Volume 1. Chapitre 6. Le lent déclin de la royauté mérovingienne. (NDL).

Chapitre 6. Le lent déclin de la royauté mérovingienne.

 

 

16 janvier 639. Décès de Dagobert qui marque un tournant dans l’histoire mérovingienne. « Le royaume (au sein duquel l’Australie jouissait d’une autonomie certaine) unifié autour d’un seul souverain, installé au coeur de la Neustrie laisse la place à deux regna désormais équivalents :

 

  • L’Austrasie revient à Sigebert, fils d’une concubine australienne.

 

  • La Neustie revient à Clovis II.

 

« Dans les années qui suivirent, les successions au sein de la famille mérovingienne continuèrent à occuper le devant de la scène (….) au gré des minorités successives qui touchèrent la famille royale dans la seconde moitié du VIIe siècle, le pouvoir finit par se concentrer dans les mains des maires du palais. »

 

« Contrairement à la royauté, cette charge n’était pas réservée à un clan aristocratique. On observe alors au sein de l’aristocratie des deux regna une compétition des plus exacerbées qui prit la forme d’une rivalité accrue entre Nestoriens et Austrasiens. Elles laissèrent à l’ouest l’aristocratie exsangue et favorisèrent au contraire à l’est, non sans difficulté, l’émergence d’un groupe dominant, fédéré par la famille des Pippinides. »

 

I. Le règne des fils.

 

Clovis II et le gouvernement de la reine Bathilde.

 

A son arrivée au pouvoir Clovis II n’a que 5 ans. Il est immédiatement reconnu par les laudes neustriens et bourguignons et c’est sa mère la reine Nanthilde, servante saxonne épousée par Dagobert en 629, qui gouverne à sa place. Mais la réalité du pouvoir est exercé par le maire du palais Aega.

 

642. Décès d’Aega qui est remplacé par Erchinoald nommé par Nanthilde. « L’un et l’autre ont assurément fait beaucoup pour donner à la fonction de maire du palais, encore relativement subalterne à la fin du VIe siècle, la première place dans le gouvernement du royaume. »

 

En Bourgogne Nanthilde impose Flaochad. Celui-ci qui est franc tente de reprendre brutalement le gouvernement de la Bourgogne en main (la fonction de maire du palais avait été supprimée par Dagobert en 626) provoquant de fortes résistances sous la direction du patrice Willebad. « L’épisode est révélateur des volontés centralisatrices qui commençaient à émaner de la cour nestorienne et qui s’exacerbèrent dans les décennies à venir. »

 

642. Décès de Nanthilde. Erchinoald reste très influent.

 

648. Clovis II épouse une esclave anglo-saxonne Bathilde qui lui donne trois fils :

  • Clotaire III

  • Childéric II.

  • Thierry III.

 

657. Décès de Clovis II.

 

658. Décès d’Erchinoald.

 

« Il semble que cette double vacances ait expliqué l’influence exceptionnelle qu’eut alors Bathilde dans le gouvernement du royaume neustrien pendant quelques années, avant que le maire du palais Ebroïn ne se sentit suffisamment fort pour l’écarter définitivement de la cour vers 665. »

 

« Le succès de Bathilde s’explique par sa capacité à réactiver le réseau que formaient les anciens compagnons de Dagobert. Ses liens furent étroits avec Eloi et Ouen. Elle s’appuya aussi sur d’autres clercs dont elle put favoriser la promotion à l’épiscopat, comme Chrodobert à Paris, le moine de Fontenelle, Erembert, à Toulouse, ou encore l’archidiacre de Poitiers, Léger, à Autun. De cette façon, Bathilde apparait comme l’instigatrice d’une politique d’hégémonie neustrienne qui revenait sur les concessions effectuées par Clotaire II en 614. »

 

L’apogée de cette politique unitaire se situa dans le domaine ecclésiastique :

 

  • Bathilde est à l’origine de nouvelles fondations (Corbie, Chelles)

 

  • Bathilde introduit une grande réforme dans les communautés religieuses desservant les principales basiliques du royaume (Saint-Denis, Saint-Médard de Soissons, Saint-Germain d’Auxerre). Elles doivent désormais suivre une règle de vie plus stricte qu’auparavant.

 

  • Bathilde favorise un mouvement d’émancipation des communautés religieuses par rapport aux évêques de leur diocèse.

 

En Austrasie : l’échec d’un premier « coup d’Etat » pippinide ?

 

La mainmise aristocratique sur la fonction royale est plus ancienne du fait du jeune âge des souverains successifs (Dagobert Ier et Sigebert)

 

640. Décès à quelques mois d’intervalle de Dagobert Ier et du maire du palais Pépin Ier. Sigebert III profite de l’occasion pour favoriser un autre groupe aristocratique dirigé par Otton qui doit affronter une double opposition :

 

  • Intérieure, entretenue par le fils de Pépin Ier, Grimoald.

 

  • A l’extérieur, provoquée par les peuples périphériques, Thuringiens, Alamans et Wendes.

 

La mort d’Otton tué dans un combat contre le duc des Thuringiens, Leuthari, permet à Grimoal de reprendre la charge occupée par son père.

 

2 février 656. Décès de Sigebert III. Grimoald fait tondre sont fils héritier Dagobert II et l’envoie en Irlande en compagnie de Didon évêque de Poitiers. Il place son fils Childebert l’adopté (qu’il a fait adopter par Sigebert III) à la tête du royaume, soulevant ainsi un vent de révolte. Capturé, Grimoald est conduit à Pari où il est condamné à la prison par le roi de Neustrie Clovis II. Il décède en prison.

 

Childebert et Grimoald sont attestés jusqu’en 662.

 

« Les historiens ont donc prêté à Grimoald le dessein d’interrompre discrètement la lignée des Mérovingiens d’Austrasie. On notera cependant que le terme de « Coup d’Etats » reste inapproprié puisque, si l’on accepte cette présentation des évènements, il faut bien reconnaître que la procédure de l’adoption faisait du nouveau roi un Mérovingien, non par le sang, mais par le droit. »

 

« Les évènements des années 656-662 ne doivent sans doute pas être considérés dans la perspective d’une ascension momentanément interrompue de la famille pippinide en Austrasie. (…) En réalité, ils prennent place dans le cadre de la rivalité exacerbée entre les régna et de la volonté de la reine Bathilde de refaire l’unité du monde mérovingien autour de ses fils. Il faut assurément abandonner l’idée d’une famille mérovingienne déclinante dès les années 650 et suscitant pour cette raison les premières ambitions des Pippinides .

 

II. Le jeu de l’aristocratie (v 660-687).

 

Compétions et tensions en Neustrie.

 

« La grande politique que l’on prête à la reine Bathilde au tournant des années 650 - 660 put aboutir parce qu’elle rejoignait les aspirations de l’aristocratie neustrienne, emmenée par les grandes figures du règne de Dagobert. (…) A la mort du maire du palais Erchinolad, les Francs avaient tenu conseil et élevé Ebroin au grand honneur de la mairie du palais. C’est reconnaître tout à la fois que la fonction de maire du palais était désormais essentielle, qu’elle émanait moins de la royauté que de l’aristocratie et que cette dernière était divisée. »

 

« Le nouveau maire du palais sut se faire discret dans les premières années. A la fin de 664, une fois Clotaire III parvenu à sa majorité, Ebroïn n’eut plus les mêmes égards. La cour de Neustrie fut alors le théâtre de sourdes rivalités. L’évêque Sigobrand de Paris, un proche de la reine, fut assassiné et Bathilde contrainte de se retirer dans son monastère de Chelles. Cela ne fit pas taire les oppositions et la contestation fut alors incarnée par un autre proche de la reine, l’évêque Léger d’Autun. »

 

673. Décès brutal de Clotaire III qui déchire les factions sur le choix du nouveau souverain :

 

  • Ebroïn favorise l’accession au pouvoir de Thierry III dernier fils de Clovis II et de Bathilde.

 

  • Léger et ses alliés favorisent l’accession de Childériic II roi d’Austrasie depuis 662, au nom du retour à l’unité.

 

Dans un premier temps Childéric II est reconnu roi de Neustrie, Thierry III est exilé à Saint-Denis et Ebroïn à Luxeuil.

 

Eté 675. Assassinat de Childériic II dans des circonstances obscures.

 

  • Léger et ses fidèles se rallient à Thierry III.

 

  • Ebroïn se rallie un temps à un fils de Clotaire III, nommé Clovis avant finalement de se rallier à Thierry III.

 

  • Des Austrasiens réunis autour du maire du palais Wulfoald font revenir Dagobert II d’Irlande.

 

Cela provoque une véritable guerre civile.

 

  • Les alliés d’Ebroïn font le siège d’Autun, s’emparent de Léger et le mettent à mort peu après 677.

 

  • Ebroïn est lui même assassiné en 682.

 

« Dans toute cette affaire dont la reconstitution n’est pas toujours assurée, les inimitiés personnelles expliquent beaucoup de choses, mais on voit surgir deux conceptions différentes du pouvoir . L’une, nostalgique, incarnée par Léger, plaidait pour le retour à l’unité primitive ; l’autre assurément plus réaliste, constatait la création d’identités politiques de plus en plus différenciées en Neustrie et en Austrasie. C’est elle qui triompha finalement, emmenée par Ebroïn, par l’évêque Ouen de Rouen et bien d’autres encore. Les principales victimes de ces années terribles furent les jeunes souverains, ballotés en raison de leur âge d’un parti à un autre, véritables marionnettes aux mains des chefs aristocratiques. »

 

Australiens contre Neustriens.

 

23 décembre 679. Assassinat de Dagobert II à Stenay.

 

Le maire du palais Wulfoald disparaît lui aussi à une date indéterminée.

 

« Ces disparition profitèrent à la famille des Pippinides qui s’était montrée beaucoup plus discrètes depuis l’élimination de Grimoald par les Neustriens au début des années 660. Ce dernier n’avait pas laissé d’héritier. Les deux hommes qui émergèrent alors sont les ducs Pépin II et Martin. L’un et l’autre étaient les fils d’Ansegisèle et de Begge (…) Ils appartenaient à deux familles considérables. »

 

  • Ansegisèle était le fils de Pépin Ier et possédait des domaines dans la moyenne vallée de la Meuse, autour de Liège, mais aussi à Landen, Herstal ou Chèvremont.

 

  • Begge était une fille qu’Arnould avait eu avant de devenir évêque de Metz. La famille des Arnulfiens était à la tête d’importantes possessions dans la vallée de la Moselle et du Rhin moyen.

 

Cette famille bénéficiait aussi du soutien de l’Eglise, de nombreux monastères ayant été fondés par les Pippinides dans les années 650.

 

v 670. Mariage entre Pépin II et Plectrude fille de Hugobert comte du palais de la cour austrasienne.

 

v 680. Pépin II devient maire du palais d’Austrasie. « Il eut d’autre part l’habileté de fédérer les chefs australiens en relançant la guerre contre la Neustrie.

 

680. Bataille du Bois-du-Fays. Défaite des troupes australiennes face aux troupes neustriennes. « Réfugié dans la cité voisine de Laon, Martin fut trahi par l’évêque Réolus de Reims, qui l’incita à quitter la ville, et il fut immédiatement mis à mort. »

 

682. Assassinat d’Ebroïn.

 

687. Bataille de Tertry en Vermandois à la. Frontière entre les deux royaumes. Défaite des nestoriens. « Pépin aurait alors confirmé Thierry III comme roi en Neustrie, assumant dans un premier temps la charge de maire du palais avant de s’en retourner en Austrasie. »

 

III Le principat de Pépin II (687 - 714)

 

Pépin et les premiers « rois fainéants »

 

Après la bataille de Tertre, Pépin II prend des mesures « d’une spectaculaire sévérité pour manifester sont autorité sur les deux regna. »

 

« Toutefois cette politique ne fut pas systématique, car il n’y eut pas d’annexion à proprement parler. Pour conserver la fidélité de l’aristocratie de Neustrie, le regnum conserva une certaine autonomie avec son propre palais, d’abord coiffé à un certain Norbert, puis à Grimoald, le second fils de Pépin. Ce qu’il importe aussi de constater, c’est qu’en Austrasie comme en Neustrie, les maires du palais n’étaient plus de simples administrateurs des domaines et des ressources publiques, ils les avaient en quelque sorte confisquées aux dépens du souverain, obtenant par ce moyen à leur propre famille la fidélité et le service d’un nombre croissant d’aristocrates. »

 

« Et le roi mérovingien ? Les Annales de Metz, compilées au IXe siècle, suggèrent que Thierry III ne quitta plus guère le palais de Montmacq-sur-Oise jusqu’à sa mort en 691. A leur suite, toutes les annales carolingiennes présentent les souverains suivants comme des créatures inconsistantes de Pépin : d’abord Clovis IV (691 - 695), fils de Thierry, puis son frère Childebert III (695 - 711) et enfin le fils de ce dernier nommé Dagobert III (711 - 715). On répète volontiers qu’il en alla de même avec les rois suivants, Chilpéric II, Clotaire IV, Thierry IV et Childéric III, autant de « rois fainéants » dont le portrait le plus féroce fut brossé par Eginhard, tout occupé à célébrer la mémoire de Charlemagne et de ses ancêtres. Mais faut-il rappeler que ces récits, composés à partir de la seconde moitié du VIIIe siècle, émanent absolument tous de milieux favorables aux Carolingiens dont le principal souci, lorsqu’ils se penchent sur le passé, est de justifier le coup d’Etat de 751 ? »

 

« On dispose aujourd’hui d’une bien meilleure connaissance des documents administratifs qui émanaient de la cour au début du VIIIe siècle. Les actes de la chancellerie royale, en particulier les comptes rendus de jugements instruits au nom du roi par le comte du palais montrent que le pouvoir du souverain était loin d’être symbolique. Bien qu’il soit toujours possible de discuter la représentativité de ces documents, aujourd’hui conservés en nombre infime, il faut noter que les souverains qui régnèrent après Tertry ont laissé plus d’actes originaux (21) que l’ensemble de leurs prédécesseurs (17). »

 

« Naturellement, il n’est pas question de nier l’affaiblissement progressif du pouvoir royal dans la première moitié du VIIIe siècle, particulièrement en raison de l’amenuisement de leur trésor ; mais il convient de rappeler, ce qui n’est pas tout à fait étonnant, qu’au sein d’une aristocratie divisée et méfiante devant la menace que pouvait représenter l’hégémonie pippinide, le souverain mérovingien conserva longtemps un rôle d’arbitre. »

 

Les périphéries du monde franc.

 

« Les tensions et les conflits qui traversèrent l’aristocratie dans la seconde moitié du VIIe siècle eurent aussi comme conséquence d’affaiblir l’influence dont jouissait le roi franc dans les marges de son royaume. »

 

  • En Aquitaine, pour éviter la renaissance d’un particularisme régional, à chaque succession, il y a partage entre les regna du nord, la plus grande partie revenant à l’Austrasie (en particulier en Auvergne)

 

  • La Gascogne qui entretien une indépendance réelle oblige Dagobert à créer un royaume pour son frère Charibert II et à y mener plusieurs expéditions militaires. « Il semble que cet éphémère royaume ait constitué ensuite le noyau d’un ensemble politique de plus en plus autonome au fur et à mesure que montaient les tensions entre Neustrie et Austrasie. »

 

  • En Provence, l’aristocratie se rassemble toujours autour d’un chef, le « patrice » qui reste fidèle à la couronne mérovingienne mais prend de la distance face aux maires du palais successifs.

 

  • Alarmants, Thuringiens, Bavarois, sont soumis à l’autorité de Clotaire II et de Dagobert à l’issue de brutales expéditions militaires. Mais après 639, les liens se distendent et ces peuples se donnent des ducs indépendants.

 

« Les tensions entre Neustrie et Austrasie, devenues très vives dans la seconde moitié du VIIe siècle, ne représentent pas la seule explication de l’affirmation des autonomies régionales. Après 687, l’hégémonie pippinide est explicitement dénoncée et l’allégeance à la famille mérovingienne sert de prétexte à l’indépendance affirmée par les princes placés à la tête des duchés périphériques. »

 

Conquête et évangélisation de la Frise.

 

Les Frisons sont établis sur le littoral de la mer du Nord et du Rhin jusqu’à la Weser. A la fin du VIe siècle, la guerre civile et l’essor du commerce dans les mers septentrionales provoquent un intérêt nouveau pour ces régions, et à partir des années 690, le maire du palais austrasien entreprit plusieurs expéditions en Frise. «  Une expansion aux confins de la Neustrie et de l’Australie représentait un excellent moyen de fédérer les aristocraties des deux regna en les associant aux tributs levés sur les Frisons. »

 

« L’histoire de la mission de Frise se distingue des entreprises d’évangélisation menées auparavant dans les marges du monde franc. Willibrod, en effet, tint à y associer étroitement l papauté. Dès 692, il s’était rendu à Rome auprès du pape Serge Ier. Trois ans plus tard le 21 novembre 695, il avait été consacré par le pape « évêque des Frisons » et avait adopté à cette occasion le nom latin de Clément, un pape du Ier siècle dont la fête était célébrée le surlendemain. Pour autant, Willibrord n’était pas un évêque comme les autres, car il avait aussi reçu le pallium, cette étole de laine que le pape avait déjà l’habitude de remettre aux évêques anglo-saxons et qui symbolisait un lien d’obéissance à l’égard du siège romain. Pour la première fois, un évêque actif dans le monde franc était donc également un envoyé et un représentant personnel du pape. La mission de Frise introduisait par l’intermédiaire de Willibrord, une coopération inédite sur le continent, bien qu’encore indirecte, entre Rome et les autorités franques. Annonçant le sacre de Pépin le Bref, la réforme de l’Eglise franque et le couronnement impérial de Charlemagne, celle-ci était indiscutablement promise à un bel avenir. »

 

« A sa mort, le 16 décembre 714, Pépin laissait un royaume franc désormais réunifié et en passe de connaître une nouvelle expansion, particulièrement au nord et à l’est, c’est-à-dire en périphérie de cette Austrasie qui l’avait vu naître. En moins d’un siècle, on observe donc un basculement du centre de gravité du monde franc que Clotaire II et Dagobert avaient pourtant installé naguère au coeur du bassin parisien. Homme du Nord, Pépin ne s’est guère aventuré au-delà de la Loire, laissant ainsi pour quelques années encore l’Aquitaine, la Bourgogne et la Provence vivre une existence autonome. Si les succès de Pépin furent aussi ceux d’une famille puissante et prestigieuse depuis les premières décennies du VIIe siècle, il n’en reste pas moins que le maire du palais avait d’abord fait preuve de qualités personnelles, tant militaires que politiques. Pour autant, les aristocrates francs ne sentaient pas encore liés à l’égard de sa famille. »

 

« Pépin ne laissait pas d’héritier susceptible de lui succéder : Drogon était mort en 708 et Grimoald avait péri assassiné au printemps 714. Le fils de ce dernier, Théodebald, n’était qu’un enfant. Il y avait bien Charles qui n’était cependant pas né de Plectrude, mais d’une concubine nommée Alpaïde. Tout ceci explique les incertitudes dans lesquelles furent à nouveau plongés les Francs en 714. »

 

FIN



11/07/2025
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