Dictionnaire de géopolitique

Dictionnaire de géopolitique. 

 

 

Al-Qaida. Al-Qaïda (en arabe « la base ») est une organisation terroriste islamiste fondée en 1987 par le cheikh Abdullah Yusuf Azzam  et son élève Oussama ben Laden. D'inspiration salafiste djihadiste , Al-Qaïda a ses racines chez des penseurs islamistes radicaux tels qu’aboutir Qatada, Abou Moussab al-Souri ou Abou Mohammed al-Maqdissi. Il considère que les gouvernements  « croisés »  (occidentaux), avec à leur tête celui des Etats-Unis interfèrent dans les affaires intérieures des nations islamiques et ce dans l'intérêt unique des sociétés occidentales. Il a recours au terrorisme. Al-Qaïda émerge de l'organisation Maktab al-Khadamat   constituée pendant la première guerre d’Afghanistan par Azzam pour alimenter la résistance afghane contre les forces armées d’URSS. Maktab al-Khadamāt servait à relayer de multiples dons en provenance de pays islamiques. Les actions revendiquées au nom d'Al-Qaïda sont considérées comme des actes terroristes par l'essentiel des États et des observateurs de l’ONU. Le groupe est placé sur la liste officielle des organisations terroristes des Etats-Unis, du Canada, de l’Union européenne, du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Russie, de l’Inde et de la Turquie. 

Groupes liés à Al-Qaida : 

  • Parti islamique du Turkestan (Afghanistan et Syrie)

  • Mouvement islamique d’Ouzbékistan (Ouzbekistan)

  • Emirat islamique d’Afghanistan. 

  • Réseau Haqqani (Afghanistan)

  • Tehrik-e-Taliban (Zones tribales du Pakistan)

  • Al Qaida dans le sous-continent indien (AQIS)

  • Bataillon Iman Chamil (Russie)

  • Bataillons kurdes (Kurdistan irakien)

  • Hourras al Din (Syrie)

  • Brigades Abdullah Azzam (Liban)

  • Djihad islamique égyptien. 

  • Al-Qaida dans la péninsule du Sinaï (AQPS)

  • Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA) (Yemen)

  • Shebab (Yemen)

  • Groupe islamique combattant marocain. 

  • Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) (Mali, Niger, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire)

 

ANZUS. Australia, New Zealand, United States Security Treaty (Pacte militaire entre l’Australie, la Nouvelle-Zelande et les Etats-Unis)

Ce pacte a été signé à San Francisco le 1er septembre 1951 pour contrer une éventuelle renaissance du militarisme japonais. Au moment de la Guerre froide, le traité se transforme en alliance de containment face au développement du communisme en Asie. 

En 1985, une rupture se produit entre les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande qui refuse l’accès à ses eaux territoriales à tout navire muni d’une propulsion nucléaire ou d’armes nucléaires. 

 

Arctique (Conseil de l’). Conseil fondé en 1996 par la déclaration d’Ottawa qui réunit les pays dont les frontières jouxtent le cercle polaire est un lieu de coopération et de dialogue important pour la gestion des relations géographiques et stratégiques dans cette région du globe de plus en plus convoitée. 

Il comprend : Etats-Unis, Russie, Suède, Danemark, FinlandeIslandeCanada, Norvège.

La présidence est tournante pour deux ans. 

 

Armes conventionnelles. Armes de guerre conformes aux conventions internationales qui régissent les guerres. Elles sont parfois appelées armes classiques. 

 

Armes non conventionnelles. Sont considérées comme armes non conventionnelles, les armes énumérées dans la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’empli de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination. Cette Convention signée à Genève le 10 octobre 1980 est entrée en vigueur le 2 décembre 1983. 

Son objectif principal est d’interdire ou de limiter l’utilisation de certaines armes conventionnelles considérées comme pouvant provoquer des dommages excessifs ou inutiles aux combattants ou comme pouvant frapper de manière indiscriminée les personnes impliquées dans les conflits armée-s et celles qui ne le sont pas. 

La Convention ne reprend que des dispositions générales qui sont détaillées dans des protocoles :

  • Protocole I relatif aux éclats non localisables signé le 10 octobre 1980 et entré en vigueur le 2 décembre 1983. Il a pour ambition d’interdire l’emploi de toute arme dont l’effet principal est de blesser par des éclats qui ne sont pas localisables au rayon X (petits éclats de verre ou de plastique)

  • Protocole II sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des mines, pièges et autres dispositifs signé le 10 octobre 1980 et entré en vigueur le 2 décembre 1983. Il définit des restrictions dans l’utilisation des mines (et des pièges apparentés), notamment en prévoyant qu’elles soient équipées de mécanismes d’autodestruction ou d’autodésactivation et qu’elles soient détectables. Des dispositions sont aussi prévues pour la signalisation des champs de mines. 

  • Protocole III sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des armes incendiaires signé le 10 octobre 1980 et entrée en vigueur le 2 décembre 1983. Ce protocole interdit l’utilisation des armes incendiaires (bombes au phosphore, napalm) contre des civils ou contre des cibles militaires situées à l’intérieur de concentrations civiles. Mais le texte ne couvre que les armes utilisées intentionnellement pour incendier une cible mais pas celles qui les enflamment de manière collatérale. Les dispositifs utilisant du phosphore blanc pour ses propriétés fumigènes ou éclairantes peuvent être utilisés. 

  • Protocole IV relatif aux armes à laser aveuglantes signé le 13 octobre 1995 et entré en vigueur le 30 juillet 1998. Il interdit « d’employer des armes à laser spécifiquement conçues de telle façon que leur seule fonction de combat ou ne de leurs fonctions soit de provoquer la cité permanente chez des personnes dont la vision est non améliorée, c’est-à-dire qui regardent à l’oeil ou qui portantes verres correcteurs. » 

  • Protocole V relatif aux restes explosifs de guerre, signé le 28 novembre 2003 et entrée en vigueur le 12 novembre 2006. Il réglemente la question des rires explosifs de guerre (comme les sous-munitions ou les obus qui demeurent sur les champs de bataille après la fin des hostilités) en requérant des Etats parties qu’ils mettent en place des mesures afin de réduire les risques liés à ce type d’armes après la fin des conflits. 

 

Califat. Un califat est le territoire et la population musulmane qui y vit, reconnaissant l’autorité d’un calife, littéralement un successeur de Mahomet, dans l’exercice politique du pouvoir. 

Ce mot sert aussi à désigner le régime politique lui-même et la période pendant laquelle il s’exerce. 

 

CEI. Communauté des Etats indépendants. 

La CEI est une collectivité intergouvernementale de coopération dont l’identité politique et juridique reste floue. Elle a été créée en URSS le 8 décembre 1991, 17 jours avant sa dissolution par le traité de Minsk conclu entre Boris Eltsine (président de la RSFS de Russie), Leonid Kravtchouk (président de la RSS d’Ukraine) et Stanislas Chouchkievitch (président du parlement de la RSS de Biélorussie qui publièrent à ce moment là une déclaration appelant à la dissolution de l’URSS. L’accord constitutif de la CEI était supposé faciliter l’accès à l’indépendance des républiques soviétiques et développer la coopération multilatérale.

Le 21 décembre 1991, lors du sommet d’Alma-Ata, la CEI est élargie à l’Arménie, à l’Azerbaïdjan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, à la Moldavie, au Turkménistan, au Tadjikistan et à l’Ouzbékistan, alors que l’Ukraine, la Russie et la Biélorussie reçoivent le statut de membre fondateur de la Communauté. 

Le traité d’Alma-Ata, conclu lors de ce sommet, confirme le traité de Minsk, et prévoit la création de deux organes exécutifs de la CEI : 

  • Le Conseil des chefs d’État et des chefs de gouvernement). 

  • Un commandement militaire unifié. 

Lors du sommet d’Alma-Ata, un accord fut également conclu entre les quatre puissances nucléaires de la CEI (la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan) sur l’instauration d'un commandement unique des forces nucléaires stratégiques. Ces accords assuraient de jure  la continuité de fonctionnement de facto de l'exécutif politique et militaire de l'URSS qui, à ce moment, était toujours (pour encore trois jours) le sujet de droit international  au sein duquel la CEI s'est constituée et élargie. 

Le 20 mars 1992. Fondation à Kiev de la force collective de maintien de la paix de la CEI. 

Le 23 octobre 1993, la Géorgie est contrainte de demander son adhésion à la CEI, en échange d’une intervention militaire russe devant stabiliser la situation politique en Abkhazie et en Ossétie du Sud. 

Le 14 août 2008, à la suite des affrontements avec la Russie, le Parlement de Géorgie vote son départ de la CEI. 

Le 19 mars 2014 à la suite de la crise de Crimée ayant mené au rattachement de la péninsule à la Russie, l’Ukraine annonce qu’elle quitte l’organisation. Annonce réalisée le 19 mai 2018. 

Actuellement la CEI regroupe : la RussieBiélorussieKazakhstan, AzerbaïdjanTurkménistan, Arménie,Moldavie, OuzbekistanKirghizistanTadjikistan.

 

Chiisme. Le mot « chiisme » dérive du terme shi'a (mot arabe) qui désigne à l’origine un groupe de partisans. Le terme « chiites » signifie « partisans, disciples, suiveurs ». Le Coran cite qu'une partie des serviteurs vertueux étaient les schi'a, ce mot étant traduit en français par « partisans » ou « disciples ».

Le chiisme constitue l’une des deux principales branches de l’Islam. Il regroupe environ 10 à 15% des musulmans. La première communauté chiite se trouve en Iran où elle représente 90% de la population du pays et environ 40% de la population chiite mondiale. Les autres chiites se répartissent entre l’Irak, l’Azerbaïdjan, le Pakistan, l’Inde, la Turquie, Bahrein, au Liban et en Afghanistan. 

Officiellement, le mot « chi'ite » est un mot employé dans le Coran pour des prophètes renommés tout comme pour ceux qui les suivent.

Au commencement de l’histoire islamique, le terme « shî`ite » fut utilisé dans son sens originel ou littéral pour désigner des partisans de différentes personnes.

Le terme a acquis graduellement le sens secondaire de partisans d’Alid, ceux qui croient en son imamat 

Les chiites sont ceux qui ont les croyances suivantes sur la succession de Mahomet : 

  1. La succession de Mahomet est une désignation divine ;

  2. Comme Mahomet a été choisi par Dieu, son successeur ou imam doit aussi être choisi par Dieu et puis inspiré à Mahomet ;

  3. Le successeur immédiat de Mahomet est Ali ;

  4. Le successeur doit être infaillible. 

 

COP. Conférence of Parties (Conférence des parties) 

 

Corvette. Dans la terminologie actuelle, une corvette est un navire de guerre de moyenne importance entre le patrouilleur et la frégate, mesurant de 80 à 130m et jusqu’à 2000 t. Il est conçu pour la protection d’une force navale, d’un convoi de navires marchands ou la surveillance d’une zone 

 

Crime contre l’humanité.

 

Crime de guerre.

 

Cyberguerre. La Cyberguerre consiste en l’utilisation d’ordinateurs et d’internet pour mener une guerre dans le cyberespace « ensemble de données numérisées constituant un univers d’information et un milieu de communication, lié à l’interconnexion mondiale des ordinateurs. » Il existe de nombreuses méthodes d’attaques :

  • Le vandalisme : attaques visant à modifier ou défigurer des pages web, ou les attaques de déni de service (rendre indisponible un service). Ce type est simple à combattre et cause généralement peu de dommages 

  • La propagande et la désinformation : des messages politiques (ou autres) peuvent « bombarder » tout utilisateur de l'Internet.

  • L’espionnage politique/industriel ou la collecte de données (à l'aide de chevaux de Troie et de spywares) : des informations confidentielles qui ne sont pas correctement sécurisées peuvent être interceptées et modifiées, rendant possible l’espionnage d'un bout à l'autre du monde.

  • L’arrêt ou le sabotage  d'équipements : les activités militaires qui mettent en œuvre des ordinateurs et des satellites  permettant de coordonner des moyens de défense sont particulièrement visés par ce type d'attaques. Les ordres et les communications peuvent être interceptés ou modifiés, mettant ainsi les troupes en danger. 

  • Attaques d’infrastructures sensibles : centrales électriques, distribution d'eau, oléoducs et pétroliers, communications et moyens de transports sont vulnérables à ce genre d'attaques. 

 

Daech ou Daesh. Voir Etat islamique. 

 

Destroyer. Dans la terminologie actuelle, un destroyer est un navire de guerre capable de défendre un groupe de bâtiments (militaires ou civils) contre toute menace, comme d’attaquer un groupe de navires moyennement défendus. Il possède des moyens de lutte anti aérienne, anti-sous-marine et anti-navire. 

 

Djihad.

 

Donbass.

 

Etat islamique. L'État islamique aussi appelé Daech (également orthographié Daesh), est une organisation terroriste, militaire et politique, d'idéologie salafiste djihadiste ayant proclamé le 29 juin 2014  l'instauration d'un califat sur les territoires sous son contrôle. De l'été 2014 au printemps 2019, il forme un port-Etat en Irak et en Syrie où il met en place un système totalitaire. Son essor est notamment lié aux déstabilisations géopolitiques causées par la guerre d’Irak et la guerre civile syrienne. 

Sa création remonte à 2006, lorsqu’Al-Qaida en Irak forme, avec cinq autres groupes djihadistes, le Conseil consultatif des moudjahidines en Irak.  Le 13 octobre 2006, le Conseil consultatif proclame l'État islamique d'Irak (EII), lequel se considère à partir de cette date comme le gouvernement légitime de l’Irak.

En 2012, l'EII commence à s'étendre en Syrie et, le 9 avril 2013, il devient l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) souvent désigné par son acronyme anglais ISIS (Islamic State of Iraq and Sham) ou par son acronyme arabe (‪Dāʿ‬) et transcrit Daʿech (en anglais Daʿesh), bien que cette dernière appellation soit rejetée par l'organisation.

Le 29 juin 2014, l'EIIL annonce le « rétablissement du califat » dans les territoires sous son contrôle, prend le nom d'« État islamique » et proclame son chef Abou Bakr al-Baghdadi, « calife » et successeur de Mahomet, sous le nom d’Ibrahim. Désormais rival d’Al-Qaida avec qui il est en conflit depuis janvier 2014, l'État islamique voit son influence s'étendre à plusieurs pays du monde musulman avec l’allégeance de nombreux groupes djihadistes . À partir de 2015, l'EIIL mène des attentats jusqu'en Europe et en Amérique du Nord. 

En Irak et en Syrie, l'EI atteint son expansion territoriale maximale en 2014 et 2015 avec la prise de nombreuses villes comme Falloujah, Raqqa, Manbil, Boukamal, Tikrit, Ramadi. 

À partir de 2015, avec une première défaite symbolique à Kabané, l'EI commence à perdre tout ou partie de ses conquêtes sous la pression de ses nombreux adversaires : les forces armées des gouvernements de l'Irak, de la Syrie et de la Turquie, les rebelles syriens, les milices chiites parrainées par l’Iran, les pesmergas du GRK, les groupes kurdes des YPG et du PKK et diverses autres milices. 

À partir d'août 2014, une coalition internationale  de vingt-deux pays menée par les Etats-Unis procède à une campagne de frappes aériennes contre l'EI. 

La Russie intervient à son tour en Syrie en septembre 2015. Mossoul, la plus grande ville contrôlée par l'État islamique, est reprise par l'armée irakienne en juillet 2017, tandis que Raqqa, sa « capitale » syrienne, est prise par les Forces démocratiques syriennes en octobre de la même année. L'EI perd ses derniers territoires en Irak en décembre 2017 et en Syrie en mars 2019. 

Le chef de l'organisation, Abou Bakr al-Baghdadi, trouve la mort lors d’une opération menée par les forces spéciales américaines à Baricha en Syrie le 27 octobre 2019. 

L'État islamique est classé comme organisation terroriste par de nombreux États et est accusé par les Nations Unies, la Ligue arabe, les Etats-Unis et l’Union européenne  d'être responsable de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de nettoyage ethnique et de génocide. Il pratique également la destruction de vestiges archéologiques millénaires dans les territoires qu'il contrôle.

Groupes liés à l’Etat islamique. 

  • Moudjahidines Tunisie Kairouan. 

  • Menaka et Mopti (Mali, Burkina, Niger)

  • Etat islamique en Afrique de l’Ouest (dont Boko Haram, l’Etat islamique dans le Grand Sahara)

  • Bassin du Lac Tchad

  • Forces démocratiques alliées (République Démocratique du Congo)

  • Shebab. Ces groupes sont présents au Mozambique, en Somalie

  • Ansa Beit al Maqdis (Egypte)

  • Brigade du Cheikh Omar Hadid (Bande de Gaza)

  • Etat islamique de la province du Caucase. 

  • Wilayat (Turquie) 

  • Wilayat Hind (Afghanistan et Bangladesh)

  • Abou Sayyaf Maute (Philippines)

  • Jammah Ansharud Daulah et les Moudjahidines de l’est indonésien

  • Etat islamique province du Yemen. 

 

FINUL.

 

Format Normandie. Il s’agit de la configuration de la rencontre diplomatique à quatre pays adoptée pendant la guerre du Donbass qui rassemble la Russie, l’Ukraine, l’Allemagne et la France, ces deux derniers pays jouant un rôle de médiateur. 

Cette expression vient de la première réunion, semi-officielle, qui s’est tenue le 6 juin 2014, en marge de la célébration du 70e anniversaire du débarquement de Normandie, au château de Bénouville dans le Calvados. 

 

Frégate. Dans la terminologie actuelle, une frégate est un navire de guerre de surface de taille moyenne (entre 2000 et 7000 tonnes), dont les dimensions, les armes et les équipements lui permettent : 

  • De naviguer au large quelles que soient les conditions météorologiques.

  • D’attaquer et de se défendre contre des sous-marins, des aéronefs ou d’autres navire. 

  • Eventuellement d’attaquer des cibles terrestres. 

  • D’agir isolément ou au sein d’une force navale. 

 

Génocide.

 

Guerre asymétrique. Une guerre asymétrique est une guerre qui oppose la force armée d’un Etat à des combattants matériellement négligeables mais qui se servent des points faibles de l’adversaire pour parvenir à leur but souvent politique ou religieux. Les guerre asymétriques englobent notamment les guerres d’indépendance, le terrorisme ou la guérilla. Elle se distingue de la guerre entre Etats. (Ex : Guerre d’Indochine (1947-1954), Occupation de l’Irak à partir de 2003, Intfada)

 

Guerre hybride. La guerre hybride est une stratégie militaire qui associe des opérations de guerre conventionnelle, de guerre asymétrique et de cyberguerre. 

 

Ibadites. L’ibadisme est une tendance de l’Islam fondée moins de cinquante ans après la mort du prophète Mahomet. L’ibadisme a été chassé par d'autres courants musulmans pour ses pensées politiques : selon les ibadites, le commandeur des croyants ne doit pas être nécessairement de la lignée de Mahomet, ni d'une certaine ethnie ou couleur.

Le nom de ce courant dérive du nom d’Abdullah Ibn bad al-Tamini. Mais les disciples de ce courant estiment que le vrai fondateur de ce courant est Jabir Ibn Zaid al-Azdi originaire d’Oman. Il fut un des élèves d’Aicha la femme du prophète et d’Abdullah Ibn Abbas le cousin du prophète (et l'un des grands connaisseurs des principes islamiques après lui). 

L’école ibadite représente la vue islamique de la vie : principes, travail, égalité... Les ibadites, pendant toute leur histoire, ont développé les études islamiques et celles de la langue arabe. L'ibadisme est le courant dominant du sultanat d’Oman. Il est également présent dans certaines régions du Maghreb (région du Mzab, Ouargla en Algérie), mais à Djerba en Tunisie, en Tanzanie et au Kenya. 

Les ibadites ont leur propre école juridique et se considèrent de nos jours comme la cinquième école du sunnisme. 

 

Montego Bay (Convention de). La convention des Nations unies sur le droit de la mer signée à Montego Bay (Jamaïque) le 10 décembre 1982 identifie 5 espaces maritimes.

  • Les eaux intérieures sont constituées par les eaux situées en deçà de la limite basse des marées. 

  • La mer territoriale correspond à ce que l'on appelle les eaux territoriales. D'une distance de 12 milles soit environ 22 km. Elle peut-être élargie de 12 milles. Dans cette zone, la souveraineté de l'Etat s'applique totalement. 

  • La Zone Économique Exclusive et son prolongement éventuel. Il s'agit de l'espace maritime sur lequel l'état côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources. Cette zone est large de 200 milles (environ 370 km) et peut-être étendue sous certaines conditions à 350 milles (environ 650 km)

  • Le plateau continental. Situé au delà de la ZEE, l'Etat côtier dispose du droit d'exploiter les ressources économiques présentes, mais doit contribuer à un système de partage des revenus tirés des ressources minérales exploitées. 

  • La haute mer. Située au delà, elle échappe à toute autorité des Etats. Ses ressources sont gérées par une autorité internationale créée en 1994.

 

Nettoyage ethnique.

 

OTAN. Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. 

 

OTSC. Organisation du traité de sécurité collective. 

 

Patrouilleur. Dans la terminologie actuelle, un patrouilleur est un navire, généralement de moins de 1000 tonnes, mis en oeuvre pour assurer différentes missions de souveraineté notamment dans ses eaux intérieures ou son domaine maritime. Il existe aujourd’hui deux types de patrouilleurs :

  • Un petit navire de combat lance-missiles, rapide et furtif, destiné à la lutte anti-navires en eaux côtières et zones resserrées. 

  • Un bâtiment de service public faiblement armé utilisé pour des missions de sauvegarde maritime, de police et de surveillance des zones économiques (ZEE)

 

PKK.

 

Quad. Quadrilateral Security Dialogue (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité). 

Le Quad est une coopération informelle entre les Etats-Unis, le Japon, l’Australie et l’Inde, dans les années 2000 et 2010. Elle comprend des rencontres diplomatiques et des exercices militaires. Cette coopération est vue comme une réaction contre la puissance grandissante de la Chine.

 

RGPD. Règlement général sur la protection des données. 

Il s’agit d’un règlement de l’Union européenne qui constitue le texte de référence en matière de protection des données à caractère personnel. Il renforce et unifie la protection des données pour les individus au sein de l’Union européenne. 

Ce règlement a été définitivement adopté par le Parlement européen le 27 avril 2016 avec application de ses dispositions par les 27 Etats membres à compter du 25 mai 2018. 

 

Russie.

 

Salafisme djihadiste.

 

SNA. Sous-marin nucléaire d’attaque. 

 

SNLE. Sous-marin nucléaire lanceur d’engins. 

 

Sunnite

 

TPI. Tribunal pénal inernational. 

 

UE. Union européenne. 

 

URSS. Union des Républiques Socialistes Soviétiques. 

 

UNRWA. United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient)

 

YPG.

 

ZEE. (Zone économique exclusive). Voir Montego Bay (Convention)

 

Date de création. 3 mars 2022

2e modification : 10mars 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 



10/03/2022
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