Militaires les plus titrés : 26 titres de guerre

BOYER DE LA TOUR DU MOULIN (Général d’armée Pierre). Terre

(1896-1976). 

 

24 citations dont 18 palmes.

Autres titres étrangers : 2

 

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1ere Guerre mondiale.

2e Guerre mondiale.

Guerre d’Indochine. 

  • Grand-croix de la Légion d’honneur. 
  • Médaille militaire. 
  • Croix de guerre 14-18 : 3 citations 
  • Croix de guerre 39-45 : 8 palmes. 
  • Croix de guerre TOE : 13 citations dont 10 palmes 
  • Grand-croix du Dragon d’Annam
  • Grand officier de l’Etoile noire du Bénin. 
  • Commandeur de l’ordre d’Adolphe de Nassau avec palme (Luxembourg)
  • Grand-croix du Ouissam Alaouite (Maroc)
  • Distinguished Service Order (R-U)
  • Distinguished Service Cross (R-U)
  • Grand-croix du Nichan Iftikar (Tunisie)

 

Pierre Boyer de Latour du Moulin, né le 18 juin 1896 à Maisons-Laffite (78) est décédé le 31 janvier 1976 à Paris (75)

 

Biographie. 

 

Carrière. 

 

Engagé à 18 ans, en août 1914,  il sert dans les dragons  jusqu'en 1916, date à laquelle, il est muté, à sa demande au 1er Régiment de Tirailleurs Marocains. Il termine la guerre  avec le grade de lieutenant à titre temporaire. 

 

Après la guerre, il devient officier dans l'armée d'active en passant par l'école de Saint-Maixent. Après un bref passage en Algérie, il est affecté sur sa demande aux affaires indigènes du Maroc  ; il reste 25 ans dans ce pays qu'il adopte. Durant cette période Il participe à la campagne de pacification du pays. 

 

À la fin des années 1930, il fait partie du cabinet du résident général de France au Maroc, le général Charles Noguès, puis commande un bataillon du 4e RTM durant la Deuxième Guerre mondiale. 

 

Il recrute des goumiers marocains et crée le deuxième groupe de tabors marocains (2e GTM) à la tête duquel il participe à la campagne de Tunisie (fin 1942), puis à la libération de la Corse et de l’île d’Elbe. Il participe ensuite au débarquement de Provence en août 1944  et prend une part active à la libération de Marseille. Il combat dans les Vosges puis en Alsace avant de franchir le Rhin. 

 

Il est nommé colonel  1944, puis général de brigade en 1946. De 1947 à 1949, il sert en Indochine où   il assure des commandements militaires mais aussi civils puisqu'il est commissaire de la République en Cochinchine.  

 

il retrouve le Maroc pour seconder le maréchal Juin,  alors résident général à Rabat.  Il retourne ensuite en Europe où il commande pendant deux ans les troupes françaises d'occupation en Autriche. 

 

En 1954, il est nommé commandant supérieur des troupes en Tunisie puis résident général de France en Tunisie  à la veille du discours de Carthage de Pierre Mendès France (31 juillet 1954).  C’est lui qui est chargé de négocier les accords d’autonomie interne.  Il occupe brièvement, de novembre 1955 à janvier 1956, les fonctions de résident général de France au Maroc.

 

Nommé général d’armée en 1956,  il est mis en disponibilité après avoir publié Vérités sur l'Afrique du Nord.

 

Famille 

 

La famille Boyer, dont descend le général Pierre Boyer de Latour du Moulin, est une famille subsistante d’ancienne bourgeoisie originaire du Gévaudan puis d’Ile-de-France. 

 

Son fondateur, Jacques Boyer (1776-1834), était négociant à Marvejols,  dans l'actuel département de la Lozère.  Georges Boyer (1858-1922), père de Pierre, a été adopté par Célestin Latour du Moulin (1822-1888).

 

Alors qu'il est lieutenant, Pierre Boyer de Latour du Moulin vit selon la coutume berbère (vers 1925) avec Lalla Khadija Iserouchenia (décédée en 1931), la fille d'un caïd de l’Atlas marocain issu de la tribu berbère des Ait Seghrouchen.  Ils ont un fils, Georges (1926-2011), père de la journaliste Patricia Boyer de Latour et de François Boyer de Latour. 

 

Il épouse en 1938 Claude Girot de Langlade (1920-1962), fille de Paul Girot de Langlade , dont sont issus huit enfants : Nicole épouse de Michel Denis de Senneville, Chantal épouse du préfet  Philippe Legrix, Brigitte épouse de Régis Seigneur, Marie-France épouse de Régis Fouques-Duparc puis de Dominique Monti, Dominique épouse de Jacques Tallon, Christine épouse de Jean-Luc Golléty, Isabelle épouse de Luc d'Aboville, et enfin François-Xavier époux d'Anne Guillet.

 

Son fils, Georges Boyer de la Tour du Moulin (1926-2011) s'engage en 1944,  à 18 ans, dans le Régiment de Marche du Tchad de la 2e DB.  Il est grièvement blessé par un tir d'artillerie, le 25 janvier 1945, à Grussenheim devant Colmar. Il participe ensuite à la guerre d’Indochine,  ou il est à nouveau très grièvement blessé au cours d'une opération au nord de Saigon, le 20 juin 1950. Devenu officier en 1954, il participe à la guerre d’Algérie et commande la section administrative spécialisée d’Ifigha en Kabylie. Promu chef de bataillon en 1969,  commandeur de la Légion d’honneur, il quitte l'armée en 1971 et poursuit une carrière dans le civil dans l'administration de cliniques privées. 

 

La commune de Barbaggio, où s'est déroulée la bataille du col de Teghime opposant le deuxième groupe de tabors marocains commandé par Pierre Boyer de Latour du Moulin à des forces allemandes défendant le passage, l'a honoré en donnant son nom à la place du village.

 

Source. 

  • Wikipédia

 

* * * * * * * * * * *

 

MADON (Capitaine Georges). Air 

(1892-1924). 

 

20 citations 

1 blessure

2 évasions dont 1 réussie

Autres titres étrangers : 3

 

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1ere Guerre mondiale 

  • Officier de la Légion d’honneur. 
  • Médaille militaire. 
  • Croix de guerre 14-18 : 20 citations dont 17 palmes. 
  • Médaille de bronze de l'Al Valore militare (Italie) 
  • Virtutea militara de 1e classe (Roumanie)
  • Officier de 3e classe de l’ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie)
  • Military Cross (Royaume-Uni)

 

Combien de citations ? 

Le site As14-18.net donne 19 citations dont 16 palmes. 

Le site HistoriaGames le crédite de 20 citations dont 17 palmes

Wikipédia le crédite aussi de 20 citations dont 17 palmes 

 

Parrain de la promotion 1972 de l’Ecole de l’air. 

 

4e as français de 1ere Guerre mondiale. Titulaire de 41 victoires aériennes et 64 probables

 

  • 3 septembre 1916 (P1)
  • 28 septembre 1916 (1)
  • 9 novembre 1916 (2)
  • 10 novembre 1916 (P2)
  • 17 novembre 1916 (3)
  • 10 décembre 1916 (4)
  • 31 janvier 1917 (5)
  • 6 février 1917 (6)
  • 15 février 1917 (7)
  • 18 mars 1917 (8)
  • 23 mars 1917 (P3 à P5)
  • 28 mars 1917 (P6)
  • 5 avril 1917 (P7)
  • 23 avril 1917 (P8)
  • 24 avril 1917 (9 et P9 à P13)
  • 2 mai 1917 (P14)
  • 4 mai 1917 (10 et P15)
  • 13 mai 1917 (11)
  • 20 mai 1917 (12)
  • 24 mai 1917 (P16)
  • 26 mai 1917 (P17)
  • 6 aout 1917 (P19) (Pas d’indications pour P18)
  • 11 août 1917 (P20)
  • 17 août 1917 (P21 et P22)
  • 18 août 1917 (13)
  • 22 août 1917 (14)
  • 25 août 1917 (P23 et P24)
  • 3 septembre 1917 (15)
  • 4 septembre 1917 (16)
  • 5 septembre 1917 (P25)
  • 24 octobre 1917 (17)
  • 22 décembre 1917 (18)
  • 23 décembre 1917 (19)
  • 4 janvier 1918 (20 et P26)
  • 27 janvier 1918 (21)
  • 29 janvier 1918 (P27)
  • 3 février 1918 (22 et 23)
  • 15 février 1918 (P28)
  • 16 février 1918 (P29)
  • 9 mars 1918 (24 et 25)
  • 10 mars 1918 (P30)
  • 15 mars 1918 (P31)
  • 21 mars 1918 (P32)
  • 22 mars 1918 (P33 et P34)
  • 24 mars 1918 (P35 et P36)
  • 19 avril 1918 (P37 et P38)
  • 6 mai 1918 (P39)
  • 20 mai 1918 (P40)
  • 22 mai 19181(P41)
  • 27 mai 1918 (26 et 27 ; P42 et P43)
  • 31 mai 1918 (P44)
  • 1er juin 1918 (28 à 31)
  • 2 juin 1918 (32 et P45)
  • 6 juin 1918 (33)
  • 7 juin 1918 (P46)
  • 8 juin 1918 (P47)
  • 12 juin 1918 (34)
  • 13 juin 1918 (P48)
  • 14 juin 1918 (P49)
  • 29 juin 1918 (P50 à P52)
  • 30 juin 1918 (35)
  • 1er juillet 1918 (36)
  • 5 juillet 1918 (P53)
  • 17 juillet 1918 (37 et P54 à P56)
  • 18 juillet 1918 (36)
  • 22 juillet 1918 (P57)
  • 31 juillet 1918 (39)
  • 1er août 1918 (P58)
  • 3 août 1918 (P59)
  • 4 aout 1918 (P60)
  • 11 août 1918 (40)
  • 21 août 1918 (P61)
  • 3 septembre 1918 (41)
  • 5 septembre 1918 (P62)
  • 29 septembre 1918 (P63)
  • 27 octobre 1918 (P64)

 

 

Se tue le 11 novembre 1924 à Tunis lors d’une démonstration de vol. 

 

Biographie. 

 

Georges Félix Madon est né à Bizerte (Tunisie) le 28 juillet 1892. 

 

Il commence  à s'intéresser à l'aviation dès l'âge de 15 ans, lorsqu'il essaya pour la première fois de construire son propre avion, sans succès. 

 

Il quitte l'école en raison d’une épidémie de malaria qui sévit à ce moment là.  

 

Son désir de voler le pousse alors à envisager de s'engager comme pilote pour au sein de l’empire ottoman. Mais après  un nouvel échec, il s'engage dans le 1er Régiment du Génie,  25e bataillon aérostier, de Versailles, dans lequel il est affecté aux cuisines. Il insiste alors pour avoir le droit de suivre une formation de pilote. 

 

Finalement le 7 juin 1911 à Etampes , il réussit à obtenir son brevet de pilote civil à l'âge de 19 ans. 

 

Le 12 mars 1912, Georges Madon s'engage dans l'armée et reçoit son brevet de pilote militaire sur la Base aérienne 702 à Avord en Mars 1913. 

 

Première Guerre mondiale. 

 

Bien que n’étant que caporal,  il est l'un des pilotes militaires français les plus expérimentés lorsque la guerre éclate. Dans un premier temps, il est affecté à l'Escadrille BL30 pilotant des Blériots d’avant-guerre, il effectue des missions de reconnaissance et de bombardement de nuit. 

 

Il figure parmi les premiers pilotes à effectuer des vols de nuit, missions qui lui étaient confiées en raison de son expérience. Cette expérience lui sauvera la vie, quand le 30 octobre 1914, son moteur est détruit par un tir de canon de 77 mm. Il faut  à Madon une grande habileté pour réussir à faire atterrir son Blériot, contre le vent, derrière les lignes françaises.

 

Le 5 avril 1915, alors qu'il doit rejoindre Toul avec son Farman (80ch), un épais brouillard lui fait perdre ses repères et le contraint à se poser en Suisse : il est interné pendant plusieurs mois parvient à s'évader, en décembre 1915, à la deuxième tentative, en décembre 1915, après avoir chloroformé son garde. 

 

En guise de récompense, il passe devant une cour martiale. Il  est condamné à 60 jours d'arrêts.

 

Il est ensuite affecté à l’escadrille MF 218  avec le grade de sergent. Les missions qui lui sont confiées consistent à diriger les tirs d'artillerie alliés. Il demande à être transféré dans un escadron de chasse.

 

Après une formation complémentaire à Pau et à Cazaux, il est affecté à  l’Escadrille N38 le 1er septembre 1916.  Il remporte sa première victoire aérienne le 28 septembre. À la fin de l'année 1916, son tableau de chasse comporte déjà quatre victoires et il est promu au grade d’adjudant. 

 

Il commence l'année en mitraillant une locomotive allemande. 

 

Plus tard, le 2 juillet 1917, il est blessé au combat après être entré en collision avec un avion ennemi. À cette date, il compte déjà 12 victoires. 

 

Entre-temps, le 14 juin 1917, il a reçu la grande médaille d'or de l’Aéro-club de France avec un certain nombre de pilotes de guerre, mais n'est pas présent à la cérémonie. 

 

Le 22 août 1917, il est nommé sous-lieutenant. En octobre, Madon poursuit sa série de victoires homologuées dont le nombre s'élève désormais à 17, auxquelles il convient de rajouter 20 victoires probables.

 

En mars 1918, son palmarès s'élève désormais à 25 victoires homologuées. Il est nommé commandant de l'Escadrille Spa38, qui est rééquipée avec de nouveaux SPAD XIII . Bien qu'à l'origine cette escadrille soit une unité de reconnaissance aérienne, la Spa38 se bat avec vigueur. L'ensemble des pilotes adoptent la devise de leur commandant « Qui s'y frotte s'y pique » ainsi que son insigne, un chardon noir, qu'ils peignent sur leurs avions.

 

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Madon forme les pilotes de son escadrille dont un certain nombre accèderont au titre d'as grâce aux conseils de leur commandant. Parmi eux on trouve André Martenot de Cordoux, Hector Garaud et l’Américain David Putman. 

 

À fin de la guerre, le lieutenant Madon est crédité de 41 victoires homologuées et de 64 victoires probables. À propos de ces dernières, il fit une fois nonchalamment remarquer que «le Boche connaît ses pertes».

 

Il est promu au grade de capitaine à titre temporaire la veille de l’Armistice avec la citation suivante. 

 

« Madon Georges Félix, lieutenant à titre temporaire (active) du Génie, pilote aviateur, officier d'élite, pilote de chasse d'une indomptable énergie, d'une bravoure héroïque et d'une suprême habileté. Toujours vainqueur au cours d'innombrables combats engagés sans souci du nombre des adversaires, ni de l'éloignement de nos lignes, jamais atteint, même d'une seule balle, grâce à la rapidité foudroyante de ses attaques, à la précision de ses manœuvres, à l'infaillibilité de son tir, meurtri parfois dans des chutes terribles, entraîne inlassablement, par son splendide exemple, l'escadrille qu'il commande et qu'il illustre chaque jour par de nouveaux exploits. Le 11 août 1918, il abat son 40e avion ennemi. Une blessure. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Dix-neuf citations. »

 

À une époque où l'espérance de vie des pilotes de chasse se mesurait en mois, Madon réussit à enchainer quatre années de victoires.

 

Décès

 

Une fois la paix revenue, Madon reste dans l'armée. En 1922, il commence une carrière de pilote de course aérienne sur un monoplace spécialement conçu pour la Coupe Deutsch de la Meurthe. Le Simplex monoplane qu'il pilote est équipé d'un moteur Hispano-Suiza de 320 chevaux monté dans un fuselage court. La vue du pilote est sérieusement limitée par la position du siège, situé derrière le radiateur. Madon s'écrase aux commandes de l'avion pendant un vol d'essai et est gravement blessé.

 

Le 11 novembre 1924, six ans après la signature de l'Armistice, Georges Madon se tue lors d'une démonstration de vol à Bizerte (Tunisie) en hommage à Roland Garros, dans le cadre de l'inauguration d'un monument élevé à la mémoire de l’aviateur. En panne sèche, il s'écrase non loin dudit monument, afin d'éviter la foule. Il était âgé de 32 ans. 

 

Hommages

 

La Base aérienne 702 d’Avord porte son nom « Capitaine Georges Madon ».

 

De nombreuses rues portent son nom : Le Mans, Reims, Châlons-en-Champagne, Paris 

 

Sources. 

  • Wikipédia
  • As14-18.net 
  • Porret (D). Les as français de la Grande Guerre. 

 

 * * * * * * * * * * *

 

PINSARD (Général Amand). Air 

(1887-1953). 

 

21 citations 

1 évasion réussie 

2 blessures.

Autres titres étrangers : 2

 
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1ere Guerre mondiale.

2eme Guerre mondiale. 

  • Grand officier de la Légion d’honneur. 
  • Médaille militaire. 
  • Croix de guerre 14-18 : 21 citations dont 16 palmes 
  • Military cross (R-U)
  • Médaille de bronze de la vaillance militaire (Italie)

 

Combien de citations ? 

  • Le site As14-18.net lui accorde 21 citations (Une photo lors de son procès où il porte ses décorations montre une croix de guerre qui semble bien porter 21 palmes) 
  • D Porret dans son livre lui accorde 19 citations. 
  • Wikipédia pour sa part lui accorde 15 citations. 

 

 

7e As Français de la 1ere Guerre mondiale. Titulaire de 27 victoires aériennes et 9 probables (sur le site As14-18.net) mais seulement 20 chez D Porret. 

  • 22/08/1916 (P1)
  • 28/08/1916 (P2)
  • 31/08/1916 (P3)
  • 01/11/1916 (1)
  • 23/01/1917 (2)
  • 25/01/1917 (P4)
  • 02/02/1917 (P5)
  • 10/02/1917 (P6)
  • 15/02/1917 (3)
  • 25/02/1917 (4)
  • 06/03/1917 (5)
  • 11/04/1917 (6)
  • 12/04/1917 (7)
  • 14/04/1917 (8)
  • 21/04/1917 (9 et 10)
  • 02/05/1917 (P7)
  • 06/05/1917 (11 et 12)
  • 20/05/1917 (13)
  • 28/05/1917 (14)
  • 31/05/1917 (15)
  • 05/06/1917 (16)
  • 20/07/1918 (17)
  • 11/03/1918 (P8)
  • 04/05/1918 (18)
  • 30/05/1918 (19)
  • 06/06/1918 (20)
  • 08/07/1918 (21)
  • 19/07/1918 (22 et P9)
  • 31/07/1918 (23)
  • 11/08/1918 (24)
  • 14/08/1918 (25)
  • 20/08/1918 (26)
  • 22/08/1918 (27)

 

Amand Pinsard, né le 29 mai 1887 à Nercillac (Charente) dans une famille d’agriculteurs. Il décède le 10 mai 1953 à Ceyzériat (Ain) 

 

Il s'engage dans l'armée en 1906 et sert au 2e régiment de Spahis au Maroc jusqu’en 1908 où il est affecté au 1er régiment de chasseurs à cheval en France. Il se porte alors volontaire pour servir dans l'aviation militaire, et, obtenant son brevet de pilote le 15 février 1913, est l'un des rares pilotes militaires d'avant-guerre. 

 

Première Guerre mondiale.

 

Il sert dans l’escadrille MS23 en août 1914.

 

Envoyé au front dès le début des hostilités avec l'escadrille SPA 23, créée à Saint-Cyr-l’Ecole (où il croise Roland Garros). 

 

Il est capturé le 8 février 1915 après un atterrissage forcé derrière les lignes allemandes. Il essaye de s’évader à plusieurs reprises, pour finalement réussir en compagnie d’un camarade en creusant un tunnel sous le mur de leur prison, après une année de captivité. 

 

Après avoir rejoint les lignes alliées, il est promu lieutenant et reprend l'entraînement pour prendre en mains les nouveaux avions de chasse mis en service pendant sa captivité.

 

Il est alors versé dans l'Escadrille N 26 où il pilote le tout premier chasseur SPAD S.VII envoyé au front, puis la N78 dont il prend le commandement, et finit la guerre à son ancienne escadrille, la SPA 23, crédité de 27 victoires aériennes confirmées entre le 1er novembre 1916 et le 22 août 1918 dont 9 sur des ballons d'observation ennemis. 

 

En 1916, il est décoré de la Légion d’honneur, puis est élevé au titre d'officier en 1917. 

 

Le 5 juin 1917, il est grièvement blessé lors d’une chute de son avion. 

 

Entre deux guerres. 

 

Resté dans l'armée en tant que militaire d'active, il va progressivement monter en grade et accéder à diverses postes à responsabilité dans l'aviation de chasse durant l’entre-deux-guerres. 

 

En 1929, il est impliqué dans une affaire de corruption en ayant accepté une rétribution d'une société aéronautique en échange de son appui pour une commande - l'affaire sera étouffée par le ministre de l'Air Laurent Eynac. 

 

En 1932, il crée et commande la 7e escadre de chasse, sur le terrain de Dijon. 

 

En novembre 1936, il commande la 11e Brigade de Chasse, affectée à la base aérienne 122 Chartres-Champhol. 

 

En 1940, avec le grade de général commande le groupe de chasse 21 à Gouvieux-Chantilly. 

 

Seconde Guerre mondiale et collaboration.

 

Amand Pinsard sert toujours dans l’Armée de l’Air française durant la Seconde Guerre mondiale, en tant que commandant du Groupe de Chasse 21. Il a à sa disposition un Morane Saulnier 406 qu'il a fait peindre en noir, marqué de la cigogne de l'ex-SPA 26, qu'il baptise « Le Pirate ». Il sera très grièvement blessé, au sol, le 6 juin 1940 lors du bombardement de l'aérodrome des Aigles, à Gouvieux-Chantilly (Oise). Hospitalisé à Paris et soigné par le docteur Thierry de Martel, il évacue la capitale dans une ambulance juste avant l'arrivée des troupes allemandes. 

 

Réfugié en zone libre en où il passe sa convalescence au Canet, il écrit une lettre au maréchal Pétain dans laquelle il analyse les causes de la défaite et plaide pour une dictature militaire implacable pour redresser le pays : « Le français ne demande qu'à être dirigé, il suffit donc de lui donner les chefs qui en sont aptes ». Guéri de ses blessures, Pinsard va s'installer à Vichy et va y militer pour l'acquittement d’Emile Dewoitine incarcéré par le régime de Vichy. Il est en fait rétribué par le gouvernement japonais qui souhaite embaucher l'industriel français. Le général Jean Bergeret  fait alors expulser le général Pinsard de Cichy. Ce dernier s'installe alors à Paris au début de l'année 1942, où il va se rapprocher des cercles collaborationnistes et soutenir le gouvernement de Pierre Laval lors de réunions politiques. Au mois d'août 1943, il accepte la responsabilité d'inspecteur général des œuvres sociales de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). 

 

À la Libération, il est arrêté par la police française le 1er septembre 1944 et incarcéré à la prison de Fresnes, d'où il sera jugé pour faits de collaboration et condamné le 6 novembre 1944 aux travaux forcés à perpétuité et confiscation des biens par la Cour de justice de la Seine. Il va cependant bénéficier des mesures de clémence et voir sa peine commuée en 1946 à dix ans de prison, puis libéré en 1947 et rétabli dans ses droits à pension de général en 1948. Son fils Jacques, qu'il a fait inscrire à la Milice en 1944, est condamné à l'indignité nationale et part pour l'Argentine, où il va décéder d'un accident de la route en 1947.

 

Amand Pinsard décède le 10 mai 1953 à Ceyzériat (01), à l’âge de 65 ans au cours d'un dîner d'anciens pilotes, les « Vieilles Tiges ». Son corps est inhumé une première fois à Bourg-en-Bresse puis transféré ultérieurement au cimetière d’Arcachon. 

 

Compétitions aéronautiques. 

 

En mai 1922, Armand Pinsard participe à la Coupe Lamblin, qui est une course à handicap sur le circuit Paris – Bruxelles – Londres – Paris et en prend la tête le 31 mai 1922 avec son biplan Nieuport de 300 chevaux. 

 

Sources :

  • Site As14-18.net 
  • D Porret. Les « As » français de la Grande Guerre. 
  • Wikipédia. 

 

Date de création 5 avril 2022

3e modification : 22 décembre 2022

 



08/04/2023
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