France : Plan de relance économie française

Un plan de relance pour la France.

 

            Le président français Nicolas Sarkozy a présenté jeudi 5 décembre 2008 un plan de relance de 26 milliards d'euros pour enrayer l'engrenage de la récession, prévoyant un "effort d'investissement massif" et un soutien aux secteurs clés de l'automobile et du logement.

Ce plan comprendra plusieurs mesures :

            - Accélération  des décisions d'investissement qui dormaient dans les cartons des ministères" pour un coût de 10,5 milliards d'euros supplémentaires engagés par l'Etat, les collectivités locales et les grandes entreprises publiques dans les infrastructures de transport routier, ferroviaire et fluvial.

            - Création  d'une "prime à la casse" de 1.000 euros pour tout achat d'un véhicule neuf moins polluant en remplacement d'un autre âgé de plus de 10 ans.

            - Les filiales de crédit des constructeurs obtiendront une aide de un milliard d'euros pour prêter plus facilement aux acheteurs de voitures.

            - Création d'un fonds de restructuration de la filière automobile, en particulier les sous-traitants, doté de 300 millions d'euros.

            - Accélération par l'Etat du remboursement aux entreprises de 11,5 milliards d'euros de recettes fiscales excédentaires, afin d'améliorer leur trésorerie.

            - Des mesures pour la relance du logement et du bâtiment, dont la construction ou l'acquisition par l'Etat de 100.000 logements sociaux dans les deux prochaines années.

            - Le versement fin mars d'une prime de 200 euros aux ménages les plus pauvres.  

            Le plan Sarkozy devrait creuser le déficit public français qui atteindra 3,9% % du PIB en 2009, selon l'Elysée, soit très nettement au-dessus de la limite de 3% fixée par les règles européennes. Les Européens ont cependant décidé, face à la crise, d'appliquer ces règles budgétaires avec souplesse.

La France a échappé jusqu'à présent de justesse à la récession, grâce à une légère progression de son économie de 0,1% au troisième trimestre. Mais elle s'attend à une contraction de son activité sur l'ensemble de l'année 2009 et à une nette aggravation du chômage.

 



07/12/2008
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