Chronique 2001 - 2010.

CHRONIQUE DE LA MEMOIRE ET DES LIEUX DE MEMOIRE MILITAIRES.



2001


25 septembre 2001. France, Guerre d’Algérie, mémoire.

Organisation dans de nombreuses villes de France de la 1ere journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives.


2002


17 mars 2002. France, Guerre d’Algérie, lieu de mémoire.

A Caumont (02), inauguration d’une stèle à la mémoire des victimes des combats en AFN (Algérie, Maroc, Tunisie).


14 septembre 2002. France, Génocide arménien, lieu de mémoire.

A Cannes (06), à l’initiative de l’Union des Arméniens de Cannes et des environs, inauguration d’un monument à la mémoire des Arméniens victimes des 1ere et 2e Guerres mondiales.


5 décembre 2002. France, Guerre d’Algérie, lieu de mémoire.

A Paris, quai Branly, inauguration du monument national aux Victimes d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie).

Ce mémorial est l’œuvre de Gérard Collin-Thiébaut. Il se présente sous la forme de trois afficheurs électroniques verticaux enchâssés dans 3 colonnes de 5,85 mètres de haut, faisant défiler, dans les couleurs tricolores des informations relatives aux personnels et aux événements de ces conflits.

- Sur la première colonne (bleu), défilent en continu les noms et prénoms des 23000 soldats et harkis morts pour la France.

- Sur la deuxième colonne (blanc), défilent des messages rappelant la période de la guerre d’Algérie et le souvenir des disparus après le cessez le feu.

- Sur la troisième colonne (rouge), une borne interactive permet au visiteur de rechercher le nom d’un soldat parmi l’ensemble de la liste.

Au sol se trouve l’inscription suivante : « A la mémoire des combattants morts pour la France lors de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, et à celles de tous les membres des forces supplétives, tués après le cessez le feu en Algérie, dont beaucoup n’ont pas été identifiés. »

Sur une plaque se trouve une autre inscription « La Nation associe les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d’exactions commis durant la guerre d’Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d’Evian, ainsi que les victimes civiles des combats du Maroc et de Tunisie, à l’hommage rendu aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord. »

2003


31 mars 2003. France, Guerre Algérie, législation.

Décret instituant une Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives.

Le Président de la République, sur le rapport du Premier ministre, de la ministre de la défense et du secrétaire d’Etat aux anciens combattants, vu l’article 37 de la Constitution, Décrète.

Art 1. Il est institué une Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives en reconnaissance des sacrifices qu’ils ont consentis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d’Algérie.

Cette journée est fixée au 25 septembre.

Art 2. Chaque année, à cette date, une cérémonie officielle est organisée à Paris. Une cérémonie analogue a lieu dans chaque département dont l’organisation est confiée au préfet.


26 septembre 2003. France, Guerre d’Algérie, Législation, Mémoire.

Décret instituant une journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre de chaque année. (n°2003-925).

Art 1. Il est institué une journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.

Cette journée est fixée au 5 décembre.

Art 2. Chaque année à cette date, une cérémonie officielle est organisée à Paris. Une cérémonie analogue a lieu dans chaque département….

Cette date du 5 décembre fait référence à la date de l’inauguration du monument du quai Branly l’année précédente.


18 octobre 2003. France, Tous conflits, législation.

Arrêté portant création du site Internet « Mémoire des hommes. »


5 novembre 2003. France, Tous conflits, mémoire.

Inauguration du site Internet « Mémoire des hommes par Monsieur Hamlaoui Mékachera, Ministre délégué aux Anciens combattants, avec la mise en ligne de la base des « Morts pour la France » de la Première guerre mondiale.


3 décembre 2003. France, 1ere Guerre mondiale, Poilus.

Décès de Maurice Pairon né le 29 décembre 1898 à Claudon (88). Mobilisé en 1917, il sert au 149e RI. Il est le dernier poilu vosgien.


11 décembre 2003. France, 2e Guerre mondiale, législation.

Décret instituant une Journée nationale d’hommage aux déportés.

"La France a retenu la date du 27 janvier, anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, pour cette journée de la mémoire. [...] Cette journée de la mémoire devra faire prendre conscience que le mal absolu existe et que le relativisme n’est pas compatible avec les valeurs de la République. En même temps, il faut montrer que l’horreur s’inscrit dans une histoire qu’il convient d’approcher avec méthode, sans dérive ni erreur. Ainsi appartient-il à notre institution de faire réfléchir les élèves à l’Europe du XXème siècle, avec ses guerres et ses tragédies, mais aussi à ses tentatives de synthèse autour des valeurs des droits de l’homme et à sa marche vers l’unité. Il est nécessaire de montrer aux jeunes que ces valeurs ne sont pas de simples mots. Leur respect dans tous les pays du monde est fondamental et nécessite de la part de chacun d’être attentif à ce qui menace ces valeurs et actif pour les défendre." (B.O. n°46 du 11 décembre 2003)


Autres événements de 2003.


France. Publication d’un dictionnaire des « Justes de France » comportant une liste de plus de 2000 noms de « Justes ».


2005


27 janvier 2005. France, Shoah, lieu de mémoire.

A Paris, 17 rue Geoffroy l’Asnier (4e), inauguration du mémorial de la Shoah.

Cette institution prend la suite du CDJC (Centre de Documentation Juive Contemporaine) et du mémorial juif inconnu.


23 février 2005. France, Guerre d’Algérie, législation, Mémoire.

Loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.

Voir article spécial.


7 avril 2005. France, 1ere Guerre mondiale, Poilus.

Décès de Charles Kuentz, né le 18 février 1897 en Alsace. Il fut le dernier combattant français de l’armée impériale allemande. Il participera ensuite à la Deuxième guerre mondiale du côté français cette fois.


8 juin 2005. France, Guerre Indochine, législation, mémoire.

Instauration d’une journée d’hommage aux morts en Indochine qui sera célébrée tous les ans le 8 juin.


23 août 2005. Sénégal, 1ere et 2e Guerre mondiale, mémoire.

Le président Abdoulaye Wade institue une journée d’hommage aux Tirailleurs africains qui se déroulera tous les 23 août.


3 novembre 2005. France, 2e Guerre mondiale, lieu de mémoire.

Inauguration par le président Chirac du Centre européen du résistant déporté situé au camp du Struthof (67)


2006


14 juin 2006. France, Shoah, lieu de mémoire.

A Paris, en bordure de l’allée des Justes (4e), inauguration du « Mur des Justes » qui recense 2693 Justes français (par années et ordres alphabétique)


18 juin 2006. France, 2e Guerre mondiale, lieu de mémoire.

A Laon (02), inauguration de la stèle aux 4 maréchaux (esplanade du monument aux morts) dédiée aux maréchaux Alphonse Juin, Jean de Lattre de Tassigny, Koenig et Leclerc.


2007


18 janvier 2007. France, Shoah, mémoire.

A Paris, le président Chirac, accompagné de Simone Veil présidente de la fondation pour la mémoire de la Shoah, inaugure une inscription dans la crypte du Panthéon qui rend hommage aux Justes de France.

« Sous la chape de haine et de nuit tombé sur la France dans les années d’occupation, des lumières, par milliers, refusèrent de s’éteindre. Nommés « Justes parmi les Nations » ou restés anonymes, des femmes et des hommes, de toutes origines et de toutes conditions, ont sauvé des Juifs des persécutions antisémites et des camps d’extermination, bravant les risques encourus, ils ont incarné l’honneur de la France, ses valeurs de justice, de tolérance et d’humanité. »


21 mars 2007. France, 2e Guerre mondiale, Hommage national.

Hommage national aux Invalides à Lucie Aubrac décédée le 15 mars.


Mars 2007. France, Tous conflits, mémoire.

Le président de la section UNC de Plombières les Bains (Vosges) rencontre les élèves du collège de la ville pour leur présenter le rôle et la fonction de porte drapeau. 24 garçons et filles se portent volontaires pour assurer la relève.


6 avril 2007. France, Shoah, mémoire.

Le président Chirac décide de décerner la Légion d’honneur, y compris à titre posthume, à tous les « Justes de France ».

« En contribuant, aux heures les plus sombres de notre histoire, à sauver les trois quarts des Juifs de France de la déportation, et donc d’une mort presque certaine, ces femmes et ces hommes ont incarné les valeurs qui fondent la Nation et la République. Ils font profondément honneur à la France. »


2008


Février 2008. France, Shoah, lieu de mémoire.

A Compiègne (60), inauguration du mémorial de l’internement et de la déportation.

Ce mémorial est installé sur l’emplacement de l’ancien camp de Royallieu qui à partir de juin 1941, va être transformé en camp de transit contrôlé par l’armée allemande pour l’internement des prisonniers politiques. Plus de 45.000 résistants, ressortissants étrangers, civils juifs, militants syndicaux et politiques vont transiter par ce camp avant d’être le plus souvent déportés vers les camps de concentration ou d’extermination.

C’est de ce camp que partira en mars 1942, le premier convoi de France à destination d’Auschwitz avec un millier de déportés juifs à son bord.


12 mars 2008. France, 1ere Guerre Mondiale, Poilus.

Décès de Lazare Ponticelli, né le 7 décembre 1897 en Italie. Immigré en France en 1907, il s’engage dans la Légion étrangère dès août 1914 et combat durant tout le conflit. A la fin de l’année 1915, il est obligé de regagner son pays d’origine et poursuit la guerre dans l’armée italienne (3e Régiment de Chasseurs Alpins).

Il est considéré comme le dernier poilu français.


11 mai 2008. France, 1ere Guerre mondiale, mémoire.

Jean Marie Bockel, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants déclare dans une interview sur RTL annonce qu’il lance une réflexion sur la réhabilitation de certains soldats qui se sont mutinés durant la Première guerre mondiale. Il souhaite relancer le débat sur ce sujet.

« Nous sommes en train d’examiner l’ensemble du dossier de façon extrêmement précise (afin) de prendre une orientation » d’ici le 11 novembre.


2 août 2008. France, associations.

Création de l’Union Nationale des Combattants Opérations Extérieures (UNC-OPEX). Elle entend rassembler tous les militaires des forces armées françaises d’active et de réserve qui ont participé à des OPEX de paix ou humanitaires dans le but de défendre leurs intérêts moraux, sociaux et matériels.


23 août 2008. France, 1ere et 2e Guerre mondiale, mémoire.

A la nécropole nationale du Courmeau (33) où reposent plus de 1000 soldats africains de la 1ere Guerre mondiale, l’UNC commémore la journée d’hommage aux Tirailleurs africains.


12 septembre 2008. France, Guerre d’Algérie, mémoire.

Pour la première fois depuis les événements, une chaîne de télévision française (France 3) diffuse un documentaire sur le massacre de la rue d’Isly du 26 mars 1962. « Le massacre de la rue d’Isly » de Christophe Weber.


24 septembre 2008. France, 1ere Guerre mondiale, lieu de mémoire.

A Ville devant Chaumont (55), le secrétaire d’Etat chargé de la Défense et des Anciens combattants Jean-Marie Bockel inaugure un monument en hommage à Henry Gunther, dernier soldat américain tué lors de la 1ere Guerre mondiale.

Henry Gunther, 23 ans, débarqué en France le 11 juillet 1918 était dans les tranchées à Chaumont devant Damvillers (près de Verdun). Son unité avait été informée de l’entrée en vigueur de l’armistice à 11 heures. Malgré cela, quelques minutes avant 11 heures, Henry Gunther s’était approché des tranchées allemandes baïonnette au canon et avait poursuivi son chemin malgré des tirs de semonce. Poursuivant sa progression il avait été tué de 5 balles de mitrailleuses et déclaré le dernier soldat américain tué sur le sol français.


7 octobre 2008. États-Unis, 1ere Guerre mondiale, lieu de mémoire.

A Binarville (51), en Argonne, inauguration d’une stèle en mémoire du « Lost Bataillon » de l’US Army qui fut isolé et ne se rendit pas du 2 au 7 octobre 1918.

Lorsqu’il fut délivré, il ne comptait plus que 164 valides et 33 blessés sur un effectif de départ de 700 hommes.


9 novembre 2008. France, 1ere Guerre mondiale, Poilus.

Décès de Fernand Goux, né le 31 décembre 1899 à Sceaux du Gâtinais (Loiret). Il est incorporé le 19 avril 1918 dans le 85e RI. Il effectue des missions en arrière des lignes (ravitaillement des troupes, enterrement des soldats tués au front, garde de mutins français). Bien qu’ayant participé à « la campagne contre l’Allemagne du 16 avril 1918 au 21 octobre 1919 », il ne possédait pas le statut officiel d’ancien combattant français de la guerre 1914-1918.


15 novembre 2008. France, 1ere Guerre mondiale, Poilus.

Décès de Pierre Picault né à Bou (Loiret) le 27 février 1899. Il est incorporé le 15 avril 1918 au 83e régiment d’artillerie lourde et participe à des missions à l’arrière du front. Bien qu’ayant participé à « la campagne contre l’Allemagne du 16 avril 1918 au 21 octobre 1919 », il ne possédait pas le statut officiel d’ancien combattant français de la guerre 1914-1918.


9 au 12 décembre 2008. France/Corée du Sud, Guerre de Corée, Lieu de mémoire.

Voyage du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel en Corée du Sud. Il inaugure deux monuments à la mémoire des Français du Bataillon de Corée, l’un à Panmunjom et l’autre à Arrow Head.


2010


14 janvier 2010. France, Guerre d’Algérie, mémoire.

La FNACA publie un communiqué ou elle « s’élève avec force contre le projet annoncé par M Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants, lors de la cérémonie du 5 décembre dernier, visant à faire inscrire les noms des victimes civiles du drame de la rue d’Isly le 26 mars 1962, sur la colonne centrale du Mémorial National de la guerre d’Algérie.

Cette initiative serait ressentie comme une véritable insulte à l’Armée française, restée loyale à l’égard des institutions Républicaines dans cette période perturbée par les exactions de l’OAS.

La FNACA rappelle que le Mémorial National de la guerre d’Algérie, érigé quai Branly après de nombreuses années de démarches, est dédié aux seuls militaires et supplétifs « Morts pour la France » durant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie. ….. »


17 février 2010. France, Guerre d’Algérie, mémoire.

Dans un communiqué, la FNACA « s’indigne de la montée d’une certaine intolérance et dénonce l’agressivité manifestée dans les milieux extrémistes à l’égard de la commémoration du 19 mars » à laquelle elle rappelle son attachement.


2 mars 2010. France, Guerre d’Algérie, mémoire.

Réponse d’Hubert Falco au communiqué de la FNACA du 14 janvier.

« La colonne blanche accueillera donc, sur demande des familles ou d’associations représentatives, les noms des victimes civiles françaises, quelle que soit la partie au conflit responsable de leur mort, dès lors que l’instruction qui sera menée par mes services montrera qu’il s’agit bien de victimes innocentes, c'est-à-dire de personnes qui n’étaient pas des activistes, ni du FLN, ni de l’OAS »


19 mars 2010. France, Guerre d’Algérie, mémoire.

A Claviers (83), une centaine de personnes réunies pour commémorer le cessez le feu en Algérie se trouve face à un collectif « anti 19 mars » composé de pieds noirs et harkis venus de différentes localités du Sud Est pour dénoncer « cette commémoration honteuse ».


26 mars 2010. France, Guerre d’Algérie, mémoire.

Le président Sarkozy et son gouvernement décident d’inscrire les noms de victimes civiles de la manifestation de la rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962, sur la deuxième colonne du monument national d’Afrique du Nord quai Branly à Paris.

Ce jour là le service d’ordre, composé de militaires non formés au maintien de l’ordre, ouvre le feu sur une manifestation de civils non armés qui tentent de forcer les barrages. Des coups de feu d’origine inconnue sont à l’origine de la fusillade.

Le bilan officiel de la fusillade fait état de 46 morts et de 150 blessés. Le grand reporter Jean Pax Méfret parle de 80 morts et 200 blessés et l’association des victimes du 26 mars avance pour sa part un bilan de 62 morts.


26 mars 2010. France, Guerre d’Algérie, mémoire.

Communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme.

« En dépit des protestations exprimées parles associations de victimes de l’OAS (notamment l’Ampromevo) ainsi que les organisations d’anciens combattants de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie (Ufac, Fnaca, Ara etc...), le président de la République et son gouvernement ont décidé d’inscrire sur la colonne centrale du Mémorial quai Branly, voué aux morts de ces conflits, les noms des victimes civiles de la manifestation appelée par l’OAS, rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962, l’occasion du 48e anniversaire.

Si la Ligue des Droits de l’Homme s’incline devant la mémoire des civils victimes de ce tragique événement, elle rappelle, d’une part, que, durant toute la durée de la guerre d’Algérie et les mois qui ont suivi le cessez le feu, les populations civiles ayant subi des massacres ou des exactions et les personnes disparues ont été extrêmement nombreuses et se comptent par centaines de milliers, et, d’autre part, que la manifestation de la rue d’Isly du 26 mars 1962 avait été organisée par l’OAS dans le cadre d’un mouvement insurrectionnel armé contre les autorités de la République pour s’opposer au choix politique de la paix et de l’indépendance de l’Algérie approuvé très largement par le peuple français.

Dans ces conditions, ouvrir ce mémorial, voué jusque-là aux victimes combattantes de l’armée française et de ses forces supplétives, aux seules victimes civiles d’une manifestation organisée par une organisation terroriste qui n’a pas hésité à ouvrir le feu sur des soldats français, ne peut que susciter nos plus vives protestations.

Nous ne pouvons y voir qu’une nouvelle tentative du pouvoir politique pour chercher à satisfaire les demandes d’un lobby nostalgique de la colonisation qui cherche à parler au nom des rapatriés d’Algérie et est lié à l’extrême droite. »


8 mai 2010. France, 2e Guerre mondiale, mémoire.

A Colmar (68), le président Sarkozy en déplacement déclare au sujet des Alsaciens enrôlés de force dans l’armée allemande.

« Ces malgré nous ne furent pas des traîtres mais au contraire les victimes d’un véritable crime de guerre.


8 juillet 2010. France, 2e Guerre mondiale, lieu de mémoire.

Classement à l'inventaire des monuments historiques des ruines du camp de concentration de Montreuil-Bellay (49) pour éviter leur disparition. Ce camp pour « individus sans domicile fixe, nomades et forains » avait été ouvert par les autorités de Vichy le 8 novembre 1941. Il fonctionnera jusqu'au 16 janvier 1945. Plus de 3000 personnes passèrent par ce camp.

Ce camp a été le plus grand camp d'internement de Tziganes en France. Ce classement marque aussi, pour la première fois en France, la reconnaissance de l'existence de ce type de camp.



Dernière mise à jour : 29 avril 2014



27/06/2013
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