Militaires les plus titrés : 25 titres de guerre

ALBERT (Capitaine Marcel)

(1917 - 2010). Air 

 

18 citations. 

Autres titres français : 2

Autres titres étrangers : 5

 

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2e Guerre mondiale 

  • Grand Croix de la Légion d'Honneur
  • Compagnon de la Libération - décret du 11 avril 1944
  • Croix de Guerre 1939-1945 : 18 citations don 5 palmes. 
  • Médaille de la Résistance avec rosette. 
  • Héros de l'Union Soviétique (URSS, oukase du 27 novembre 1944)
  • Ordre de Lénine (URSS, oukase du 27 novembre 1944)
  • Ordre du Drapeau Rouge (URSS, oukase du 26 octobre 1944)
  • Ordre de la Guerre Patriotique de seconde classe (URSS, oukase du 12 septembre 1943)
  • Médaille de la Victoire (URSS, acte du 5 juin 1945)
  • Croix de Guerre (Tchécoslovaquie)

 

Il est le 2e As Français de la 2e Guerre mondiale. Titulaire de 23 victoires aériennes et 2 probables 

  • 14 mai 1940. Dornier 17
  • 16 juin 1943. Focke-Wulf 189
  • 14 juillet 1943. Messerschmitt Bf 110
  • 17 juillet 1943. 2 Focke-Wulf 190
  • 19 juillet 1943. Junkers Ju 88
  • 31 août 1943. Junkers Ju 87
  • 1er septembre 1943. Focke-Wulf 190
  • 17 septembre 1943. Focke-Wulf 190
  • 22 septembre 1943. Focke-Wulf 190
  • 4 octobre 1943. Henschel Hs 126
  • 12 octobre 1943. Focke-Wulf 190
  • 15 octobre 1943. 2 Focke-Wulf 190 et 1 Junkers Ju 87
  • 16 octobre 1944. 1 Focke-Wulf 190 et 2 Junkers Ju 87
  • 18 octobre 1944. Henschel Hs 129. 
  • 23 octobre 1944. Messerschmitt Bf 109
  • 26 octobre 1944. Messerschmitt Bf 109

 

Biographie

 

Marcel Albert est né le 25 novembre 1917 à Paris dans le 13e arrondissement. Son père était mécanicien automobile.

 

Il entre très jeune aux Usines Renault comme ouvrier métallurgiste.

 

Passionné d'aviation, il obtient de l'Etat une bourse de pilotage et passe ainsi son premier et deuxième degré.

 

En avril 1938, il contracte un engagement de trois ans au titre du Bataillon de l'air n° 105. Il obtient, le 25 juillet, son brevet de pilote militaire et est affecté à la base aérienne d'Istres pour suivre les cours d'élève sous-officier du personnel navigant, en qualité d'élève pilote de carrière.

 

Après plusieurs mois passés à la 5e compagnie du Bataillon de l'Air 125, le sergent Marcel Albert est affecté à la 1ère Escadre de chasse, à Etampes.

 

2e Guerre mondiale. 

 

Le 7 septembre 1939, il est envoyé comme instructeur au Centre de formation des pilotes de chasse à Chartres.

 

Il intègre ensuite, le 15 février 1940, le Groupe de chasse 1/3 et accomplit dans ses rangs une brillante campagne de France durant laquelle il effectue 37 missions de combat. 

 

Le 14 mai 1940, il se distingue en abattant un appareil allemand et en en attaquant un second (victoire probable) le 21 mai.

 

En octobre 1940 son groupe est affecté aux troupes d'Afrique du Nord, à Oran. Il y effectue 15 missions et signe un nouvel engagement de cinq mois en avril 1941 puis un autre d'un an en août.

 

Refusant à la fois la défaite et l'inactivité, Marcel Albert, le 14 octobre 1941, jour de sa promotion au grade de sergent-chef, profite d'un exercice de vol pour rejoindre Gibraltar avec son Dewoitine 520 en compagnie de deux autres pilotes du Groupe de chasse 1/3, Marcel Lefèvre et Albert Durand. 

 

De Gibraltar, tous trois embarquent sur une corvette à destination de l'Angleterre. Le voyage est périlleux, plusieurs bateaux du convoi sont coulés, et ils participent au sauvetage des rescapés.

 

Marcel Albert débarque sur le sol britannique en décembre 1941 et s'engage dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL), un mois après avoir été condamné à mort par contumace par le tribunal militaire d'Oran.

 

Muté au centre d'instruction de Camberley, en janvier 1942, il est nommé aspirant au mois de mars. Il intègre alors une escadrille d'entraînement de la Royal Air Force, le 61 Operational Training Unit (61 OTU).

 

En mai 1942, Marcel Albert rejoint ensuite le Groupe de chasse « Ile de France »  avec lequel il effectue quarante-sept missions de guerre.

 

Il se porte ensuite volontaire pour le front soviétique et rejoint, en octobre 1942, le Groupe de chasse de Normandie, alors en formation à Rayak au Liban. Il y retrouve ses deux camarades Marcel Lefèvre et Albert Durand.

 

En URSS, il est promu sous-lieutenant en décembre 1942 et remporte sa première victoire le 16 juin 1943 et quatre autres le mois suivant.

 

Le 5 septembre 1943 il prend le commandement de la première escadrille du Normandie avant d'être nommé lieutenant quelques jours plus tard.

 

Les victoires se succèdent et Marcel Albert en remporte sept dans le seul mois d'octobre 1944.

Il a rempli en URSS 199 missions de chasse et détient le record des victoires du Normandie Niemen. Ses coups d'éclat au sein de cette unité lui vaudront le titre de second as français de la seconde guerre mondiale avec 23 victoires aériennes homologuées en 1 131 heures de vol.

 

Marcel Albert est promu capitaine en décembre 1944 et termine la guerre à 28 ans avec la cravate de commandeur de la Légion d'Honneur, en étant Compagnon de la Libération et Héros de l'Union soviétique.

 

A son retour en France avec le Normandie Niemen, en juin 1945, il est détaché au Centre d'essais en vol de Brétigny.

 

En 1947, il est nommé commandant et attaché de l'Air auprès de l'ambassade de France à Prague.

 

Il quitte l'armée d'active avec le grade de capitaine en septembre 1948 avant de s'installer aux Etats-Unis où il devient entrepreneur et industriel. Il obtient la nationalité américaine en 1954.

 

Marcel Albert est décédé le 23 août 2010 à Harlingen au Texas. Il est inhumé à Chipley en Floride.

 

Source. 

  • Site ordre de la Libération. 
  • Wikipédia

 

 * * * * * * * * * * *

 

GILLES (Général de corps d’armée Jean)

(1904-1961). Terre. 

 

20 citations 

Blessures  : 1

Autres titres étrangers. 3 

Mort pour la France

 

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Guerre du Rif

2e Guerre mondiale.

Guerre d’Indochine.

Guerre d’Algérie 

  • Grand-croix de la Légion d’honneur. 
  • Croix de guerre 39-45 : 7 citations dont 4 palmes
  • Croix de guerre des TOE : 8  citations dont 7 palmes
  • Croix de la Valeur militaire : 3 palmes
  • Croix Valeur vietnamienne : 2 palmes 
  • Médaille coloniale avec agrafes Maroc (1925 – 1926) et Extrême-Orient
  • Distinguished Service cross (USA)
  • Distinguished Flying cross (R-U)
  • Grand officier de l’Ordre national du Vietnam à titre exceptionnel (22/07/1954)
  • Grand officier de l’Ordre du Ouissam alaouite (Maroc)
  • Grand officier de l’Ordre du Nicham Iftikar
  • Commandeur de l’Ordre royal du Cambodge. 
  • Commandeur de l’Ordre du Mérite civil Thaï
  • Chevalier commandeur de l’Ordre du Mérite civil Thaï à titre militaire
  • Médaille de la Paix du Maroc (Espagne) (1927)

 

Croix de guerre 39-45 : 7 citations dont 4 palmes

  • 30 juin 1944. Citation à l'ordre de l'Armée.
  • 9 novembre 1944. Citation à l'ordre de l'Armée.
  • 19 janvier 1945. Citation l'ordre de la Division.
  • 30 mars 1945. Citation à l'ordre du Corps d'Armée.  
  • 1er avril 1946. Citation à l'ordre de l'Armée.
  • 30 mai 1946. Citation àl’ordre du Corps d'Armée.
  • 13 juin 1946. Citation l’ordre de l'Armée. 

 

Croix de guerre TOE : 8 citations dont 7 palmes

  • 10 décembre 1925. Citation l’ordre du Régiment.
  • 5 juin 1952. Citation à l’ordre de l'Armée. 
  • 23 juin 1952. Citation à l'ordre de l'Armée. 
  • 18 novembre 1952. Citation à l’ordre de l'Armée.
  • 21 avril 1953. Citation à l’ordre de l'Armée. 
  • 5 novembre 1953. Citation à l’ordre de l'Armée. 
  • 26 mars 1953. Citation à l'ordre de l'Armée. 
  • 27 avril 1957. Citation à l'ordre de l'Armée. 

 

Croix de la Valeur militaire : 3 palmes

  • 12 septembre 1956. Citation à l'ordre de l'Armée. 
  • 19 janvier 1959. Citation à l'ordre de l'Armée. 
  • 29 août 1960. Citation à l'ordre de l'Armée. 

 

Croix de la Vaillance vietnamienne : 2 palmes

  • 13 août 1950. Citation à l'ordre de l'Armée.
  • 19 février 1952. Citation l'ordre de l'Armée.

 

Parrain de 156e promotion (1969-1971) de Saint-Cyr. 

 

Parrain avec son fils le lieutenant Michel Gilles de la Corniche brutionne du prytanée national militaire de La Flèche (1962)

 

Origines familiales 

 

Jean Gilles (Jean, Marcellin, Joseph, Calixte), né le 14 octobre 1904 à Perpignan est le fils de Joseph Marius Gilles (chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1914-1918 avec palme) capitaine d'infanterie tué à la tête de sa compagnie en septembre 1914, et de Marie Pagès. Sa sœur, Madeleine Gilles (1906-1998), grande résistante, (chevalier de la Légion d'honneur, médaille militaire, croix de guerre 1939-1945) sera maire de Mont-Louis (Pyrénées Orientales).

 

En 1933, il épouse Suzanne Tivolle qui lui donnera quatre garçons : Pierre, Michel, Louis et Henri. Pierre ancien pilote de chasse est général de brigade aérienne, Michel, saint-cyrien de la promotion « Terre d'Afrique » (1957-1959), a été tué en Algérie le 2 février 1961, Louis qui travaillait chez Hachette s'est tué en voiture en septembre 1967, Henri a fini sa carrière comme directeur régional de la Société générale à Toulouse.

 

Carrière militaire.

 

Formation

 

Élève au prytanée militaire de La Flèche dès l’âge de 12 ans, Jean Gilles intègre Saint-Cyr en 1922 à 18 ans : il est ainsi le plus jeune « cyrard » de la promotion no 109, dite « Metz-Strasbourg » (1922-1924), tandis que le plus âgé en est le futur maréchal de France Philippe Leclerc. Lors d'un exercice de tir, il est gravement blessé et perd un œil. Gilles a réussi à être maintenu dans sa promotion en dépit de son handicap mais va devoir renoncer à être aviateur.

Cet accident lui vaudra d'être appelé affectueusement "nonoeil" ou "le cyclope" par ses troupes.

 

Débuts.

 

À sa sortie de l'école en 1924, Jean Gilles est affecté au 24e Régiment Tirailleurs Sénégalais (Perpignan) avec le grade de sous-lieutenant.   

 

Il participe à la guerre du Rif et obtient sa première citation (TOE  à l’ordre du régiment) ainsi que la médaille d'Alphonse XIII d'Espagne, à 20 ans. 

 

Il est nommé lieutenant le 1er octobre 1926 et capitaine le 25 septembre 1933.

Officier méhariste, il quitte le Maroc et les sables du désert du Niger et de la Mauritanie en 1938 pour préparer l’École de Guerre à laquelle il a été reçu en 1939 mais ne pourra pas intégrer à cause de la seconde guerre mondiale.

 

Seconde Guerre mondiale. 

 

Il est affecté à la 7e DIC  de 1939 à 1940 et rejoint le cercle de Bilma au Niger (AOF) dont il prend le commandement fin 1940. 

 

Le 9 septembre 1940, il devient chevalier dans l’ordre national de la Légion d’Honneur.

 

Il continue, après la défaite de 1940  de servir au sein de l’armée de terre,  réduite à 100 000 hommes, selon les dispositions de la convention franco-allemande. 

 

Rappelé en France en août 1942 en raison d'une expression trop manifeste de ses sentiments anti-nazis et démobilisé en décembre 1942, après l’invasion de la Zone libre par les Allemands, il tente alors de rejoindre l'Afrique du nord mais est capturé en Espagne et emprisonné. Finalement relâché pour raison médicale, le commandant Gilles s'engage dans la 9e DIC et prend le commandement du 2e bataillon du 13e Régiment de Tirailleurs Sénégalais du colonel Chrétien.  

 

A la tête de son bataillon, Gilles prend part à la prise de l’île d’Elbe  en juin 1944, puis débarque en Provence et avec la 1ere Armée du général De Lettre de Tassigny. Il participe ensuite à la campagne de France puis d’Allemagne.  

 

Le 3 décembre 1944, il est promu officier sur le champ de bataille dans l’ordre national de la Légion d’Honneur, peu après De Gaulle le promeut lieutenant-colonel. 

 

Guerre d’Indochine. 

 

Adjoint au chef de corps du 23e RIC (nouvelle appellation du 13e RTS, il rejoint l’Indochine  en octobre 1945 avec le grade de lieutenant-colonel. 

 

En 1946, appelé à l'état-major du général Leclerc,  il est nommé colonel à titre exceptionnel à la suite du débarquement à Haïphong le 6 mars 1946. 

 

Il rentre en Europe en 1947 et occupe successivement les postes de chef de corps du régiment colonial de chasseurs de chars en Allemagne puis après un passage à l'école de guerre, devient commandant de la 1ere demi-brigade coloniale de commandos parachutistes. 

 

Le 27 octobre 1948, il est promu commandeur dans l’ordre national de la Légion d’Honneur. Entretemps, Gilles a obtenu en 1949 son brevet de parachutiste. 

 

En 1951, il retourne en Indochine et s'illustre notamment lors de la bataille de Na San (septembre à décembre 1952) puis lors de la conquête de la cuvette de Dien Bien Phu, en novembre 1953 (Opération Castor)

 

Il obtient ses étoiles de général de brigade en pleine bataille de Na San le 23 décembre 1952 et devient en 1953 commandant des TAPI (Troupes aéroportées en Indochine). Il est élevé, pour services exceptionnels, à la dignité de Grand-Officier de la légion d'honneur.

 

Retour en métropole, Algérie et Suez. 

 

De retour en métropole en mars 1954, il obtient le commandement des troupes aéroportées et de la 25e DIAP. 

 

  Il part en novembre 1954 avec la 25e DIAP pour maintenir l'ordre dans les Aurès (Algérie). 

 

Courant novembre 1954, le général Gilles giflera le sous-préfet de Batna et prononcera le mot "merde" à l'adresse du ministre de l'intérieur de l'époque François Mitterrand  exprimant ainsi son mécontentement face à l'incompétence de la chaîne de commandement civile puisque la France n'est pas officiellement en guerre. 

 

De janvier à avril 1955, il part en convalescence à Baden-Baden  à la suite d'un infarctus. 

 

Il est cité à l'ordre de l'Armée au titre de son implication dans le maintien de l'ordre en Algérie.

 

Lors de la crise du canal de Suez, fin 1956, il obtient le commandement de l'opération aéroportée sur Port Said.  Le 27 avril 1957, il est cité à l'ordre de l'armée au titre de la campagne d'Égypte alors qu'il y exerçait le commandement des opérations aéroportées. 

 

La guerre d’Algérie (1958-1960)

 

En 1958, il devient commandant du corps d'armée de Constantine,  où il exerce les pleins pouvoirs militaires pour tout le Constantinois.  Il cumule alors ses fonctions avec celles d'adjoint opérationnel du commandant en chef en Algérie, de commandant des troupes aéroportées et de commandant de la 25e division infanterie aéroportée.

 

Lors des événements du 13 mai 1958, Gilles est déjà commandant du corps d'armée de Constantine où il recevra le général de Gaulle le 5 juin 1958.

 

Il dirige d'avril à juillet 1958, des opérations contre des groupes armés du FLN  qui se déploient dans l'est Algérien, qui sont "couronnées de succès" , notamment à Beni Sbihi, dans la région de Guelma, dans les Aurès et dans la région de Soumman. Puis il conduit d'autres opérations dans l'Oranie et le Sud Algérois . Il organise également la mise sur pied des 117 commandos de chasse et commandos de réserve générale afin de lutter contre les diverses structures armées du FLN. 

 

Il est élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée  en septembre 1959.

 

Le 9 octobre 1959, il sort indemne avec les généraux Gracieux et Saint-Hillier et le pilote du crash d'un hélicoptère Alouette II. 

 

Le retour en France. 

 

À son retour d'Algérie, 1er juillet 1960, Gilles prend le commandement de la 5e région militaire à Toulouse "région des paras" et de la 2e Zone de Défense. Il venait de refuser de prendre le commandement de Dakar. 

 

Le 2 février 1961, son fils Michel, sous-lieutenant d'Infanterie de Marine (chevalier de la légion d'honneur) est tué en Algérie. 

 

Il est attristé par le putsch d’Alger et son issue. A cause de son amitié avec le général Challe il dénonce les mesures discriminatoires prises à l'encontre des paras. 

 

Le 21 juillet 1961, à titre exceptionnel, il est élevé par De Gaulle, pour services exceptionnels, à la dignité de Grand Croix de la Légion d’Honneur. 

 

Il décède le 10 août 1961, à la suite d'une crise cardiaque. La mention « Mort pour la France »  lui sera attribuée quelques jours plus tard.

 

Le général Gilles totalise plus de 537 heures de vols opérationnels de jour ainsi que 25 heures de vols opérationnels de nuit.

 

Ses vols normaux de jour sont de plus de 1 985 heures et de 231 heures de nuit.

 

Hommages. 

 

  • Mont-Louis (Pyrénées-Orientales). Un monument est érigé à sa mémoire sur l'Avenue du Général Jean Gilles. 
  • Perpignan. Avenue Jean GillesUne autre avenue porte également son nom à Perpignan. 

 

  • Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville de Mont-Louis aux côtés de celui de son fils le sous-lieutenant Michel Gilles (Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume (06/06/1961), Croix de la valeur militaire avec palme) mort au cours de la Guerre d'Algérie et de son père le capitaine Joseph Gilles qui « a été mortellement blessé en entraînant avec la plus grande énergie sa compagnie à l'attaque de la lisière fortifiée du bois de la Voisogne » au cours du premier conflit mondial

 

  • En octobre 2016, l’Union nationale des parachutistes du Roussillon choisit de porter son nom. La salle de conférences du centre de Mémoire des Pyrénées Orientales porte son nom depuis novembre 2016.

 

Source :

  • Wikipédia

 

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VANUXEM (Général Paul)

(1904-1979). Terre

 

25 citations

 

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2e Guerre mondiale.

Guerre d’Indochine

Guerre d’Algérie. 

  • Grand Officier de la Légion d’honneur. 
  • Croix de guerre 39-45
  • Croix de guerre TOE
  • Croix de la valeur militaire : 

 

Biographie

 

Paul Fidèle Félicien Vanuxem, est né le 22 juillet 1904 à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais). Il est décédé le 7 janvier 1979 (74 ans) à Paris. 

 

Il fait ses études à l'université de Lille, où il obtient une licence de philosophie. Il commence une carrière de professeur au collège Mézeray à Argentan puis à Charleville-Mézières. Il s'implique dans l'histoire locale, créant la Revue du pays d'Argentan.

 

En 1930, il embrasse la carrière militaire et entre à Saint-Cyr (Promotion maréchal Joffre). A sa sortie il est affecté dans un régiment de tirailleurs marocains. 

 

Durant la 2e Guerre mondiale, il participe à la campagne d’Italie et plus particulièrement à la bataille de Monte Cassino. 

 

Il participe ensuite à la guerre d’Indochine où il commande le bataillon de marche du 6e RTM.  En 1947, il prend le commandement du secteur de Sontay , jusqu’en 1948. 

 

En 1950, il revient en Indochine pour prendre le commandement du secteur de Bien Hoo, jusqu'en 1951.  Remarqué et estimé du général de Lattre de Tassigny,  ce dernier lui confie la responsabilité du groupe mobile du Tonkin. 

 

Il effectue un troisième séjour en Indochine comme adjoint au commandant de la division de marche du Tonkin,  puis comme commandant du secteur de Hasong et enfin comme commandant de la zone sud du Tonkin.  Il est à ce titre chargé de l'évacuation d’Hanoi après les accords de Genève en 1954. En 1975, il est accusé par des Sud-Vietnamiens d'avoir été responsable de la mort de milliers d'entre eux pendant la guerre d'Indochine. 

 

Il est nommé général en 1955 et en 1957 commandant de la 2e division d’infanterie motorisée (2e DIM) et de la zone Est-Constantinois (ZEC) sur la frontière tunisienne.

 

Il soutient le coup d’Etat du 13 mai 1958, mais s'oppose à l'envoi de militaires vers la France. Il quitte son commandement le 28 novembre 1958, disgracié par le président de Gaulle.  Il est alors nommé adjoint au commandant des forces françaises en Allemagne. 

 

Sa sympathie non dissimulée pour l'Algérie française lui vaut d'être mis en disponibilité le 31 mai 1961. Soupçonné d'être l'individu désigné sous le pseudonyme de Verdun, chef de l'OAS en métropole, à la suite de la découverte de documents saisis lors de l'interpellation de Maurice Gingembre, il est arrêté le 7 septembre 1961 et incarcéré à la prison de la Santé en attente de son procès. Ses filles Françoise et Martine sont alors refusées à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur  où elles étaient inscrites pour la rentrée scolaire. 

 

Deux ans plus tard, le 10 septembre 1963, il est acquitté  les témoins ayant nié la possibilité qu'il soit Verdun. En octobre 1966, le décret du 31 mai 1961 qui l'avait placé en position de disponibilité est annulé par le Conseil d’Etat.  

 

Il devient ensuite journaliste, notamment pour le magazine Carrefour. Il plaide par exemple en 1969 pour une revitalisation du service militaire  par la conscription dès 18 ans, ce qui provoque une grève dans plusieurs lycées parisiens. 

 

Dans le contexte de la guerre du Viêt Nam,  il se fait surtout remarquer pour sa campagne anticommuniste en faveur du Sud-Vietnam, où il se rend à plusieurs reprises au titre de correspondant de guerre, notamment en 1966. Cette attitude explique sa présence aux conférences annuelles de la Ligue anticommuniste mondiale  (WACL), notamment en décembre 1968 à Saïgon et en septembre 1970 au Japon, et sa participation active en novembre 1970 à la conférence tenue à Bruxelles du Bloc des nations anti-bolcheviques  du (ABN) de l'exilé ukrainien Iaroslav Stetsko et du Conseil européen de la liberté ou European freedom council (EFC), liés à la WACL.

 

Il est vice-président de l'association Amitié France-Vietnam, présidée par l'ancien ministre Jean Letourneau qui dénonce le Nord-Vietnam, et co-préside avec André Chauvain, ancien président de la compagnie Shell, le Comité français pour l’information et les libertés européennes, fondé en 1970. Présent à Saïgon en 1975, en tant qu'envoyé spécial de Carrefour, il est expulsé par le nouveau pouvoir communiste. 

 

Il meurt à l’hôpital du Val-de-Grâce  le 7 janvier 1979. 

 

Odonymie. 

 

Une rue de Maubeuge porte son nom. 

 

Publications 

  • Les contes du temps perdu, Editions Ariane, 1964.
  • Espoir à Saïgon, Table ronde, 1967.
  • Enquête au pays du Levant, Plon, 1971. 
  • 1951 Le général vainqueur - Le destin exemplaire de de Lattre en Indochine, Société de production littéraire spl, 1977

 

Source. 

  • Wikipédia

 

Date de création : 5 avril 2022

3e modification : 22 décembre  2022

 



09/04/2023
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