Un camp de concentration : le Struthof



Plan allemand du camp
Plan allemand du camp :

Le camp de concentration du Struthof est construit dans les Vosges versant alsacien sur la commune de Natzwiller (commune vosgienne annexée par l'Allemmagne en 1871)


Maquette générale du camp
Maquette générale du camp :

Il ouvre le 21 avril 1941 dans le but de fournir les pierres nécessaires à la reconstruction des villes allemandes victimes des bombardements alliés. 


Maquette de la partie du camp des déportés
Maquette de la partie du camp des déportés :

Prévu initialement pour 2000 détenus, il en compte 7000 à la fin du mois d'août 1944, répartis dans les barraquements du camp et dans 70 kommandos (camps annexes) situés en Alsace, Moselle et Allemagne. 


Entrée du camp vue de l'intérieur. 


C'est un camp construit en pente, comprenant 7 terrasses occupées chacune par deux barraques. 


Camp vu du haut.
Camp vu du haut. :

Tout à fait en bas, 2 barraques abritent, à gauche un bloc cellulaire, à droite le four crématoire et les installations "médicales".


Camp vu du bas.
Camp vu du bas. :

Actuellement, seuls deux barraquements ont été conservés au niveau supérieur, celui de gauche étant celui des cuisines du camp. 

Tout au fond on peut apercevoir le mémorial de la déportation. 


L'enceinte
L'enceinte :

Elle était composée de 2 clotures de fils barbelés distantes de plusieurs mètres.


Les barraques
Les barraques :

Les déportés étaient entassés dans de longues barraques ...


Les barraques (intérieur)
Les barraques (intérieur) :

.... et dormaient sur trois niveaux à plusieurs par lit.


Travaux
Travaux :

Ce rouleau compresseur utilisé pour l'aménagement des routes était mû par la traction humaine.


Cellule individuelle.
Cellule individuelle. :

Les manquements au réglement intérieur du camp étaient punis de peines de prison. Les détenus les plus récalcitrants étaient enfermés dans des cellules individuelles où ils ne pouvaient tenir, ni debout ni allongé.  


Chevalet de bastonnade.
Chevalet de bastonnade. :

Certains déportés pouvaient subir le supplice du chevalet de bastonnade. Ils étaient attachés buste contre les lattes, les pieds pris à l'intérieur d'une planche, pour recevoir de 10 à 50 coups de nerf de boeuf sur les reins. Beaucoup mourraient ou s'évanouissaient avant la fin du supplice.   


Le gibet
Le gibet :

Certains déportés pouvaient être exécutés par pendaison, toujours en public.


Le crématorium
Le crématorium :

La barraque du crématorium servait à différents usages qui devaienjt rester discrets et secrets.


Salle d'exécution.
Salle d'exécution. :

Une salle était destinée aux exécutions avec au milieu un puisard destiné à l'écoulement du sang.


Salle  "d'expérimentation"
Salle "d'expérimentation" :

Le crématorium disposait d'une salle d'opération, d'expérimentation et d'autopsie.

Dans cette salle, le professeur Hirt de l'institut anatomique de Strasbourg et son adjoint le professeur Wiener effectuent des recherches pour valider les théories racistes allemandes.

Le professeur Haagen épidémiologiste pratrique des expériences sur le typhus, provoquant par ailleurs une épidémie durant l'été 1944. 

Le professeur Bickenbach effectue des recherches sur le traitement des gazés.

Ces "expériences" entraînent de nombreux décès et les déportés survivants furent le plus souvent exécutés à l'issue de celles ci.


La Résistance.
La Résistance. :

En août et septembre 1944, de nombreux résistants sont exécutés au Struthof.

33 membres du GMAV (Groupe Mobile Alsace Vosges)....


La Résistance
La Résistance :

107 membres du réseau Alliance, service de rensneignement.


La Résistance.
La Résistance. :

4 femmes résistantes parachutées en France quelques temps plus tôt.