-le-Haut. A partir du 18, un peloton du 43e jumelé avec un peloton du 359e constitue une compagnie qui comporte chaque jour

  • 1 compagnie à la gare d’Aspach.

  • 1 compagnie aux tranchées du village et aux usines.

  • 1 compagnie de soutien.

  • 1 compagnie de réserve.

 

21 décembre 1914.

 

43e RIT. Lorraine. Le 2e Bataillon reconnaît et occupe les tranchées de son nouveau centre de résistance.

Haute Alsace,

  • Le 6e Bataillon est occupé à des travaux de campagne, mise en état de défense du bois à l’Ouest d'Aspach-le-Haut par les 21e et 24e Cies.

  • La 23e Cie remplace à Aspach la 22e Cie qui rentre à Bourbach-le-Bas. (JMO)

 

22 décembre 1914.

 

43e RIT. Lorraine. Travaux de tranchées pour le 2e Bataillon. (JMO)

 

23 décembre 1914.

 

43e RIT. Le chef de corps reçoit l’ordre de prendre dans les Bataillons de marche des deux secteurs 170 hommes et 3 sous-officiers pour renforcer le 6e Bataillon en Haute Alsace : le détachement est aussitôt constitué et va à Epinal attendre l’ordre de départ.

Lorraine. Le 2e Bataillon reconnaît les défilements pour se rendre aux tranchées.

Haute Alsace, la 24e Cie se rend aux avant-postes d’Aspach-le-Haut pour remplacer la 23e Cie qui rentre au cantonnement de Bourbach-le-Bas. (JMO)

 

24 décembre 1914.

 

43e RIT. Haute Alsace,

  • la 22e Cie part de Bourbach-le-Bas à 5h45 du matin pour les tranchées de Roderen qu’elle occupe à 8 heures du matin.

  • La 23e Cie quitte Bourbach à 5 heures pour se rendre à Thann pour 8 heures.

Le 24 décembre au soir, la gare d’Aspach est occupée par une compagnie du 359e avec le peloton ( ??) de la 24e Cie. (JMO)

 

25 décembre 1914.

 

43e RIT. A 10 heures du matin, à la caserne Courey à Epinal le chef de corps passe en revue le détachement de 170 hommes constitué l’avant-veille. Il constate que tous sont pleins d’entrain et de vigueur. Le détachement part aussitôt pour rejoindre le 6e Bataillon en Haute Alsace.

Haute Alsace. La 22e Cie occupe Aspach-le-Haut.

  • L’attaque d’Aspach-le-Bas a lieu à midi. L’artillerie ouvre le feu à 11h45. A 13 heures, la réserve (21e Cie) est portée en avant ; objectif : Aspach-le-Bas par le Nord de la gare. Le peloton de soutien (24e Cie) suit le mouvement. Arrivée sans perte à la gare où un homme de la 21e Cie est blessé. La Cie de la gare (359e RI) avec le peloton Cottenceau, qui s’était portée au-delà de la voie ferrée vers Aspach-le-Bas, ayant subi des pertes avait du se replier le long de la voie ferrée. A 16 heures, la Cie de la gare (359e) et le peloton de la 24e Cie avancent par petits bonds.

  • La 21e Cie appuie le mouvement à gauche.

A 350 m d’Aspach-le-Bas, les Cies se retranchent au moyen des outils portatifs et passent la nuit dans les nouvelles tranchées.

Etat des pertes : 3 blessés (indication des noms).(JMO)

 

Hartmannswillerkopf. Le 28e BCA reçoit l'ordre de s'installer en grand'garde de la 81e brigade face à l'Est entre le col de Silberloch et le bois de Wattwiller.

Une compagnie va occuper l'Hirtzstein (570m, 2000m au Sud du Vieil Armand).

Une compagnie va s'installer au Silberloch.

Des reconnaissances sont envoyées vers l'avant et des coups de feu sont échangés avec des patrouilles allemandes.

Une demie section du 28e commandée par le sergent Calestroupat est envoyée au somme de l'HWK. Sur place elle se fortifie et s'organise malgré la neige et le froid (40 cm de neige). 4 hommes sont détachés une centaine de mètres en avant afin de surveiller les pentes Nord. (Guelton in 14-18 n°34)

 

26 décembre 1914.

 

43e RIT. De Jeuxey on entend comme les jours précédents le canon dans la direction du Nord Ouest.

Haute Alsace, la gauche de la 66e Division (rive gauche de la Petite Doller) se porte à 6h30 à l’attaque d’Aspach-le-Bas, appuyée à gauche par les troupes de la défense d’Aspach-le-Haut. Les sections sortent successivement de leurs tranchées.

La section Cottanceau entraînée résolument par son chef est littéralement fauchée par le feu de l’ennemi. 4 hommes seulement survivent. Le lieutenant Cottanceau qui s’est armé pour l’attaque du fusil d’un blessé tombe mortellement blessé en criant. «En avant feu ».

Les troupes passent la nuit du 26 au 27 dans leurs tranchées.

Etat des victimes :

  • Tués : 27

  • Blessés : 9

  • Disparu : 1 (JMO)

 

Hartmannswillerkopf. Un nouveau contact entre Français et Allemands a lieu à l'HWK et à l'Hirtzstein. Les Allemands perdent 1 blessé et 2 prisonniers (Guelton in 14-18 n°34)

 

27 décembre 1914.

 

43e RIT. Situation sans changement. (JMO)

 

28 décembre 1914.

 

43e RIT. Haute Alsace, ordre est donné aux trois compagnies d’Aspach (21e, 22e et 24e) de se transporter à Roderen et à la 23e Cie de se rendre de Thann à Lutterbach.

Départ le 29 à 6 heures du matin après que les unités constituant la défense d’Aspach ont été relevées par deux compagnies du 5e Bataillon de Chasseurs.

Arrivée à Roderen à 8 heures ½. (JMO)

 

Hartmannswillerkopf.. Les Allemands envoient un détachement de 43 hommes du 123e RI de Landwehr qui s'installe à 300 m des Français sur le point culminant de la cuisse droite. (Guelton in 14-18 n°34)

 

29 décembre 1914.

 

43e RIT. Lorraine. Le 2e Bataillon alerté à 13 heures converge par les vallées de la Moncelle, de St Pierre et des Grands Fains sur la ferme de Ross où une perquisition est effectuée (d’ailleurs sans résultats) sur l’ordre du colonel commandant la Brigade.

Haute Alsace,

  • La 21e Cie retourne à Aspach-le-Haut pour 19h.

  • La 22e Cie fournit une section aux tranchées de Leimback.

  • La 24e un peloton à Wesserling et un peloton au cantonnement de Roderen.

  • L’Etat major du 6e Bataillon quitte Bourbach-le-Bas pour Roderen. (JMO)

 

Hartmannswillerkopf.. Des accrochages entre patrouilles allemandes et françaises font 2 morts allemands dont 1 officier. (Guelton in 14-18 n°34)

 

30 décembre 1914.

 

43e RIT. Le 3e Bataillon quitte Deyvillers à l’effectif de 13 officiers, 936 hommes et 46 chevaux pour aller cantonner à Sainte-Hélène. Le Bataillon fait partie de la 71e Division de réserve qui le ravitaille mais continue à être administré par le chef de corps.

Lorraine. Le 2e Bataillon s’exerce au tir contre les aéronefs et se prépare à quitter les cantonnements qu’il occupe sur la Meurthe.

Haute Alsace.

  • La 21e Cie en entier est à Aspach-le-Haut.

  • La 22e Cie est au cantonnement de Roderen.

  • La 23e Cie fournit une section aux tranchées de l’éperon Nord détachant une escouade en liaison avec Vieux Thann et une section disponible.

  • La 24e Cie fournit un peloton aux tranchées du verger et un peloton à Wesserling. (JMO)

 

Hartmannswillerkopf.. Des accrochages entre patrouilles allemandes et françaises font 1 mort allemand. (Guelton in 14-18 n°34)

 

31 décembre 1914.

 

43e RIT. Lorraine.

  • Le 3e Bataillon se rend à Clézentaine.

  • Le 2e Bataillon part de Lachapelle et de Thiaville à 5h30 et chaque compagnie va occuper le cantonnement qui lui est affecté.

  • L’État-major du 2e Bataillon, la 5e Cie, la section de mitrailleuses à Brouville.

  • La 6e Cie à Hablainville.

  • La 7e Cie à Fenneviller et Badonviller.

  • La 8e Cie à Vacqueville.

Le même soir la 7e Cie détache sa première section (lieutenant Haumonté) aux avant-postes au Rendez vous des chasseurs sur la route Badonviller – Allarmont et sa quatrième section (adjudant chef Larger) aux avant-postes à Bréménil et Neuviller, des détachements adjoints à des détachements du 349e RI.

Haute Alsace.

  • La 21e Cie en entier à Aspach le Haut.

  • La 22e Cie à deux sections aux tranchées du Verger moins une escouade de service à Roderen et deux sections au cantonnement.

  • La 23e Cie a deux sections aux éperons Nord et Sud de Leimbach et deux sections au cantonnement.

  • La 24e Cie a un peloton à Wesserling et un peloton à Roderen

  • Le commandant du 6e Bataillon reçoit du chef de corps le télégramme suivant.

« Salut cordial aux camarades du 6e Bataillon et à leur chef. Honneur à ceux qui ont versé leur sang pour la Patrie. Honneur au lieutenant Cottanceau. »

Le commandant Jud remercie au nom du 6e Bataillon en ajoutant « Nous pleurons nos morts, mais nous en sommes fiers. (JMO)

 

Date de création : 11 septembre 2023

2e modification : 26 décembre 2023



07/10/2023
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