EPI. L'armée des ombres. Le film (questionnaire)

EPI : « L'Armée des Ombres ». film.

 

 

On peut lire un résumé du film dans la catégorie 06-12

 

 

Scène 1. Début du film. (2’02 à 12'45).

 

 Q1. (Dans le fourgon)Où le personnage principal (Philippe Gerbier) est-il emmené ? Quel détour les gendarmes font-ils et pourquoi ? 

 

Q2. (Devant le commandant du camp) Qu'apprend-t-on sur Gerbier lors de ces scènes (attitude, caractère, raison de son arrestation) ? 

 

Q3.(L’arrivée dans le baraquement) Pourquoi les autres prisonniers ont-ils été arrêtés ? Que cela nous apprend-il sur la société de l'époque ? 

 

Q4. (Promenade dans le camp avec voix off) Quelles nationalités sont présentes dans le camp ? 

 

Scène 2. Dans un bar après l’exécution du traitre et après  (41'37 à 54'45).

 

Q5. (Dans le bar) Comment Jean-François est-il recruté ? Quels sont ses atouts pour ce type de mission ?

 

Q6.(Arrivée à Paris en train) Quelle est sa mission à Paris ? Comment parvient-il à échapper aux contrôles ? 

 

Q7.(Visite à Sant-Luc) Quels problèmes matériels se posent au frère de Jean-François ? 

 

Q8. (Visite à Saint-Luc) Pourquoi Jean-François s'interrompt-il plusieurs fois lors de ces scènes ? (« et même que... »).

 

Q9. (Visite à Saint-Luc)  Grâce au texte annexe (scène 2), complète la réponse précédente : que pense Jean-François de son frère et pourquoi ne lui confie-t-il rien ? 

 

Scène 3. L’embarquement pour Londres  (54'37 à 1h01')

 

 Q10. (Avant, dans la ferme) Pourquoi la paysanne ne veut-elle pas se faire payer, à ton avis ?  

 

Q11. (Avant dans la ferme) Qui fait-on passer en Angleterre ? Par quel moyen ? 

 

Q12.(Les consignes puis sur la plage)  Comment se passe l'embarquement ? Raconte les étapes et qui vient en aide à Jean-François ?  

 

Q13.(L’embarquement)  Qui est le « grand chef » ? Que cela nous apprend-il sur l'organisation de la résistance ? 

 

Q14.(L’embarquement)  En t'aidant du texte annexe (scène 3), montre en quoi le traitement du livre et du film sont différents ? 

 

Scène 4. L’arrestation de Félix  (1h07 à 1h11)

 

 Q15. Dans quelles circonstances et comment est arrêté Félix ?  (pour l'anecdote cela se passe au 56 rue Tramassac à Lyon)

 

 Q16. Où est-il amené et que lui arrive t-il ? 

 

Scène 5. Faire évader Félix (1h20 à 1h21 puis 1h24'50 à 1h34'25 puis 1h40 environ)

 

 Q17.(Voix off)  Quelles sont les compétences de Mathilde ? Quel plan prépare t-elle et comment ?  (pour l'anecdote, la rencontre du café se passe place de la Trinité à Lyon, juste à côté de la rue Tramassac ce qui peut faire penser que les deux scènes ont été tournées  en même temps. 

 

 Q18. (Concertation entre les membres du groupe) Lors du rendez-vous où se trouvent les personnages ? (ville et quartier). 

 

Q19. Pourquoi Gerbier dit-il à Mathilde de ne pas garder la photo de sa fille ? 

 

Q20. (Jean-François chez lui) Que fait Jean-François et pourquoi ? 

 

Q21. (L’évasion)  Le projet d'évasion réussit-il et pourquoi ? 

 

Scène 6. L’exécution de Gerbier(1h48 à 2h03).

 

Q22.  Où se trouvent les prisonniers ? Que font-ils avant l'exécution ?  

 

Q23. Comment Gerbier parvient-il à se sauver ? Pourquoi est-il mécontent ensuite ?  

 

Q24. Dans le synopsis du roman sur le blog, retrouve cette scène intitulée « une veillée de l'Age Hitlérien » et compare-la avec le déroulement de la scène du film. Dans le livre, pour quelle raison chaque personnage a-t-il été condamné ? 

 

Scène 7. Gerbier dans sa cachette reçoit la visite de Saint-Luc (2h08 à 2h19)

 

 Q25 Qu'annonce le chef à Gerbier ? 

 

 Q26. Comment les communications par lettre se font-elles ? 

 

 Q27. Quel dilemme se pose aux personnages ? Que décident-ils finalement et pourquoi ?  

 

Q28. (L’exécution de Mathilde) Lors de la dernière scène, l'attitude de Mathilde donne-t-elle une réponse claire. 

 

Q29. (Dans la voiture après l’exécution  Que devient chaque personnage dans la suite de la guerre ?  

 

Deux scènes du roman. 

 

Scène 2 (dans le roman)

 

« Jean-François interdit à la vieille bonne de l'annoncer et ouvrit sans bruit la porte de la bibliothèque. Il y vit son frère enfoncé dans un fauteuil et lisant un volume épais. On ne distinguait presque pas son visage parce qu'il portait un gros manteau au col relevé et un bonnet de laine très enfoncé sur les yeux. Cela parut comique à Jean-François. Encore tout échauffé par sa marche rapide, il ne sentait pas que la maison était glacée.

 

[...] Les deux frères s'embrassèrent. Il y avait une assez grande différence d'âge entre eux, mais elle n'en imposait pas à Jean-François. Il se sentait tellement plus fort, plus adroit, plus pratique que son frère. [...]

 

- Mais comment es-tu venu, petit Jean, j'espère que tu as un Ausweis? [...]

 

- Oui, j'ai un Ausweis, Saint-Luc, reprit Jean-François. Et même... Et même...

 

Jean-François s'arrêta un instant parce qu'il avait sur le point de dire que son sauf-conduit était faux et admirablement imité. Il acheva:

 

- Et même je meurs de faim.

 

- On va déjeuner tout de suite, dit Luc.

 

Il appela la vieille servante et demanda:

 

- Qu'est ce que nous avons de bon aujourd'hui?

 

- Mais, des rutabagas, comme hier, Monsieur Luc, dit la servante.

 

- Ah, ah! et puis?

 

- Du fromage sans tickets, dit la bonne [c'est-à-dire sans aucune vertu nutritive] [...] Il reste encore un peu de beurre que Madame a envoyé de la campagne la semaine dernière, dit la bonne. Mais on n'a pas de pain pour le mettre dessus.

 

- J'ai des tickets de pain en masse, s'écria Jean-François. Et même...

 

Il s'arrêta encore. Ces tickets avaient été volés pour le compte de l'organisation, par un employé de mairie, et Jean-François avait failli le dire.

 

- Et même je peux vous les laisser, ajouta Jean-François.

 

La bonne prit la carte de ticket [...] et courut à la boulangerie.

 

- Tu t'arranges bien mal, dit en haussant le ton Jean-François à son frère. [...] Et le marché noir, la débrouille? [...]

 

- La vieille Marion a peur des gendarmes. Et moi...

 

- Et toi aussi, Saint-Luc, dit Jean-François avec beaucoup d'amitié et un peu de dédain. [...]

 

Et Jean François sentit que [un autre résistant] qu'il venait à peine de connaitre lui était plus proche que le frère qu'il avait toujours chéri et qu'il continuait de chérir mais avec qui il n'avait plus rien en commun que des souvenirs. [...] Jean-François avait déjà éprouvé ce sentiment à la guerre, pour ses camarades de corps franc Mais alors il pouvait parler d'eux et de son existence parmi eux à la France entière. A présent, il fallait tout cacher, sauf aux compagnons de la guerre secrète. Et cela faisait d'eux, pour Jean-François, son vrai peuple. »  

 

 Scène 3 (dans le roman)

 

« Enfin, une vague forme se dessina au ras de l'horizon, tout proche. Jean-François donna un souple coup de rame. Le canot vint se ranger contre la coque d'un sous-marin à demi émergé.

 

Quelqu'un à bord se pencha. Le faisceau lumineux d'une forte torche éclaira un instant le canot tout entier. Pour la première fois, les deux personnes qui l'occupaient virent leurs figures arrachées à la nuit. Celui qui se levait avec difficulté de la banquette dit d'une voix assourdie:

 

- Mon Dieu... le petit Jean... est-ce possible?

 

Et Jean-François reconnut son frère aîné.

 

- Le patron, balbutia-t-il. Écoute...comment...

 

La torche s'éteignit. La nuit fut plus noire qu'auparavant, impénétrable. Jean-François fit un pas d'aveugle. Comme il touchait son frère, celui-ci fut enlevé par des bras invisibles. Le sous-marin s'éloigna, plongea. [...] Jean-François ne sut combien de temps il lui fallu pour comprendre et croire ce qui s'était passé. Puis il murmura:

 

- Sacré Saint-Luc. Quelle famille...

 

Puis il se mit à rire et fit route en chantant vers le rivage sur la mer obscure. »

 

 



08/04/2020
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