Chronique 1618 - 1622

Chronique 1618-1622

 

1618

 

23 mai 1618

 

Bohême. Défenestration de Prague qui marque le début de la Guerre de Trente Ans.

Au matin, les délégués protestants se présentent en armes au château du Hradschin. Ils sont suivis par une foule nombreuse et se rendent directement vers la salle gothique Vladislas.

Un des Défenseurs de la foi lit à la foule rassemblée un texte qui résume tous les griefs du parti protestant contre la monarchie.

Ensuite les délégués protestants conduits par le comte de Thurm montent à l’étage supérieur où se trouvent quatre des lieutenants royaux :

  • Adam de Stemberk.

  • Diepolt de Lobkovic.

  • Vilem Slawata.

  • Jaroslaw Martinic.

  • Ils sont assistés d’un secrétaire nomme Fabricius.

La rencontre tourne aussitôt à l’affrontement, les Défenseurs accusant les lieutenants d’avoir eux mêmes rédigés la réponse au mémorandum du mois de mars.

Martinic et Slawata sont particulièrement visés et l’un des Défenseurs nommé Slik propose de les condamner à mort pour avoir, selon lui, « violé la Lettre de Majesté ». Il estime qu’ils doivent être exécutés sur le champ « selon les usages du royaume » qui consiste à défenestrer les condamnés.

Slawata, Martinic et le secrétaire Fabricius sont alors précipités par la fenêtre et font une chute de 15 mètres. Mais ils tombent sur de la terre meuble et leur chute et freinée par leurs amples capes. Par chance, ils ne sont victimes que de quelques contusions et survivent à leurs blessures.

« Pour les contemporains la défenestration de Prague ne constituait qu’une révolte des ordres de Bohême contre le monarque. Des Ordres qui attachés à leurs privilèges tentaient de s’opposer à la politique centralisatrice des souverains.

Mais le conflit politique était aggravé par la dimension religieuse. Révolte des ordres contre le pouvoir royal, certes, mais révolte aussi des protestants contre les menaces que faisait peser sur eux la Contre-Réforme. » (Bogdan 1997)

 

24 mai 1618

 

Bohême. Pour remplacer les lieutenants démis de leurs fonctions, les Etats protestants mettent en place un gouvernement provisoire présidé par Vilem de Roupov, calviniste d’origine Morave.

Ce gouvernement provisoire est composé de 30 Directeurs, 10 par Ordre.

Les principaux conjurés en étaient membre.

Mathias de Thurm prend le commandement des 4.000 hommes composant l’armée de Bohême.

Le Directoire prend immédiatement deux mesures :

  • Expulsion des Jésuites.

  • Confiscation des biens d’un certain nombre de personnalités catholiques.

Il pouvait compter sur le soutien des élites non catholiques, mais pas dans toutes les villes.

Chez le peuple, il avait le soutien des milieux ripuaires de Prague, mais dans les campagnes les paysans étaient plus passifs.

les Lusace et la Silésie approuvèrent le coup de force, mais la Moravie opte pour une attitude de prudente neutralité. (Bogdan 1997)

 

1er juillet 1618

 

Empire. Ferdinand de Styrie est couronné roi de Hongrie. (Bogdan 1997)

 

18 juillet 1818.

 

Empire. A Vienne, arrestation du cardinal Khlesl, Premier ministre favorable à une négociation avec les Etats protestants.

C’est la ligne dure préconisée par l’archiduc Ferdinand soutenue par l’Espagne qui l’emporte. (Bogdan 1997)

 

Octobre 1618

 

Empire. Réunion de l’Union évangélique à Rothenburg-ob-der-Tauler qui demande aux deux parties de rechercher un compromis.

Elle n’est pas prête à aider financièrement ou militairement le Directoire de Prague. (Bogdan 1997)

 

1619

 

3 janvier 1619

 

France/Savoie. Christine de France, soeur de Louis XIII, épouse Victor-Amédée fils ainé du duc de Savoie. (Ducini 2001)

 

21-22 février 1619

 

France. Dans la nuit, Marie de Médicis s’enfuit de Blois et rejoint le duc d’Epernon dans son gouvernement de Saintonge.

Ils prennent la tête d’une révolte rejointe par le duc de Bouillon.

Louis XIII est obligé de recruter trois armées, soit 30.000 fantassins et 6.000 cavaliers pour mener campagne contre les rebelles. (Ducini 2001)

 

7 mars 1619

 

France. Luynes, favori de Louis XIII, rappelle Richelieu de son exil pour qu’il serve de médiateur entre Louis XIII et sa mère et négocie la paix. (Ducini 2001)

 

20 mars 1619

 

Empire. Décès de l’Empereur Mathias II.

L’archiduc Ferdinand lui succède sous le nom de Ferdinand II.

Son premier acte est d’adresser aux Etats de Bohême une lettre pour annoncer officiellement la mort de l’empereur Mathias et pour leur faire part de son accession au trône ; II s’engage à confirmer et à respecter les « droits et privilèges du Royaume. »

Les Etats de Bohême refusent de prendre connaissance de cette lettre car ils considèrent que l’élection de 1617 n’est pas valide et donc que le trône de Bohême est vacant.

« La rupture était ainsi consommée entre le roi Ferdinand II et les représentants de ses sujets en Bohême. » (Bogdan 1997)

 

27 mars 1619

 

France. Arrivée de Richelieu à Angoulême. Soutenu par le duc d’Epernon, il est nommé chef du conseil de Marie de Médicis. (Ducini 2001)

 

Mai 1619

 

Empire. Mathias de Thurn, à la tête d’une armée de 10.000 hommes envahit l’Autriche à partir de la Moravie. (Bogdan 1997)

 

12 mai 1619

 

France. Traité d’Angoulême, négocié par Bérulle et Richelieu.

Marie de Médicis abandonne son gouvernement de Normandie et reçoit en contrepartie le gouvernement d’Anjou avec les places fortes d’Angers, des Ponts-de-Cé et de Chinon.

Elle retrouve toutes ses charges er dignités, ainsi que ses revenus.

Elle n’est plus admise au Conseil.

Le duc d’Epernon est rétabli dans ses gouvernements de Metz, Aunis et Saintonge. (Ducini 2001)

 

13 mai 1619

 

Provinces-Unies. Exécution par les Espagnols du Grand Pensionnaire Johan van Oldenbarnevelt, arminien. Renversé par le synode de Dordrecht, il a été jugé puis vendu aux Espagnols. Refusant de demander sa grâce, il est exécuté. (Ducini 2001)

 

Juin 1619

 

Provinces-Unies. Fin du synode de Dordrecht qui s’était ouvert au mois de novembre 1618. Il marque le triomphe des gomaristes calvinistes orthodoxes et rigides, soutiens de la famille d’Orange, sur les Arminiens de tendance « érasmienne» et plus tolérants. (Ducini 2001)

 

6 juin 1619

 

Empire. Mathias de Thurn met le siège devant Vienne. (Bogdan 1997)

 

10 juin 1619

 

Empire. Bataille de Zablati (à l’ouest de Budweis).

Cette bataille oppose les troupes impériales sous les ordres de Bucquoy et Dampierre qui remontent la vallée de la Vltava pour attaquer Prague, aux mercenaires de Mansfeld.

Elle se termine par la victoire des Impériaux.

Cette défaite oblige Mathias de Thurn à lever le siège de Vienne pour revenir d’urgence en Bohême. Mais elle permet aussi à Ferdinand II de disposer de documents prouvant les ambiguïtés de l’attitude du duc de Savoie grâce à la découverte d’une correspondance échangée avec Mansfeld.

Cette bataille montre aussi les faiblesses de l’organisation des armées bohémiennes, en particulier l’existence d’une rivalité entre les chefs militaires. (Bogdan 1997)

 

11 juillet 1619

 

Empire. Départ de Vienne de Ferdinand II pour Salzbourg, Munich et Francfort-sur-le-Main où doit se réunir le collège électoral. (Bogdan 1997)

 

⚠️13 - 21 juillet 1619. Empire. Réunion à Prague des Etats de Bohême qui adoptent une nouvelle constitution.

L’ancien royaume devient une confédération , la confédératio Bohemica, constituée de 5 Etats indépendants et souverains : Bohême, Moravie, Silésie, Haute et Basse Lusace.

Cette confédération est ouverte aux autres Etats de la monarchie hambourgeoise qui souhaiteraient y adhérer.

Désormais le roi serait élu par la Diète et il lui serait interdit de faire élire son successeur de son vivant.

La fonction royale devenait purement honorifique, car seule la Diète détenait le pouvoir législatif. (Bogdan 1997)

 

17 août 1619

 

Empire. Ferdinand de Styrie roi de Bohême et de Hongrie, empereur sous le nom de Ferdinand II est déposé par la diète de Bohème.

Elle élit l’Electeur Palatin Frédéric V chef de l’Union évangélique, époux d’Elisabeth fille du roi d’Angleterre Jacques Ier.

Il a aussi le soutien des Provinces-Unies et des chefs militaires de l’Union évangélique Christian d’Anhalt et le margrave d’Ansbach.

Par contre certains Etats de l’Union craignent que cette élection ne débouche sur un conflit armée avec l’Empire. (Ducini 2001)

(Bogdan 1997) donne la date du 19 août.

 

19 août 1619

 

Empire. La confédération de Bohême signe une alliance avec les protestants de Haute et Basse-Autriche pour défendre les libertés religieuses. (Bogdan 1997)

 

26 août 1619

 

Empire. La diète de Bohême choisit comme roi de Bohême Frédéric V Electeur Palatin. (Ducini 2001)

 

28 août 1619

 

Empire. Ferdinand de Styrie, cousin et seul héritier de Mathias II, devient Empereur sous le nom de Ferdinand II. Il est élu à l’unanimité, même le représentant de l’Electeur palatin Frédéric V, le comte de Solms ayant voté pour lui. (Bogdan 1997)

 

Août 1619

 

Transylvanie. Le prince Gabor Bethlem reprend la guerre contre l’empereur Ferdinand II. (Bogdan 1997)

 

5 septembre 1619

 

France. Réconciliation de Louis XIII et de sa mère Catherine de Médicis. (Ducini 2001)

 

9 septembre 1619

 

Empire. Ferdinand II est couronné empereur dans la cathédrale de Francfort. (Bogdan 1997)

 

8 octobre 1619

 

Empire. Signature d’un accord entre Ferdinand II et le chef de la ligue catholique le duc de Bavière Maximilien.

Maximilien s’engage à fournir une armée de 25.000 hommes à l’empereur contre le droit d’occuper la Haute Autriche jusqu’au remboursement de toutes les dépenses engagées pour le recrutement des mercenaires. (Bogdan 1997)

 

14 octobre 1619

 

Hongrie. Prise de Presbourg , capitale de la Hongrie impériale par le prince Gabor Bethlem. (Bogdan 1997)

 

31 octobre 1619

 

Bohême. Arrivée de l’Electeur Palatin Frédéric V à Prague. (Bogdan 1997)

 

Novembre 1619

 

Empire. Les troupes de Gabor Bethlem menacent Vienne et font leur jonction avec l’armée de la Confédération renforcée de contingents envoyés par les protestants de Haute et Basse Autriche. (Bogdan 1997)

 

4 novembre 1619

 

Bohême. Frédéric V et son épouse sont couronnés dans la cathédrale Saint-Guy de Prague. (Bogdan 1997)

 

27 novembre 1619

 

Empire. Retour de l’empereur Ferdinand II à Vienne. (Bogdan 1997)

 

5 décembre 1619

 

France - Empire. Louis XIII reçoit le comte de Furstemberg ambassadeur extraordinaire de Ferdinand II en vue d’obtenir une aide militaire de la France.

« Le roi de France, pour des raisons de solidarité monarchique et aussi par hostilité à l’égard des protestants, aurait volontiers aidé Ferdinand II, mais ses ministres préféraient plutôt une action diplomatique qui aurait permis à la France de jouer le rôle de médiatrice. » (Bogdan 1997)

 

23 décembre 1619

 

France. Conseil royal où la situation diplomatique semble l’emporter. (Bogdan 1997)

 

25 décembre 1619

 

France - Empire. Louis XIII, sur le conseil de son confesseur le père Arnoux, promet une aide à l’Empereur Ferdinand II pour soutenir son action contre ses sujets de Bohême. (Ducini 2001 et Bogdan 1997)

 

1620

 

Janvier 1620

 

France. Puisieux et Jeannin réussissent à convaincre Louis XIII de ne pas intervenir au côté de l’empereur Ferdinand II dans le conflit qui l’oppose à ses sujets. (Ducini 2001)

 

Empire. Repli de Gabor Bethlem sur Pozsony après avoir conclu une trêve avec les généraux de Ferdinand II. (Bogdan 1997)

 

1er février 1620

 

France - Angleterre. Signature d’un traité d’alliance entre les deux pays. (Ducini 2001)

 

Mars 1620

 

Pays-Bas espagnols. L’archiduc Albert, gouverneur des Pays-Bas espagnols recrute 20.000 hommes qui sont placés sous le commandement du général Spinola. (Bogdan 1997)

 

21 mars 1620

 

Empire. A Mulhausen, les partisans de Ferdinand II concluent une alliance en vue d’aider l’empereur, mais exigent de Frédéric V et de ses alliés une soumission complète.

Cette union rassemble les Electeurs ecclésiastiques, le landgrave de Hesse-Darmstadt, l’Electeur de Saxe et le duc de Bavière.

« Princes catholiques et luthériens faisaient bloc autour de l’empereur contre le calviniste Frédéric V. (Bogdan 1997)

 

6 juin 1620

 

France - Empire. Arrivée à Ulm d’une ambassade française dirigée par le duc Charles d’Angoulême secondé par le comte de Béthune et le marquis de Chateaneuf des Préaux.

« Les ambassadeurs français avaient reçu pour mission de réunir une conférence entre les princes de l’Union évangélique et ceux de la Ligue catholique pour maintenir la paix en Allemagne. » (Bogdan 1997)

 

Juillet 1620.

 

France. Nouvelle révolte de Marie de Médicis avec l’aide du duc d’Epernon, du duc de Mayenne, les Vendôme, Longueville et le comte Louis de Soissons.

Richelieu qui reste fidèle à la reine mère se joint aux rebelles. (Ducini 2001)

 

3 juillet 1620

 

Empire. Traité d’Ulm.

Il est signé entre le margrave d’Ansbach au nom de l’Union évangélique et par le représentant du duc de Bavière au nom de la Ligue catholique.

Chacune des deux parties s’engageait à ne pas attaquer les biens et les domaines de l’autre. Par contre la Bohême était exclue de l’accord.

Ce traité a été rédigé par l’ambassade française du duc Charles d’Angoulême. (Bogdan 1997)

 

France. Louis XIII renonce à apporter une aide militaire à l’empereur. (Ducini 2001)

 

4 juillet 1620.

 

France. Louis XIII refuse de négocier et décide de faire campagne contre les rebelles. (Ducini 2001)

 

19 juillet 1620

 

Italie du Nord. Début de la crise de la Valteline.

Il s’agit de la haute vallée de l’Adda qui joint la vallée du Pô à la vallée de l’Inn, affluent du Danube menant ainsi à Vienne. Peuplée en majorité de catholiques, elle est soumise à la suzeraineté des Grisons qui sont protestants. Les catholiques sont soutenus pas l’Espagne, car cette vallée permet aux Espagnols de passer facilement du Milanais aux possessions autrichiennes de l’empereur.

Ce jour là, les catholiques massacrent les protestants de la vallée et se révoltent contre leur suzerain. (Ducini 2001)

 

22 juillet 1620

 

France - Empire. L’ambassade française du duc Charles d’Angoulême est reçue à Vienne par l’empereur Ferdinand II. (Bogdan 1997)

 

Août 1621

 

Empire - Pays-Bas espagnols.

Les troupes espagnoles du général Spinola qui soutiennent Ferdinand II, pénètrent en Allemagne par le Luxembourg.

Elles occupent les possessions du Palatin Frédéric V, situées sur l rive gauche du Rhin et quelques localités sur la rive droite. (Bogdan 1997)

 

7 août 1620.

 

France. Drôlerie des Ponts-de-Cé.

Défaite de l’armée des rebelles face à l’armée de Louis XIII. (Ducini 2001)

 

10 août 1620

 

France. Traité d’Angers entre Louis XIII et Marie de Médicis.

Ce traité rétablit le statu quo ante. La reine ne peut toujours pas accéder au Conseil, mais elle peut désormais accéder librement à son fils.

Elle revient habiter au Louvre, mais doit admettre de passer derrière Anne d’Autriche l’épouse de Louis XIII dans les cérémonies de la Cour. (Ducini 2001)

 

20 août 1620

 

Empire. Le duc Maximilien de Bavière qui dispose d’une armée de 30.000 hommes commandée par le général Tilly fait son entrée à Linz en Haute-Autriche.

Les Etats provinciaux font allégeance à l’Empereur. (Bogdan 1997)

 

25 août 1620

 

Hongrie. A Banska-Bystrika, une Diète proclame roi Gabor Bethlen prince de Transylvanie, après avoir décrété la déchéance des Habsbourg.

Mais prudent, Gabor Bethlen, tout en acceptant le titre royal, refuse de se faire couronner. (Bogdan 1997)

 

30 septembre 1620

 

Bohême. L’armée impériale s’empare de Pisek, dont la population est systématiquement massacrée. (Bogdan 1997)

 

15 octobre 1620

 

France. Entrée de Louis XIII à Pau. Il reçoit l’allégeance des Béarnais et prête serment de respecter les franchises et coutumes locales. (Ducini 2001)

 

20 octobre 1620

 

France. Edit de rattachement du Béarn à la France. (Ducini 2001)

 

7 novembre 1620

 

Bohême. Les troupes de la Confédération bohémienne, surtout des mercenaires allemands et hongrois, prennent position sur la Montagne Blanche, colline qui défend Prague. (Bogdan 1997)

 

8 novembre 1620

 

Empire. Bataille de la Montagne Blanche.

Les armées impériales dirigées Tilly, écrasent l’armée des nobles tchèques.

Au début de la matinée les troupes impériales prennent position au sud-ouest du plateau tenu par l’armée bohémienne.

L’armée impériale dispose de 28.000 hommes face à une armée de 21.000 hommes.

Après une longue hésitation, le duc de Bavière confie le commandement à Tilly, qui malgré une position défavorable, ordonne l’assaut.

Dès le début, les régiments bohémiens de Mathias de Thurn prennent la fuite suivis par la cavalerie du colonel Kosnisza.

Tilly est maître du terrain en deux heures, seules quelques unités tchèques résistant jusqu’au soir.

Les Impériaux ont perdu 250 hommes, contre 5.000 et toute leur artillerie aux vaincus.

A l’annonce de la défaite, Frédéric V et sa femme quittent précipitamment Prague. (Bogdan 1997)

Cette victoire « assure la main mise définitive du souverain Habsbourg sur la Bohême qui se voit imposer le catholicisme militant de la Contre-Réforme. 40% de la population émigrent dans les Etats protestants de l’Empire pour rester fidèles à leur religion. » (Ducini 2001)

 

9 novembre 1620

 

Bohême. Entrée de l’armée impériale dans Prague.

« Pour la Bohême, c’était le début de ce que l’on a appelé non sans exagération « l’âge des Ténèbres. »

« Après la victoire de la Montagne Blanche, c’est la ligne dure qui prévaut. Les pleins pouvoirs sont confiés à un seigneur de langue allemande, Charles de Lichtenstein. Un tribunal est constitué à Prague pour juger les rebelles. Il est composé de juristes et de conseillers de l’empereur, tous catholiques. » (Bogdan 1997)

 

1621

 

Janvier 1621

 

Moravie. Reddition de Brünn au cardinal François de Dietrichstein évêque d’Olmütz. (Bogdan 1997)

 

2 janvier 1621

 

France. Les protestants réunis en assemblée à La Rochelle « entreprennent contre le service du roi ». Ils sont rejoints par les protestants de Saumur. (Ducini 2001)

 

29 janvier 1621

 

Empire. L’électeur palatin Frédéric V, élu roi de Bohême par les rebelles tchèques est mis au ban de l’Empire.

Frédéric V, le prince Christian d’Anhalt, le margrave de Jägendorf, le comte de Hohenhole étaient bannis eux et leur descendance. Leurs biens étaient confisqués pour être attribués à de nouveaux bénéficiaires. (Bogdan 1997)

 

23 janvier 1631

 

France. Début du siège de Privas par l’armée royale. La ville est défendue par une garnison protestante. (Ducini 2001)

 

Février 1621

 

Empire. Réunion des princes protestants à Heilbronn.

Mais incapables d’adopter une position commune, ils signent pour la plupart un accord Ave le général Spinola. (Bogdan 1997)

 

6 février 1621

 

Bohême. Arrestation d’une soixantaine de hauts responsables du gouvernement révolutionnaire dont la plupart des Directeurs.

Les plus compromis, 27 personnes au total (3 seigneurs, 7 chevaliers et 17 bourgeois) sont condamnés à mort.

Malgré l’appel à la clémence du gouverneur Charles de Lichtenstein, Ferdinand II confirme les sentences, se contentant d’éviter aux condamnés la mutilation de la main gauche avant la décapitation.

« En Bohême comme en Moravie, le principe de la confiscation des biens fut posé à l’encontre de tous ceux qui, de pré ou de loin, avaient soutenu le gouvernement insurrectionnel. (…) Ces confiscations provoquèrent un immense transfert de propriétés ce qui fit baisser le prix des terres.

En Bohême, près de 50% des 926 domaines seigneuriaux changèrent de mains (ils représentaient 2/3 des terres)

En Moravie 25% des terres changèrent de propriétaires (soit 138 domaines) » (Bogdan 1997)

 

28 mars 1621

 

France. Reddition de la garnison protestante de Privas, face aux troupes royales. (Ducini 2001)

 

31 mars 1621

 

Espagne. Décès du roi Philippe III. Son fils Philippe IV lui succède.

Philippe IV, frère d’Anne d’Autriche est donc le beau frère de Louis XIII. (Ducini 2001)

 

1er avril 1621

 

France. Charles Albert, duc de Luynes est fait connétable de France par Louis XIII. Il est chargé de mener les opérations contre les protestants du Midi. (Ducini 2001)

 

12 avril 1621

 

Empire. Le landgrave de Hesse-Kassel et d’autres princes protestants signent un accord avec le général Spinola. Ils acceptent de dissoudre leur armée. (Bogdan 1997)

 

15 avril 1621

 

Italie du Nord. Traité de Madrid entre l’Espagne et la France qui met fin au conflit de La Valteline.

La Valteline est rendue aux Grisons. (Ducini 2001)

 

18 mai 1621

 

France. Début du siège de Montauban. (Ducini 2001)

 

24 mai 1621

 

Empire - Alsace. Traité d’Aschaffenburg entre Strasbourg et les commissaires impériaux.

  • Les manquements de la ville à l’Empire sont effacés.

  • Ses privilèges sont confirmés et l’académie est transformée en université.

  • Par contre la ville s’engage à verser une contribution de « 50 mois romains » (45.000 florins) et à respecter une neutralité totale. (Kintz 2017)

 

27 mai 1621

 

France. Prise de la forteresse de Castellet par l’armée royale. (Ducini 2001)

 

29 mai 1621

 

France. Prise de Sancerre par l’armée royale. (Ducini 2001)

 

21 juin 1621

 

Bohême. Exécution à Prague, en plein centre sur la place de la vieille ville, des 27 condamnés à mort du 6 février.

Parmi eux, un seul catholique, Denis Czernin, l’ancien commandant de la garde du palais royal, coupable d’avoir laissé entrer les conjurés dans le palais.

Après l’exécution, les têtes de 12 des suppliciés seront exposées pour l’exemple durant dix ans sur la tour située à l’entrée du pont Charles. (Bogdan 1997)

 

25 juin 1621

 

France. Après deux mois de siège reddition de la garnison de Saint-Jean d’Angely commandée par Soubise. (Ducini 2001)

 

3 juillet 1621

 

France. Soumission de Nérac au roi. (Ducini 2001)

 

9 juillet 1621

 

France. Soumission de Bergerac au roi. (Ducini 2001)

 

5 août 1621

 

France. Début du siège de Clairac, sur le Lot. (Ducini 2001)

 

20 août 1621

 

France. Siège de Montauban.

Le roi envoie un renfort de 30.000 hommes sous les ordres du duc de Mayenne. (Ducini 2001)

 

Septembre 1621

 

Empire. Conquête du Palatinat par les troupes impériales de Tilly. (Bogdan 1997)

 

4 septembre 1621

 

France. Siège de Montauban.

Echec d’une expédition de secours pour délivrer la ville. (Ducini 2001)

 

23 octobre 1621

 

Empire. Après avoir ravagé les diocèses de Wurzbourg et de Bamberg, arrivée à Mannheim de Mansfeld et de ses 10.000 mercenaires. (Kintz 2017)

 

25 octobre 1621

 

France. Siège de Montauban.

Les combats se déroulent dans les faubourgs de la ville et juste sous les murailles. (Ducini 2001)

 

10 novembre 1621

 

France. Bataille navale contre les protestants de La Rochelle. La marine royale perd deux navires. (Garnier 2004)

 

18 novembre 1621

 

Empire. Prise de Lauterbourg par les troupes de Mansfeld qui combat pour Frédéric V. (Bogdan 1997)

(Kintz 2017 donne la date du 28 novembre et indique que la ville avait été abandonnée par ses habitants)

 

Décembre 1621

 

Alsace, prise de Wissembourg par Mansfeld. (Bogdan 1997)

 

Alsace. Mansfeld qui reçoit les émissaires du comte de Hanau, leur « aurait annoncé son intention de créer une seigneurie personnelle en Basse-Alsace avec Haguenau, les villages impériaux et des possessions de l’évêché (Saverne et autres petites seigneuries). Il résiderait à Haguenau et porterait le titre de comte de ces territoires. (Kintz 2017)

 

2 décembre 1621

 

Alsace. Mansfeld exige d’Haguenau une contribution de 100.000 florins.

« Pour les observateurs, cette exigence cachait une menace d’invasion. » (Kintz 2017)

 

11 décembre 1621

 

France. Prise de Monheurt (Lot et Garonne) par l’armée royale du duc de Bassompière. La ville est détruite et pillée (Ducini 2001)

 

15 décembre 1621

 

France. Prise et destruction de la ville et du château de Lombers (Tarn). (Ducini 2001)

 

France. Décès du connétable de Luynes de la fièvre pourpre. (Ducini 2001)

 

27 décembre 1621

 

Alsace. Les délégués suisses reçus par Mansfeld lui font observer « que l’on prétendait qu’il avait l’intention de prendre possession du Sungdau et même de l’Autriche antérieure. » (Kintz 2017)

 

29 décembre 1621

 

Alsace. Entrée des troupes de Mansfeld dans Haguenau. Mansfeld entre dans la ville le lendemain. (Kintz 2017)

 

30 décembre 1621

 

Alsace. Arrivée du colonel Hans Michael von Obentraut, adjoint de Mansfeld, devant Saverne. Il réclame la reddition de la ville. (Kintz 2017)

 

31 décembre 1621

 

Paix de Mikulov entre l’empereur Fedinand II et le prince de Transylvanie Gabor Bethlen.

- Gabor Bethlen renonce au titre de roi de Hongrie ce qui implique la reconnaissance de Ferdinand II.

  • Il conserve la principauté de Transylvanie et reçoit le titre de prince du Saint-Empire avec les principautés d’Oppeln et de Ratibor en Silésie.

  • Il reçoit à titre viager sept comitats de Haute-Hongrie.

  • Les nobles hongrois qui avaient soutenu Gabor Bethlen sont amnistiés.

  • La liberté religieuse est confirmée en Hongrie royale. (Bogdan 1997)

 

1622

 

Janvier 1622

 

Alsace. Echec de Mansfeld devant Saverne. (Kintz 2017)

 

1er janvier 1622

 

Alsace. Soumission des villes de Wissembourg et Landau à Mansfeld.

« Pour soumettre les villes, les procédés ont été pratiquement identiques :

  • Promesse d’une protection militaire et du maintien des libertés religieuses.

  • Remise de lettres de sauvegarde.

  • Exigence d’une contribution sous la menace de dévastation.

  • Ouverture des portes et acceptation d’une garnison aux frais de la population. » (Kintz 2017)

 

2 janvier 1622

 

Alsace. Arrivée de Mansfeld à Strasbourg. (Kintz 2017)

 

3 janvier 1622

 

Alsace. Début de l’assaut contre Saverne qui va subir un bombardement continu jusqu’au 8 janvier. (Kintz 2017)

 

10 janvier 1622

 

Alsace. Devant la menace d’arrivée de renforts levés par le comte de Salm, la dureté du climat et l’épuisement des munitions, Mansfeld signe un armistice de 10 jours et lève le siège de Saverne.

Mais en se repliant, il fait incendier les faubourgs de la ville, ainsi que les villages de : Saint-Jean, Otterswiller, Eckartswiller, et l’église de Monswiller. (Kintz 2017)

 

12 janvier 1622

 

Alsace. Les Etats de Haute-Alsace, adoptent le principe de former une armée de défense commune. (Kintz 2017)

 

22 janvier 1622

 

Alsace. Les cavaliers de Mansfeld, sous les ordres du colonel von Obentraut atteignent les environs de Colmar. (Kintz 2017)

 

30 janvier 1622

 

France. Fin du siège de Montauban qui avait débuté au mois de mai 1621. (Ducini 2001)

 

10 février 1622

 

France. Les armées protestantes assiégées dans Clairac depuis le mois d’Aout 1621, subissent une défaite face à l’armée royale. Mais six cents « rebelles au roi » réussissent à prendre la fuite. (Ducini 2001)

 

12 février 1622

 

France - Alsace. Mansfeld envoie un agent à la Cour de France auprès d’un secrétaire d’Etat « pour que le roi le protège dans la possession de l’Etat et ville de Haguenau sous la reconnaissance et dépendance de sa Majesté. » (Kintz 2017)

 

4 mars 1622

 

France. Reddition de Clairac. (Ducini 2001)

 

6 mars 1622

 

Alsace. Mansfeld se présente devant Strasbourg à la tête d’une armée de 4.000 mercenaires et obtient la livraison de 8 bateaux qui vont servir au transport des bagages de l’armée. (Kintz 2017)

 

20 mars 1622

 

France. Louis XIII, décide de partir à nouveau en campagne pour mater une nouvelle révolte protestante, sur le littoral vendéen. Les huguenots sont commandés par le duc de Soubise frère du duc de Rohan. (Ducini 2001)

 

21 mars 1622

 

Alsace. Ayant pris la décision de rallier Christian de Brunswick et son armée, Mansfeld quitte Haguenau. Il laisse la place sous le commandement du comte Georg-Ludwig von Lowenstein. (Kintz 2017)

 

16 avril 1622

 

France. Sur l’île de Ré, défaite du duc de Soubise face à l’armée royale. (Ducini 2001)

 

22 avril 1622

 

Empire. Le margrave Georg-Friedrich de Baden-Durlach, fidèle à l’empereur mais attaché au protestantisme conclut un accord avec Mansfeld, prévoyant une entrée en guerre commune pour la défense de la religion et des libertés germaniques.

Ils sont rejoint par l’Electeur Palatin Frédéric V, au PC de Mansfeld à Gemersheim. (Kintz 2017)

 

27 avril 1622

 

Empire. Bataille de Wiesloch (près de Heidelberg).

Victoire des troupes de Mansfeld et du margrave Georg Friedrich de Baden-Durlach sur les troupes impériales de Tilly. (Kintz 2017)

 

6 mai 1622

 

Empire Bataille de Wimpfen.

Après la victoire de Wiesloch, le margrave de Baden-Durlach disposant de renforts amenés par Guillaume de Saxe-Weimar se sépare de Mansfeld. (Kintz 2017)

Il est battu par les troupes impériales de Tilly et celles de Cordoba qui a remplacé Spinola. (Bogdan 1997)

 

8 mai 1622

 

Alsace. Apprenant la victoire de Tilly, l’archiduc Léopold quitte son quartier général de Pfaffenhoffen à la tête de 10.000 fantassins, 1.800 cavaliers et 20 pièces d’artillerie pour Haguenau. (Kintz 2017)

 

9 mai 1622

 

Alsace. Début du siège de Haguenau par l’archiduc Léopold. (Kintz 2017)

 

11 mai 1622

 

France. Soumission de Royan aux troupes royales. (Ducini 2001)

 

16 mai 1622

 

Alsace. Arrivée de Mansfeld en bordure de Haguenau à la tête de 20.000 fantassins et 6000 cavaliers. (Kintz 2017)

 

17 mai 1622

 

Alsace. Un affrontement avec les troupes de Mansfeld coûte 500 cavaliers à l’archiduc Léopold, le forçant à lever le siège de Haguenau.

 

20 mai 1622

 

Alsace. Arrivée de Mansfeld devant Strasbourg. (Kintz 2017)

 

21 mai 1622

 

Alsace. Prise de Brumath par Mansfeld. (Kintz 2017)

 

24 mai 1622

 

France. Prise de Sainte-Foy par le duc de La Force. (Ducini 2001)

 

25 mai 1622

 

Empire. L’Electeur Palatin Frédéric V, mal informé, et croyant que l’archiduc Léopold recherchait la paix, ordonne à Mansfeld d’intervenir dans le landgraviat de Hesse-Darmstadt. (Kintz 2017)

 

4 juin 1622

 

Alsace. Mansfeld se rapproche d’Obernai et laisse ses troupes ravager et piller les villages et établissements religieux (Andlau, Sainte-Odile, Altdorf, Ittenwiller). (Kintz 2017)

 

10 juin 1622

 

France. Prise de Négrepeliise par les troupes royales du prince de Condé. La ville est détruite et une grande partie de la population massacrée. (Ducini 2001)

 

13 au 28 juin 1622

 

Alsace. A Strasbourg, réunion des Etats de Basse-Alsace. Ils réclament la fin des désordres et des hostilités. Pour cela la ville de Strasbourg, la noblesse de Basse-Alsace et le comte Hanau font parvenir une lettre demandant l’instauration de la paix à l’archiduc Léopold, l’Electeur Palatin, le comte Mansfeld, le duc de Wurtemberg, le margrave de Bade, le marquis de Montenegro généralissime impérial. Tout cela sans résultats. (Kintz 2017)

 

15 juin 1622

 

Alsace. Le marquis de Montenegro, généralissime impérial, établit sont QG à Erstein. (Kintz 2017)

 

20 juin 1622

 

Empire. Bataille de Hochst.

Les troupes impériales de Tilly repoussent les renforts envoyés par le duc de Brunswick. (Bogdan 1997)

 

22 juin 1622

 

France. Soumission de Saint-Antonin. (Ducini 2001)

 

28 juin 1622

 

Alsace. Mansfeld réclame des subsides et des provisions de la part des Etats de Basse-Alsace, de la noblesse immédiate et de la ville de Strasbourg. (Kintz 2017)

 

Juillet 1622

 

Empire. Mansfield est congédié par l’Electeur Palatin Frédéric V. Il rejoint les armées hollandaises. (Bogdan 1997)

 

6 juillet 1622

 

Alsace. Bombardement d’Obernai par 14 grosses pièces d’artillerie. Une brèche est ouverte dans les remparts. (Kintz 2017)

 

7 juillet 1622

 

France. Le duc de Lesdiguières abjure le protestantisme et reçoit immédiatement le titre de connétable de France.

A sa mort le 26 septembre 1626, Louis XIII, ne lui donne pas de successeur et la charge de connétable disparaît en janvier 1627. (Ducini 2001)

 

Alsace. Le magistrat d’Obernai accepte les conditions de Mansfeld :

  • Installation d’une garnison.

  • Ravitaillement des mercenaires.

  • Rançon de 100.000 rixdales. Mais comme seuls 30.000 seront payés, 3 notables sont pris en otage jusqu’au paiement de la somme totale. (Kintz 2017)

 

8 juillet 1622

 

Alsace. Prise de Rosheim par Mansfeld.

Alors que des pourparlers sont engagés, des gardes tirent sur les troupes de Mansfeld, provoquant une riposte immédiate. Les mercenaires pénètrent dans la ville, massacrent la population, pillent et incendient la ville. (Kintz 2017)

 

11 juillet 1622

 

Alsace. Début du siège de Saverne mené par Mansfeld et le duc Christian de Brunswick. Mais le comte de Salm a renforcé les défenses. (Kintz 2017)

 

15 juillet 1622

 

Alsace. Levée du siège de Saverne par les troupes de Mansfeld pour une raison inconnue. (Kintz 2017)

 

16 juillet 1622

 

France. Massacre de 600 protestants à Montpellier (Ducini 2001)

 

5 septembre 1622

 

France. Richelieu est nommé cardinal par le Pape Grégoire XV. (Ducini 2001)

 

19 septembre 1622.

 

Empire. Prise de Heidelberg par les troupes impériales de Tilly. (Bogdan 1997)

(Kintz 2017 donne la date du 16 septembre)

 

Octobre 1622

 

France. Charles de Guise, Amiral de Provence arrive devant La Rochelle avec 35 navires et 16 galères commandées par Emmanuel de Gondi. (Garnier 2004)

 

26 octobre 1622

 

France. Bataille navale au large de l’île de Ré entre la marine royale et la marine protestante de La Rochelle dirigée par Jean Guitton. La supériorité en artillerie de la marine royale lui permet de remporter la victoire. (Garnier 2004)

 

27 octobre 1622

 

France. La marine royale renforcée de 10 navires amenés de Brouage par le marquis de Rouillac attaque de nouveaux la marine rocherais et lui capture 18 navires. (Garnier 2004)

 

7 octobre 1622

 

Espagne. Philippe IV, fait entrer le duc Olivares au Conseil. Il va devenir puissant et diriger la politique espagnole petit à petit et être le principal opposant à Richelieu. (Ducini 2001)

 

19 octobre 1622

 

Paix de Montpellier. Le siège de la ville particulièrement éprouvant pour les deux camps et n’amenant pas de résultats concrets, la reddition de la ville est négociée la veille.

Louis XIII fait une entrée solennelle dans la ville. Cette paix fait l’objet d’une déclaration royale.

Elle confirme les dispositions de l’édit de Nantes pour les garanties religieuses, mais le parti protestant doit rendre 80 places fortes, ce qui limite fortement son pouvoir militaire.

Seules La Rochelle et Montauban gardent leurs fortifications. (Ducini 2001)

 

27 octobre 1622

 

France. Le duc de Guise remporte une importante victoire navale sur les protestants de La Rochelle. (Ducini 2001)

 

29 octobre 1622

 

France. Entrée de Louis XIII à Arles. (Ducini 2001)

 

Novembre 1622

 

Empire. Retour en Allemagne de Mansfeld à la tête d’une armée de 12.000 hommes.

Il dévaste l’évêché de Munster, le comté catholique d’Oldenburg et le littoral frison. (Bogdan 1997)

 

2 novembre 1622

 

Empire. Prise de Mannheim par les troupes impériales de Tilly. Elle marque la fin de la conquête du Palatinat. Seul Frankenthal résiste encore. (Bogdan 1997 ; Kintz 2017)

 

3 novembre 1622

 

France. Entrée de Louis XIII à Montauban. (Ducini 2001)

 

16 novembre 1622

 

France. La Rochelle accepte de se soumettre au Roi. (Ducini 2001)

 

6 au 18 décembre 1622

 

France. Séjour de Louis XIII à Lyon. Durant ce séjour, il rencontre le futur duc de Savoie Victor-Amédée et son épouse Christine de France ainsi que son frère le prince Thomas. (Ducini 2001)

 

 

Date de création. 7 mai 2021.

31e mise à jour : 2 août 2022

 

 



20/11/2024
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