Mémoire militaire. Chronique 1917 (Article)

CHRONIQUE 1917

 

 

1917

 

5 janvier 1917

 

Mémoire unité.

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 2e RMT. Le 15 décembre 1916, sous le commandement du lieutenant-colonel de Saint-Maurice, s'est lancé à l'attaque avec un superbe entrain malgré les difficultés du terrain et la violence du bombardement. Après avoir surmonté dès le début les résistances opiniâtres de l'ennemi, a atteint son objectif et s'y est maintenu malgré de violentes contre-attaques. A fait de nombreux prisonniers, capturé 9 canons et un matériel de guerre important. — ( Ordre du 5 janvier 1917. )

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 4e RMZT. Le 15 décembre 1916, sous l'habile et énergique commandement du lieutenant-colonel Vernois, a, d'un magnifique élan, enfoncé les lignes allemandes sur une profondeur de 2 kilomètres, s'emparant, malgré une vive résistance de l'ennemi, de trois organisations successives fortement retranchées, capturant 1,038 prisonniers dont 27 officiers et prenant ou détruisant 5 canons de 77, 10 canons de tranchée et un nombreux matériel de guerre. — ( Ordre du 5 janvier 1917. )

  • 3° Citation à l’ordre de l’armée du 3e RMZ. Le 15 décembre 1916, sous le commandement du lieutenant-colonel Philippe, s'est élancé avec enthousiasme à l'assaut des tranchées allemandes, en partant d'un terrain extraordinairement difficile, sous un bombardement violent et sous le feu des mitrailleuses. A emporté, d'un seul élan, les premières positions ennemies et, grâce à une manœuvre habile, après vingt-quatre heures de combats incessants, a atteint son objectif final à 3 kilomètres du point de départ. S'est emparé de dix pièces d'artillerie, de neuf mitrailleuses en action, prises de haute lutte, de dépôts de munitions considérables, faisant en outre, plusieurs centaines de prisonniers. — ( Ordre du 5 janvier 1917. )

 

11 janvier 1917

 

Mémoire unité.

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 8e BCP. Mentionné dans la citation suivante de la 42e division : division d'élite qui a pris la part la plus glorieuse à toutes les opérations les plus importantes de cette campagne : la Marne, l'Yser, l'Argonne, la Champagne, Verdun. Sous la direction énergique du général Deville, vient de donner ( en septembre 1916 ) de nouvelles preuves de son esprit d'offensive et de ses brillantes qualités manœuvrières sur la Somme en enlevant des positions fortement organisées et âprement défendues. Le 8e bataillon de chasseurs à pied et les ..., se sont ainsi acquis de nouveaux titres de gloire. — ( Ordre n° 436 du 11 janvier 1917. )

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 16e BCP. Mentionné dans la citation collective suivante de la 42e division : Division d'élite qui a pris la part la plus glorieuse à toutes les opérations les plus importantes de cette campagne ; la Marne, l'Yser, l'Argonne, la Champagne, Verdun : sous la direction énergique du général Deville, vient de donner ( en septembre 1916 ) de nouvelles preuves de son esprit d'offensive et de ses brillantes qualités manœuvrières sur la Somme en enlevant des positions fortement organisées et âprement défendues. Les ... et le 16e bataillon de chasseurs à pied se sont acquis de nouveaux titres de gloire. — ( Ordre n° 436 du 11 janvier 1917. )

 

1er mai 1917

 

Mémoire unité.

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 23e RI. Le 16 avril 1917, le 23e régiment d'infanterie, sous le commandement du lieutenant-colonel Brindel, enlève avec un entrain admirable une position puissamment fortifiée, puis, avec un esprit de manœuvre remarquable, franchit un canal sous un feu violent, enlève une partie de village fortement organisée et atteint, en peu de temps, sous un violent bombardement, tout l'objectif qui lui était assigné, capturant plus de neuf cents prisonniers, dont trente officiers, deux canons, dix-neuf mitrailleuses, sept minenwerfer et un matériel considérable. — ( Ordre du 1er mai 1917. )

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 35e RI. Superbe régiment qui, depuis le début de la campagne, a toujours été des combats les plus durs, en Champagne, à Verdun, sur la Somme. Dans la bataille du 16 avril 1917, sous les ordres du colonel Roland, a, d'un seul bond, dépassé la deuxième position allemande, s'est emparé de Berméricourt, a fait plus de 400 prisonniers, pris des mitrailleuses et a résisté à toutes les contre-attaques. A mené âprement, ensuite, jour et nuit, un combat sans répit. — ( Ordre du 1er mai 1917. )

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 42e RI. Régiment de haute allure qui s'est toujours distingué en Champagne, à Verdun et sur la Somme. Dans la bataille du 16 avril, sous les ordres du lieutenant-colonel Reboul, a marché sous un violent tir de barrage, sans ralentir, dans un terrain particulièrement difficile. A manœuvré sous le feu et, insensible aux pertes, atteint ses objectifs sur lesquels, jour et nuit, il s'est cramponné. — ( Ordre du 1er mai 1917. )

 

4 mai 1917

 

Mémoire unité.

  • 3° citation à l’ordre de l’armée du 146e RI. S'est déjà distingué sur la Somme, où, engagé en pleine bataille, du 1er au 10 juillet 1916, il a brillamment enlevé le bois Favières, le 1er juillet, le village d'Hardecourt, le 8 juillet, et repoussé toutes les contre-attaques, capturant quatre cents prisonniers et dix mitrailleuses. Vient, à nouveau, sous le commandement du lieutenant-colonel de la Rupelle, de s'affirmer régiment d'élite en s'emparant de haute lutte, le 16 avril 1917, d'un village solidement organisé, en enlevant à l'ennemi deux canons, des mitrailleuses et de nombreux prisonniers. — ( Ordre du 4 mai 1917. )

 

7 mai 1917

 

Mémoire unité.

  • 3° citation à l’ordre de l’armée du 8e RMZ. Sous les ordres du lieutenant-colonel Lagarde, a enlevé, le 17 avril 1917, avec un allant merveilleux, une série de hauteurs puissamment fortifiées. A ainsi atteint, d'un seul élan, l'objectif qui lui avait été fixé, faisant plus de 500 prisonniers et s'emparant de 6 canons et d'un matériel considérable ( mitrailleuses, minenwerfer de divers calibres ). Le 19 avril 1917, a arrêté net une puissante contre-attaque ennemie, faisant 15 prisonniers, s'emparant de 6 mitrailleuses et d'un canon de 150. Le 20 avril, malgré un bombardement d'une extrême violence, a brisé une nouvelle attaque ennemie menée par deux régiments, a progressé à la suite de cette attaque, faisant des prisonniers et s'emparant de 3 canons de 105. Pendant cinq jours, les zouaves du 8e, et, en particulier le 2e bataillon, sous l'énergique impulsion du commandant Durand, n'ont cessé de faire preuve d'une initiative individuelle et d'un moral qui ont fait l'admiration de tous. — ( Ordre n° 809 du 7 mai 1917. )

  • 5° citation à l’ordre de l’armée du RMLE. Merveilleux régiment qu'animent la haine de l'ennemi et l'esprit de sacrifice le plus élevé. Le 17 avril, sous les ordres du lieutenant-colonel Duriez, s'est élancé à l'attaque contre un ennemi averti et fortement retranché et lui a enlevé ses premières lignes. Arrêté par des mitrailleuses et malgré la disparition de son chef, mortellement touché, a continué l'opération par un combat incessant de jour et de nuit, jusqu'à ce que le but assigné fût atteint. Combattant corps à corps pendant cinq jours et malgré de lourdes pertes et des difficultés considérables de ravitaillement, a enlevé à l'ennemi plus de deux kilomètres carrés de terrain. A forcé, par la vigueur de cette pression continue, les Allemands à évacuer un village fortement organisé, où s'étaient brisées toutes nos attaques depuis plus de deux ans. — ( Ordre n° 809 )

 

26 mai 1917

 

Mémoire unité.

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 34e RI. Régiment d'élite. Amené par son chef, le lieutenant-colonel Meurisse, à un magnifique entraînement moral, a, le 5 mai 1917, enlevé d'un seul élan, le plateau de Craonne, position jugée imprenable, faisant plus de trois cents prisonniers et s'emparant d'un nombreux matériel. S'est maintenu sur cette position malgré un bombardement d'une violence exceptionnelle et des contre-attaques répétées faisant preuve d'un magnifique esprit de sacrifice. — ( Ordre du 26 mai 1917. )

 

12 juillet 1917

 

Mémoire unité.

  • 4° citation à l’ordre de l’armée du 152e RI. Sous les ordres du lieutenant-colonel Barrard, a, le 22 mai 1917, enlevé d'un seul bond et en quelques minutes avec deux de ses bataillons le plateau des Casemates et pris une centaine de prisonniers, faisant comme toujours preuve du plus bel entrain et de la plus belle énergie. A de nouveau, le 25 juin, pris part à l'attaque du plateau d'Hurtebise, atteignant ses objectifs d'un seul élan et contribuant à la prise d'une grotte où l'on a fait plus de 300 prisonniers. — ( Ordre du 12 juillet 1917. )

 

25 juillet 1917

 

Mémoire unité.

  • 4° citation à l’ordre de l’armée du 16e BCP. Sous le commandement de son chef, le chef de bataillon d'Aquin, a brillamment concouru, le 16 avril 1917, à l'attaque de positions fortement organisées. A repoussé, le 18 avril, une violente contre-attaque allemande. A déployé pendant vingt jours, dans l'occupation d'un secteur très bombardé, des qualités exceptionnelles d'énergie et d'endurance. — ( Ordre n° 6034 D du 25 juillet 1917. )

 

27 juillet 1917

 

Législation. Loi sur les Pupilles de la Nation. (Voir texte dans Documents (20-6))

 

2 août 1917

 

Mémoire unité.

  • 3° citation à l’ordre de l’armée du 4e RMZ. Dans les journées des 15, 16 et 17 décembre 1916, sous les ordres du lieutenant-colonel Richaud, a brillamment enlevé tous les objectifs qui lui étaient assignés. S'est maintenu sur le terrain conquis dans une position très en flèche qu'il importait cependant de conserver, malgré les pertes et malgré les rigueurs de la température rendant très pénible le stationnement dans un terrain boueux et glacé. A fait, au cours de cette opération, 1,300 prisonniers dont 25 officiers, pris 10 mitrailleuses, 17 canons et un matériel important. — ( Ordre n° 497 du 2 août 1917. )

  • 4° citation à l’ordre de l’armée du RICM. Le 15 décembre 1916, sous l'énergique commandement du lieutenant-colonel Régnier, qui, blessé la veille, avait refusé de se laisser évacuer, a, d'un seul et irrésistible élan, enfoncé les lignes ennemies sur une profondeur de 2 kilomètres, enlevant successivement plusieurs tranchées, deux ouvrages et un village fortifié, capturant 815 prisonniers, dont 20 officiers et prenant ou détruisant 16 canons, 10 canons de tranchée, 23 mitrailleuses et un nombreux matériel de guerre. — ( Ordre du 2 août 1917. )

 

17 août 1917

 

Mémoire unité.

  • 2° citation à l’ordre de l’armée du 32e RI. A pris part, le 8 mai 1917, à l'attaque des courtines et du bastion de Chevreux ; le 24 mai, a, par sa vigoureuse offensive, achevé la conquête de ce bastion boisé que défendaient des blockhaus cimentés. Le 19 juillet, venant à peine de quitter les lignes où il avait passé dix jours sous un bombardement continuel, a engagé entre seize heures et vingt heures successivement ses trois bataillons en contre-attaques dans des quartiers de secteurs qu'ils ne connaissaient pas ; est arrivé, par des combats qui ont duré toute la soirée et toute la nuit, à reconquérir presque tout le terrain perdu et à consolider la position. Le 22 juillet, attaqué sur les emplacements qu'il avait pu reconquérir le 19, n'a cédé momentanément qu'en quelques points et, par un combat acharné de jour et de nuit, à la grenade, a tenu sur place jusqu'à ce que des renforts soient venus le relever. — ( Ordre du 17 août 1917. )

 

18 août 1917

 

Mémoire unité.

  • 4° citation à l’ordre de l’armée du 4e RMZ. Du 18 au 26 avril 1917, appelé a tenir un secteur sur une position de la plus grande importance et dans des conditions difficiles, a harcelé constamment l'ennemi, l'a dominé et s'est emparé d'observatoires précieux. A repris, par une contre-attaque énergique et spontanée, le 25 avril, la position d'Hurtebise, dont les Allemands avaient réussi à tuer les défenseurs, le jour même où le 4e zouaves avait été relevé. Régiment au passé brillant, au moral superbe, qui sous le commandement du lieutenant-colonel Richaud, et sous l'impulsion des chefs de bataillon de Clermont-Tonnerre, Rafiniac, s'est surpassé ; il avait suffit de lui dire : « La garde impériale est devant vous » pour l'électriser. — ( Ordre du 18 août 1917. )

 

7 septembre 1917

 

Mémoire unité.

2° citation à l’ordre de l’armée du 30e BCP. Bataillon d'élite, déjà cité à l'ordre de l'armée, sous les ordres du commandant Latrabe, a fait preuve, au cours des opérations de juillet, août, septembre et octobre 1916, sur la Somme, d'un esprit offensif qui ne s'est jamais démenti, marquant par une avance chacun de ses combats et capturant près de six cents prisonniers, dix-huit mitrailleuses et un important matériel. — ( Ordre du 7 septembre 1917. )

 

20 septembre 1917

 

Mémoire unité.

  • 1° citation à l’ordre de l’armée du 6e RI. Sous le commandement du lieutenant-colonel Meullé-Desjardins, s'est élancé avec impétuosité à l'attaque, le 20 août 1917. Malgré la violence des tirs de barrage allemands, les pertes subies et l'arrêt momentané de sa gauche devant des obstacles incomplètement détruits, a marché droit au but, enlevant successivement deux fortes positions, s'installant en fin d'attaque sur la cote 326 ( ouvrage du Buffle ). Violemment contre-attaqué à plusieurs reprises et sévèrement bombardé, a résisté pendant cinq jours, impassible et stoïque, à toutes les contre-attaques. — ( Ordre du 20 septembre 1917. )

  • 3° citation à l’ordre de l’armée du 7e RMT. Magnifique régiment qui vient, sous le commandement du lieutenant-colonel Schultz, de faire preuve, une fois de plus, de toute sa valeur offensive. Après une préparation minutieuse, dans laquelle Français et indigènes ont rivalisé d'ardeur, s'est élancé, le 20 août 1917, à l'assaut d'une position ennemie puissamment fortifiée et où l'existence d'un tunnel exigeait une manœuvre sûre et rapide. S'en est rendu maître, obligeant les défenseurs à se rendre après vingt-quatre heures de lutte, et capturant 1,100 prisonniers, 13 mitrailleuses, 14 minenwerfer et détruisant 4 canons. — ( Ordre du 20 septembre 1917. )

  • 3° citation à l’ordre de l’armée du 8e BCP. Le 20 août 1917, sous les ordres du commandant de Grilleau, blessé dans le courant de l'opération, puis du capitaine adjudant-major Galmiche, a enlevé, dans un magnifique élan, tous les objectifs qui lui étaient assignés. Malgré un bombardement violent, des contre-attaques multiples, des difficultés de ravitaillement considérables, s'est installé sur le terrain conquis et, le 26 août, s'est porté de nouveau à l'attaque, sans tenir compte des pertes sérieuses qu'il avait subies. Cloué au sol, à deux reprises différentes, par des mitrailleuses, s'est reformé sous le feu, a manœuvré les obstacles qui gênaient sa progression et, grâce à sa ténacité et à son énergie, est parvenu à atteindre ses objectifs où il s'est immédiatement organisé très solidement. A, pendant cette période, fait environ quatre cents prisonniers, dont dix-sept officiers, et conquis trois mitrailleuses, un canon de tranchée et un important matériel. — ( Ordre du 20 septembre 1917. )

  • 3° citation à l’ordre de l’armée du 16e BCP. Sous les ordres du commandant d'Aquin, a, le 20 août 1917, enlevé d'un seul élan, les objectifs qui lui étaient assignés. Bien qu'ayant éprouvé, au cours de cette attaque, des pertes importantes surtout en cadres, a bravé les bombardements, contenu les contre-attaques et surmonté les difficultés de toutes sortes pour s'installer, et est reparti, le 26 août, à l'attaque avec une nouvelle ardeur. Grâce aux habiles dispositions prises par son chef et aux qualités manœuvrières déployées par tous, a, par une manœuvre hardie, contribué à faire tomber les obstacles qui arrêtaient la progression d'un corps voisin et s'est emparé de tous ses objectifs. Pendant cette période, a fait environ 400 prisonniers, dont 8 officiers, et s'est emparé de 12 mitrailleuses, 2 canons de tranchée et d'un important matériel. A, en outre, détruit une installation d'appareils émetteurs de gaz asphyxiants. — ( Ordre du 20 septembre 1917. )

  • 4° citation à l’ordre de l’armée du 8e RMZ. Véritable régiment d'attaque, aussi remarquable par son superbe moral que par son parfait entraînement. Vient encore, le 20 août 1917, sous les ordres du lieutenant-colonel Lagarde, de faire preuve de ses hautes qualités manœuvrières en enlevant, sur une profondeur de près de 3 kilomètres, une série d'organisations importantes. Marchant aussitôt de l'avant, les reconnaissances du 8e zouaves, vigoureusement commandées et faisant preuve de l'ardeur traditionnelle de leur régiment, ont pénétré dans des batteries ennemies où un matériel considérable a été détruit. Puis, constatant au-delà de leur objectif, la présence de batteries en action, ont poussé jusqu'à elles à travers notre propre barrage, en ont détruit les défenseurs et le matériel, malgré une énergique résistance de l'adversaire. A capturé trois cent soixante prisonniers, dix mitrailleuses, seize minenwerfer et fait sauter sept canons. — ( Ordre du 20 septembre 1917. )

  • 6° citation à l’ordre de l’armée du RMLE. Le 20 août 1917, sous l'énergique impulsion de son chef, le lieutenant-colonel Rollet, s'est élancé à l'assaut d'un village et d'un bois puissamment organisés. Malgré les difficultés du terrain, les a enlevés avec une telle fougue, qu'en dépit de nos propres barrages, il a dépassé l'objectif final qui lui avait été assigné, à près de 3 kilomètres de son point de départ. Entreprenant aussitôt une nouvelle action, qui n'avait été prévue que pour une date ultérieure et dans une direction toute différente, a fait preuve de ses belles qualités manœuvrières en se rendant maître d'une série de hauteurs, puis d'un village dont l'enlèvement avait coûté précédemment de lourds sacrifices à l'ennemi. A ainsi assuré la possession d'un front de 2 kilomètres 500 et la capture de 680 prisonniers, de 8 canons et de nombreuses mitrailleuses. — ( Ordre du 20 septembre 1917. )

 

2 octobre 1917

 

Législation. Sépultures militaires. Instruction du ministre de la Guerre sur le transport de corps de militaires décédés.

Cette instruction précise que « tout transport de corps de militaires, par quelque mode de locomotion que ce soit, est formellement interdit dans la zone des armées. » De même le transport de corps de civils à l’intérieur de cette zone est soumis au consentement préalable des autorités militaires.

 

5 octobre 1917

 

Mémoire unité.

3° citation à l’ordre de l’armée du 8e RI. Régiment d'élite qui vient d'affirmer à nouveau dans les Flandres, sous l'impulsion du lieutenant-colonel Duffour, ses hautes qualités militaires. Le 16 août 1917, franchissant par surprise un cours d'eau marécageux battu par les mitrailleuses allemandes, s'est élancé avec un superbe entrain à l'assaut des solides organisations où l'ennemi se maintenait malgré le bombardement. A su faire tomber par la manœuvre, les points de résistance qui se révélaient, a conquis et gardé tous ses objectifs, capturant 7 canons, 9 mitrailleuses et de nombreux prisonniers. — ( Décision du général commandant en chef, du 5 octobre 1917. )

 

13 novembre 1917

 

Mémoire unité.

  • 3° citation à l’ordre de l’armée du 4e RMZT. Sous l'énergique commandement du lieutenant-colonel Vernois, a attaqué, le 23 octobre 1917, des positions ennemies puissamment organisées et sur lesquelles la garde prussienne avait l'ordre de tenir à tout prix ; a enlevé, d'un splendide élan, plusieurs lignes de tranchées solidement défendues, puis manœuvrant avec vigueur vers un deuxième objectif et brisant la résistance opiniâtre de l'adversaire, s'est emparé, après plusieurs combats corps à corps, de la moitié Est du village de Chavignon, réalisant ainsi une avance de plus de 3 kilomètres. A fait, au cours de sa progression, 900 prisonniers dont 18 officiers des régiments de la garde prussienne, a capturé 10 canons, 12 minenwerfer, 26 mitrailleuses et une grande quantité d'armes, de munitions et de matériel. — ( Ordre du 13 novembre 1917. )

  • 3° citation à l’ordre de l’armée du 6e BCP. Après avoir, pendant plus d'un mois, préparé son terrain avec persévérance et méthode et fait preuve d'un entrain superbe à l'attaque de la première position ennemie, le 23 octobre 1917, réalisant intégralement le programme fixé sous le commandement successif du commandant Frère, qui, blessé au début de la journée, n'a consenti à se laisser évacuer que le soir, et du capitaine Chalumeau, a capturé deux cents prisonniers dont quatre officiers, quatre lance-mines et neuf mitrailleuses. Le 25 octobre, malgré les pertes et la fatigue, a repris, avec autant de hardiesse que de prudence, le mouvement en avant, occupant l'éperon et le village de Pargny-Filain et capturant deux cents prisonniers, dix lance-mines ou lance-torpilles et quatorze mitrailleuses. A réalisé ainsi successivement sur des fronts de cinq cents et de quatre cents mètres des avances de mille à seize cents mètres, en s'emparant de six lignes de tranchées. — ( Ordre du 24 novembre 1917. )

  • 5° citation à l’ordre de l’armée du RICM. Régiment d'élite. Sous l'énergique commandement du lieutenant-colonel Debailleul, a, le 23 octobre 1917, par une manœuvre audacieuse, difficile et remarquablement exécutée, encerclé et enlevé de haute lutte les carrières de Bohéry ; s'est emparé ensuite des lignes de tranchées du Chemin-des-Dames que la garde prussienne avait l'ordre de défendre à tout prix puis, progressant encore sous un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses, sur une profondeur de plus de deux kilomètres et demi, malgré des pertes sensibles, a atteint, avec un entrain admirable tous ses objectifs, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes, capturant 950 prisonniers dont 14 officiers, 10 canons dont 2 de gros calibre, 36 mitrailleuses et un nombreux matériel de guerre. — ( Ordre du 13 novembre 1917)

  • 5° citation à l’ordre de l’armée du 4e RMZ. Régiment d'élite, déjà quatre fois cité à l'ordre de l'armée, dont l'élan merveilleux, la vigueur et le moral superbes, dignes du chef qui le commande, ont dominé une fois encore la garde prussienne, déjà battue à Hurtebise. Le 23 octobre 1917, sous les ordres du lieutenant-colonel Besson, ayant mission d'enlever plusieurs lignes puissamment organisées, sur une profondeur de 2 kilomètres 800, a, malgré un tir violent de contre-préparation, surgi de ses parallèles de départ et, d'un seul élan, s'est emparé du Fort de Malmaison et de tous ses objectifs, en dépit des tirs de barrage et de mitrailleuses ; les a dépassés le lendemain, faisant dans les journées des 23, 24 et 25 octobre, 600 prisonniers, prenant de nombreuses mitrailleuses et 17 canons. — ( Ordre du 13 novembre 1917. )

 

24 novembre 1917

 

Mémoire unité.

  • 4° citation à l’ordre de l’armée du 27e BCP. Le 23 octobre 1917, a su, malgré le bombardement violent et le tir rasant des mitrailleuses, opérer dans un ordre parfait le débouché de la creute qui lui servait de place d'armes. S'est porté, sous les ordres de son chef, le commandant Pigeaud, à ses emplacements de départ et s'y est rassemblé comme au terrain d'exercices. A attaqué ensuite, avec son entrain habituel, malgré un tir flanquant de mitrailleuses. Le 25 octobre, a occupé les creutes de l'éperon de Pargny-Filain et réalisé, sur un front moyen de 400 mètres, une avance de 1,300 mètres, en s'emparant de trois lignes de tranchées. A capturé au cours de l'action 107 prisonniers dont 1 officier, 10 lance-mines, 3 canons de tranchée et 30 mitrailleuses. — ( Ordre du 24 novembre 1917. )

 

25 novembre 1917

 

Mémoire unité.

  • 4° citation à l’ordre de l’armée du 8e BCP. Sous la conduite du commandant de Grilleau, a, le 16 avril 1917, enlevé de haute lutte plusieurs lignes de tranchées ennemies, fortement organisées et âprement défendues, fait deux cents prisonniers, pris huit mitrailleuses, plusieurs engins de tranchée et un important matériel, atteignant à l'heure prescrite tous les objectifs qui lui avaient été fixés. Le 18 avril, malgré des pertes sévères, a résisté victorieusement à des contre-attaques ennemies précédées d'un violent bombardement et maintenu intégralement le terrain conquis en infligeant des pertes sérieuses à l'ennemi. — ( Ordre n° 6034 D du 25 novembre 1917. )

 

6 décembre 1917

 

Mémoire unité.

  • 4° citation à l’ordre de l’armée du 8e RI. Magnifique régiment au glorieux passé, ardente unité de combat qui a participé joyeusement à l'offensive du 9 octobre 1917. Sous l'énergique impulsion de son chef, le lieutenant-colonel Duffour, a forcé, sous le feu de l'ennemi, le passage d'un cours d'eau marécageux et conquis avec un élan irrésistible et un admirable entrain une zone de terrain de 2,000 mètres de profondeur, capturant de nombreux prisonniers, 24 mitrailleuses, 5 canons de tranchées, 3 canons de campagne et un important matériel. S'est maintenu sur ces objectifs malgré deux violentes contre-attaques et a organisé une nouvelle position, dans un terrain détrempé par les pluies sous des bombardements meurtriers, en liaison intime avec l'armée britannique dont il couvrait l'aile gauche. — ( Décision du général commandant en chef, du 6 décembre 1917. )

 

Date de création : 12 janvier 2023



03/09/2024
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